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Une exposition émaillée d’originalités

Mardi 12 août 2014

Cet été  jusqu’au 13 septembre,  la maison de l’émail à Limoges vous propose une exposition qui secoue les cocotiers limousins et provoque des tsunamis contradictoires quant aux réactions. Pour une fois dira-t-on cette exposition a “osé Joséphine” la différence tant au niveau technique qu’au niveau thématique. « Chabatz d’entrar » (traduction littérale : finissez d’entrer) et vous voilà dans une cuisine dont les plaques chauffent à près de 800 degrès et demandent de multiples cuissons pour déguster visuellement ces mets estampillés par de nombreux artistes émailleurs.

Les yeux ébahis, vous découvrez soudain que l’émail ce n’est pas seulement ce vilain sous-bois que bichonnait avec tendresse votre arrière grande tante, “la célèbre tatie Danielle familiale”, parce qu’elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Là, oh sacrilège, on mélange l’oeuvre d’art et le banal ustensile ménager revisité.  On se permet de faire une installation avec des  émaux qui semble jahir d’un vieux frigidaire qui se mare la porte ouverte en vous regardant interloqué. Les puristes « pétounent » (fulminent) comme on dirait en Limousin. Pour ces derniers c’est une trahison d’émailler sur acier et banaliser l’art ancestral limousin en prenant comme inspiration une vulgaire batterie de cuisine.

Pour eux, il suffit, ayant de tout temps eu cure de la démonstration de Duchamp et de sa pissotière. Saluons l’originale et très réfrigérante l’installation que l’on doit à Laurent Vaury, mais aussi donnant un prix spécial à la maitresse des lieux, Natacha Baluteau, qui a scénographié avec beaucoup de goût ce sacrilège notoire.

Cette dernière n’expose pas ici, elle a décidé de prendre la poutre d’escampette et vous pouvez trouver ses œuvres…(Maison Henri IVà St Valéry en Caux , Seine Maritime)

Voilà une exposition mijoté à point, émaillée d’originalités, à déguster sans modération… Vous avez dit original comme c’est original…

L’exposition Email Kitsch Kitchen dure jusqu’au 13 septembre 2014 à la maison de l’émail à Limoges 18 20 Bd de la Cité  à Limoges de 10h à 12h et de 14h à 19h

A Limoges le 30 mars fut rebaptisé le 1er avril 2014

Mardi 1 avril 2014

Le 30 mars au soir à Limoges on s’est soudain cru le 1er Avril quand on a reçu le message : “Rodet battu par Lombertie”. Là  c’est automatiquement le doute qui s’installe, ce sont les “oh tu déconnes !”. Et puis Lombertie, c’est qui ? Limoges a toujours été un bastion imprenable qui a viré à gauche en 1912 et  n’a jamais capitulé, résistant à tous les assauts, par vents et marées. A Limoges la gauche et plus particulièrement le PS sont des institutions. Au bout de 60 ans de vie à Limoges je n’ai connu que la gauche, alors on se met tout à coup à douter…Ne serait-ce pas une farce faite à l’heure d’été …Nenni, c’est bien ça, le poilu Rodet a été abattu avant même que le gouvernement de combat de Valls existe. Franchement c’est de la faute à pas de chance. Du reste personne n’en parle ou presque. Au lendemain de la défaite, de la capitulation, en pénétrant dans mon fief, un café bar pour y faire ma revue de presse j’ai soudain eu l’impression d’être devenu un limousin Corse. Ici c’est la totale Omerta, pas de triomphalisme, pas de larmes pas de commentaires. A Limoges, au lendemain d’une bataille historique, on fait comme si rien n’avait changé, comme si personne n’y croyait, c’est impressionnant. Je ne savais pas non plus qu’à Limoges on avait rebaptisé la Vienne , la Bérézina.

J’ai vu de mes yeux vu l’image de la reddition sans condition qui a eu lieu le soir même dans le hall de la mairie, incroyable mais vrai.

