Articles taggés avec ‘le Cavaliere’

Finies les bunga bunga vive l’austérité !

Jeudi 17 novembre 2011

Pour l’ Italie c’est la fin d’un spectacle de cirque rempli de corruption, de pin up et de farces. Le clown Berlusconi est triste et laisse la place à l’austère Mario Monti .

Une implacable équipe de technocrates prend les rênes de la joyeuse Italie qui doit maintenant se serrer sérieusement la ceinture. Mario Monti à peine en place annonce la couleur qui vire au vert de gris, il va s’attaquer au retraites et créer de nouveaux impôts. Il fallait certainement  être un expert en économie reconnu sur la place internationale et ancien commissaire européen pour avoir une si subtile idée. Monti a constitué un gouvernement de transition de choc hors de toute influence des partis politique. Il le sait, il n’est pas là pour plaire mais pour être efficace et rendre heureux les défenseurs de l’euro et rassurer les banquiers, les pauvres. Pour lui le “blindage” d’un gouvernement “dépend de sa capacité à agir de manière incisive”. C’est d’une grande logique en effet quand on a pas besoin d’avoir une légitimité électorale. Cela s’appelle de la dictature capitaliste. C’est le retour d’un “professore”, cela va changer des bunga bunga c’est évident, maintenant il reste à voir si la purge va bien passer.

Ciao Berlu et tes conneries

Dimanche 13 novembre 2011

Celui que l’on a cru pendant très longtemps insubmersible s’est fait congédier comme un simple laquais par les banquiers…

Berlusconi t’es foutu les Italiens sont dans la rue

Mardi 8 novembre 2011

Cachez ce saint que l’on ne serait plus voir. Berlusconi t’es foutu les Italiens sont dans la rue. La situation s’aggrave pour le Cavaliere, le parti démocrate, la principale force d’opposition, a mobiliséses troupes pour manifester samedi à Rome. La réaction ne s’est pas faite attendre sur les propos que Berlusconi a tenu lors du G20 à Cannes, affirmant que la crise n’était “pas forte”, qu’en Italie “tous les restaurants et les avions étaient pleins”.  ”Honte, honte et Silvio démissionne” scande une foule hostile. Il faut dire que ce n’est pas une manifestation de plus ou de moins qui va intimider notre homme ricanant au dix mille procès. Il y a une sorte de tradition qui veut que le mois de décembre à Rome est toujours relativement chaud, question manifestations anti Cavaliere. Ce fut le cas en 2009, mais encore  le 14 décembre 2010 où  de violents heurts ont opposé étudiants et manifestants aux forces de police. Voilà que 2011 semble un excellent cru, dès février déjà les banderoles demandaient la démission de Silvio Berlusconi, et nous y revoilà. Tout laisse à penser qu’avec la crise de la dette Italienne qui s’annonce, même si le président du conseil a tout accepté en bloc de la part de ses confrères européens, le mois de décembre sera certainement plus chaud qu’à l’accoutumé en Italie. C’est à croire que le réchauffement de la planète a aussi une influence sur la crise de la dette des pays méditerranéens. Voilà un sujet à creuser !

La tourmente du Rubygate

Jeudi 17 février 2011

A 74 ans le Cavaliere défraie toujours la chronique avec son exubérance sexuelle si cher aux italiens. Et pourtant avec ce 3e scandale il commence à lasser certains de ses inconditionnels. Le Rubygate sera-t-elle l’affaire de trop? Silvio Berlusconi cette fois s’en sortira-t-il par une nouvelle pirouette, c’est peu probable. Il risque 3 ans de prison pour recours à la prostitution, mais aussi 12 ans de réclusion pour abus de fonction. C’est justement là que le bas blesse, et le milliardaire lubrique va-t-il connaître le pire revers de sa vie politique? Anna Finocechiaro du Parti démocratique a exiger sa démission. Cette dernière n’est pourtant pas d’actualité. Mais dimanche dernier, des milliers de femmes sont descendues battre le pavé pour protester contre leur image dégradée par l’homme politique italien. Après l’affaire Noemie en mai 2009, qui était mineure au moment des faits, Celle de Addorio en Juin 2009, le Rubygate semble être l’affaire de trop. Les sondages de l’institut demos, souligne que la côte de popularité du Cavaliere n’a jamais été aussi basse. Avec 30,4 % elle est au plus bas et note certainement une lassitude de ses propres admirateurs.

Fin partielle de l’imunité berlusconienne

Vendredi 14 janvier 2011

Le feuilleton de la chronique d’une chute annoncé de Berlusconi continue. En décembre, Silvio Berlusconi, après sa rupture avec Gianfranco Fini, son ancien allié, échappa de peu à la motion de censure au parlement. Jusqu’à ce jour, il avait fait voter une loi qui lui permettait d’évoquer  ” l’empêchement légitime”, pour échapper aux procès. Des juges de Milan avaient saisi la Cour Constitutionnelle italienne. Le  verdict est tombé le jeudi 13 janvier. Cette dernière a partiellement invalidé, la dite loi qui lui garantissait l’immunité, la considérant comme anticonstitutionnelle. Dorénavant, au cas pour cas, les juges pourront inculper et traduire en justice le Cavaliere, sans qu’il puisse s’y soustraire. Plus dur sera la chute aimerait-on dire ! Mais voilà, accusé de versement de pots-de-vin et de fraude fiscale, Silvio Berlusconi est toujours là et fanfaronne. Il déclare à la suite de ce nouveau revers : “Cela m’indiffère qu’il y ait ou non de nouveaux procès. Je considère ces procès absolument ridicules.” En un mot, même pas peur…