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J’ai vu pour vous

Dimanche 30 juin 2013

Comme chaque semaine je vais essayer durant cette période estivale de vous faire partager mon regards sur les expositions, festival ou lieux que je traverse.

Cette semaine j’ai vu pour vous l’exposition de association Artémisia qui expose au Pavillon du Verdurier au centre de Limoges.

L’exposition présentait un patchwork hétéroclite d’œuvres d’une  douzaine d’artistes locaux.

Présenté en vernissage du 24 e festival Urbaka, spectacle de rues, où vous pourrez admirer : peintures, photos, sculptures et dessins mais aussi peut être aurez vous la chance d’assister à des lectures, des conférences  ou des concerts.

Deux artistes ont attirés mon attention

Les illustrations d’Ollivier Orus  qui ne manqueront pas de vous scotcher quand vous saurez comment elles ont été réalisées.

Pourtant j’ai eu un petit faible pour les idoles votives  païennes   de l’artiste limousine Rafaelle Grua qui présente pour la première fois son travail dans la capitale limousine.

Elle m’a avoué que sa première œuvre fut St Poulette toute enrubannée de dentelles et ornée de feuilles de chêne.

Puis elle est passé à autre pintades ou poules d”eau dans son art de taxidermiste artistique.

Allez voir cette univers kitch et païen lourd de sous entendus et d’auto dérision.

Cette exposition est ouverte de 12h à 19h chaque jour…

Bon dimanche et bonne expositions pour tous….

Vers la capture du mouvement

Samedi 11 mai 2013

Hier au soir s’inaugurait la première d’une biennale alliant danse et photo. Les 10, 11 et 12 mai, la compagnie Pedro Pauwels, avec le concours du Ministère de la Culture et de la Communication, investit  3 jours la ville de Limoges, avec 3 expositions, 3 tables rondes sur l’art de photographier le mouvement mais aussi d’innombrables performances invitant les spectateurs  à danser ou à photographier.  Différents lieux de la cité des arts et du feu sont le théatrede cette manifestation. Intitulé pudiquement Mouvement (capturé), hier au soir place de la Motte, près des Halles Centrales, en plein cœur du château s’élançait sur une piste un couple de danseurs qui débutèrent leur danse comme un mime sous les yeux ébahis et étonnés de quelques badauds qui font cercle autour de cet envol silencieux. La musique fut et la performance nait sous les objectifs timides de quelques photographes professionnels ou amateurs venus pour l’occasion. Le coup d’envoi de cette biennale est donné, et quelques minutes après, un petit cortège chemine vers le Verdurier, lieu d’exposition bien connu des limougeauds où avait lieu le vernissage d’une double exposition en présence des auteurs et des officiels. Laurent Pailler et des élèves de l’ENSA ( école nationale supérieure d’arts) qu’il a drivés pour cette exposition,  présentent le fruit de leurs captures dansées. Voilà une idée et un projet à suivre mais aussi à encourager. C’est une première certes avec tout ce qu’elle a de fort et d’humain, ce qui en fait surtout son charme. Il vous reste encore deux jours pour profiter pleinement d’une association qui est et sera encore pour bien des artistes le thème souvent de l’œuvre d’une vie: tenter de capturer le mouvement.