François créateur d’événements planétaires
Dimanche 27 avril 2014Grand messe à Rome aujourd’hui face à près d’un million de fidèles venus du monde entier pour l’événement. C’est la fête des papes, c’est déjà historique. La canonisation de deux papes par deux papes qui dit mieux. Il n’y aura pas moins de 24 chefs d’états et de nombreux premiers ministres dont Manuel Valls pour la France.
Deus papes sont canonisés, Jean XXIII, surnommé le bon pape, le choix de François et le très médiatique Jean-Paul II qui sera canonisé seulement 6 ans après sa mort. D’une certaine manière c’est une façon de concrétiser la sainteté, parce que de nombreux fidèles se réclame de la génération Jean-Paul II, ceux qui l’on vu et même qui ont pu le toucher. En ce qui concerne Jean XXIII c’est sa simplicité, sa proximité qui colle à la vision que nous avons actuellement du pape François. Mais c’est aussi celui qui a fondamentalement modernisé l’église catholique au travers du deuxième concile oecuménique du Vatican ( 1962-1965). Ce pape que l’on disait de transition fut en fait un grand réformateur.
Le pape François fait bien évidemment au travers de cet acte hautement médiatisé un événement politique. Il associe au travers de cette canonisation, deux figures très différentes du catholicisme, tout comme les deux papes qui vont être maîtres de cette cérémonie puisqu’il associe à cet événement son prédécesseur, Benoît XVI qui fut l’imminence grise de Jean-Paul II.
Le pape François qui idéologiquement est plus proche de Jean XXIII utilise l’art de la communication qui fut le point fort du pontificat de Jean-Paul II. Il sait mieux que jamais communiquer et créer des événements planétaires qui fédèrent les catholiques du monde entier, en cette période difficile où le monde doute de tout il redonne de l’espoir et redore l’aura d’une église que son prédécesseur n’avait pas su sortir de l’ornière et des affaires.










Madonna qui devait se produire à Varsovie dans le cadre du “stichky & Sweet Tour” ce samedi 15 août, jour d’Assomption s’est attirée les foudres d’un groupuscule ultracatholique de Pologne. Avec un soutien de taille : Lech Walesa, icône anticommuniste. Une affaire qui tourne à la crise politique. Dans une lettre adressée au président de la République Lech Kaczynski, ils disent redouter que Madonna, qu’ils qualifient de “chanteuse Kabbaliste perverse” ne vienne profaner la célébration religieuse. Pour le groupuscule la Madone “cherche à scandaliser, à afficher son corps, son érotisme. On peut s’attendre à tout lors du concert. Elle peut aussi bien se masturber sur scène si elle est sous l’effet de stupéfiants”, ce dont on ne doute pas. Lech Walesa s’y met lui aussi : ” En ce jour de grande fête dans la religion des Polonais, il ne devrait pas y avoir ce genre de confrontations”, a-t-il déclaré. Je ne voudrais pas que quelqu’un m’empêche de prier ce jour. Madonna, je l’aime bien en tant que chanteuse, mais ce jour-là, je voudrais pouvoir me recueillir et prier”‘. C’est apporter tout de même un grand crédit à l’aspect démoniaque et érotique de la chanteuse qui fêtait ses 51 ans, mais c’est surtout vouloir imposer un veto que du reste la propre église catholique ne met pas. Il faut dire que depuis que le pape enregistre des disques, c’est peut être un soutien corporatiste déguisé. En dernier lieu, c’est Mariusz Wejdelek jeune commandant des pompiers de Varsovie, qui a permis à ce brûlot de se produire comme convenu face à 80 000 fans. Madonna assure qu’elle ne veut en aucun cas blesser les sentiments religieux de ses adversaires furibonds. Mais voilà, show must go on !