C’est à croire que nos Président issus du Limousin nous concocte la même spécialité corrézienne :

1 je suis élu comme un président normal

2 je me dépêche de dissoudre ma majorité

C’est à croire qu’à Limoges le 30 mars fut rebaptisé le 1er Avril 2014

PS Le Général Jean-Marc Ayrault au terme des municipales 2014 fut Limogé pour avoir perdu une bataille décisive mais aussi pour avoir perdu le contrôle de sa majorité

A Limoges rien n’est comme ailleurs

Mardi 1 avril 2014

A Limoges rien n’est comme ailleurs depuis que l’UMP a pris la mairie

Voici ce que des pêcheurs de la rive droite on pris ce matin près du pont St Etienne , on sent tout de suite que le changement est marche…

J’ai vu pour vous

Dimanche 21 juillet 2013

Si lors vos périples estivaux vous faites étape en Limousin, c’est l’occasion unique de visiter dans sa capitale, Limoges, une fabuleuse exposition d’un des plus grands maîtres de la photographie humaniste du XXe siècle, Robert Doisneau.

C’est dans la superbe galerie des Hospices, qui jouxte la BMF aux abords de la Mairie, que vous pouvez admirer 150 clichés. Cinquante photographies,  présenté au centre du parcours dans deux salles se faisant face, vous permettront de le suivre dans ses rencontres et ses promenades en Limousin de 1930 à 1991.

Sachant comme personne fixer l’aspect furtif des bonheurs minuscules, Robert Doisneau disait  non sans malice : « Un centième de seconde par-ci, un centième de seconde par-là mis bout à bout, cela ne fait jamais qu’une, deux, trois secondes chipées à l’éternité. »

Dans cet ensemble en majorité en noir et blanc quelques photos couleurs sont aussi présentées, montrant une facette moins connue de l’œuvre de Doisneau. Deux ont attiré mon attention. La première de Picasso le Minautore, dans une attitude théâtrale dont il avait le secret, l’ autre, empreinte d’émotions, montre une Sabine Azéma pensive seule face à un verre dans un décors de chaises entassées, tout un symbole. N’oubliez pas de dénicher lors de ce parcours, parmi les gens connus ou pas, un collage dédicace de Jacques Prévert à son ami Robert Doisneau daté du 4/2/60, un clin d’œil entre poètes des mots et des images.

Terminons cette visite sur les mots du maître à méditer :” Ne piétine pas les jardins secrets. Suggérer c’est créer : décrire c’est détruire.”

Quand les charognards sont à l’affût

Samedi 13 juillet 2013

Comme chaque jour le train intercités N° 3657 reliant la Gare d’Austerliz à celle de Limoges s’élance pour son périple. C”est en traversant la gare de Brétigny-sur-Orge que survient alors un déraillement non encore élucidé. Il semble qu’à ce moment précis,  la gente humaine se divise en deux catégories. Ceux, qui autant que faire se peut, tente d’aider les victimes,  de les secourir et de les réconforter et ceux qui cherchent à profiter du drame, de la panique pour pratiquer d’ignobles larcins. Difficile de trier et c’est certainement pour cela que la police arrive prestement sur les lieux pour délimiter un cordon de sécurité. Si l’on en croit une manchette du Parisien ce matin, dans la horde des badauds ordinaires se glissent une cinquantaine de jeunes qui cherchent à forcer les barrages policiers. Face à une fin de non recevoir, des heurts éclatent et certains parmi le groupe caillassent même des SAMU. Il faut alors faire appel aux CRS pour repousser les assaillants. Cela laisse pantois lors que l’on apprend de sources policières que certains secouristes, journalistes mais aussi victimes ont été dépouillés de leur sacs et de leur téléphones. En plus des hôpitaux, des pompiers des policiers faut-il aussi prévoir l’armée contre ces pillages dignes de zones de non droit. Il y a toujours des charognards qui rôdent quand la mort survient. Le malheur des uns a toujours fait le bonheur des autres et l’on sait bien que l’homme est un loup pour l’homme, mais franchement on a toujours du mal a réaliser le cynisme de certains jeunes actuellement qui n’ont ni foi ni loi. Cela fait frémir.

Vers la capture du mouvement

Samedi 11 mai 2013

Hier au soir s’inaugurait la première d’une biennale alliant danse et photo. Les 10, 11 et 12 mai, la compagnie Pedro Pauwels, avec le concours du Ministère de la Culture et de la Communication, investit  3 jours la ville de Limoges, avec 3 expositions, 3 tables rondes sur l’art de photographier le mouvement mais aussi d’innombrables performances invitant les spectateurs  à danser ou à photographier.  Différents lieux de la cité des arts et du feu sont le théatrede cette manifestation. Intitulé pudiquement Mouvement (capturé), hier au soir place de la Motte, près des Halles Centrales, en plein cœur du château s’élançait sur une piste un couple de danseurs qui débutèrent leur danse comme un mime sous les yeux ébahis et étonnés de quelques badauds qui font cercle autour de cet envol silencieux. La musique fut et la performance nait sous les objectifs timides de quelques photographes professionnels ou amateurs venus pour l’occasion. Le coup d’envoi de cette biennale est donné, et quelques minutes après, un petit cortège chemine vers le Verdurier, lieu d’exposition bien connu des limougeauds où avait lieu le vernissage d’une double exposition en présence des auteurs et des officiels. Laurent Pailler et des élèves de l’ENSA ( école nationale supérieure d’arts) qu’il a drivés pour cette exposition,  présentent le fruit de leurs captures dansées. Voilà une idée et un projet à suivre mais aussi à encourager. C’est une première certes avec tout ce qu’elle a de fort et d’humain, ce qui en fait surtout son charme. Il vous reste encore deux jours pour profiter pleinement d’une association qui est et sera encore pour bien des artistes le thème souvent de l’œuvre d’une vie: tenter de capturer le mouvement.

L’écureuil en prend un coup dans les noisettes.

Samedi 18 octobre 2008

Question gros sous il devient délicat d’écrire des billets d’humeur, que vaudront-ils demain?

Question fou rire c’est la faillite assurée. Il ne nous reste plus qu’à pleurer sur notre bas de laine si tenté qu’il puisse assurer une retraite qui joue les mirages. “Ma cassette ! où est ma cassette ?” crierait Arpagon. Les traders sont partout et font n’importe quoi, on nous a cloné Jérôme Kerviel dans la nuit. Comment ne pas être atterré quand même la Prévoyance n’y est plus, l’écureuil en personne nous fait faux bond. Nos banquiers les uns après les autres disjonctent. Pourtant on nous assure que tout va bien dans le meilleur des mondes et que les salaires ont été doublés, mais seulement à l’Élysée.

Plus question de se faire du mouron, de toute façon les jeux sont faits rien ne va plus la banque a sauté. Chaque matin on nous livre en pâture un nouveau “limogé”, du reste le terme redevient à la mode. Merci gardez les, à Limoges la cour est pleine. Les grands argentiers de la planète virtuelle à force de jouer au “Monopoly” pensent que nos billets sont faux, pour de vrai, “la vérité si je mens” ! Le canard, enchainé ou pas avait bien pris l’écureuil la main tendu criant famine à une autre banque sa voisine.

Laissons le mot de la fin à notre sinistre ministre de l’économie, Christine Lagarde qui s”est déclarée “particulièrement frustrée et découragée ” cette nouvelle, qui n’arrive pas “au meilleur moment” , c’est le moins qu’elle puisse dire.

Nalair expose son “actu show” à la gare des Bénédictins de Limoges.

Dimanche 28 septembre 2008

Nalair un fidèle qui sera pour la 17ième fois l’invité du salon et qui cette année expose pas moins de 63 caricatures dont son Nalair actu show à la gare des Bénédictins de Limoges.Allez y nombreux une manière de découvrir un Limousin à Limoges, un comble!

une exposition de Nalair à la gare des Bénédictins à Limoges.

Samedi 27 septembre 2008

Voila la preuve que l’expo existe bien ! Prise en otage à la sortie du train d’un ami dessinateur face aux 60 caricatures exposés, le rire un peu tendu mais sincère, d’un ami de longue date le dessinateur Daf .