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Mommy crève l’écran

Mercredi 8 octobre 2014

Mommy l’événement cinématographique de Cannes 2014 est arrivé dans vos salles obscures. Le quotidien Libération en fait un événement et consacre au film et à son auteur réalisateur Xavier Dolan,  pas moins de 5 pages. Il faut dire que ce jeune québécois signe avec Mommy son 5e film à seulement 25 ans. Après la critique qui la encensé c’est autour du public de donner son avis. Il faut dire qu’en seulement deux semaines à l’affiche au Québec, ce film primé à Cannes, a glané pas moins d’un million de dollars canadiens.

Le jeune réalisateur dit de Mommy : “J’avais envie d’un vrai bon film, gai, bien posé, plein d’espoir”. Le résultat semble au niveau de l’ambition si l’on en croit le public et la critique qui comme libération en fait un véritable “événement”. Le journaliste écrit : “Mommy pratique une sorte de Karaoké des images que Dolan épingle sur le mur de ses rêves”. Il rajoute : “Mommy est le documentaire d’une belle maladie incurable, maladie d’amour, maladie de la jeunesse…” Rien que ça donne envie d’aller le voir pour vérifier si cet emballement est contagieux.

Mommy séduira-t-il aussi le jury ?

Vendredi 23 mai 2014

Cannes se prend à rêver et cherche éternellement à créer le suspens jusqu’à la dernière minute en ce qui concerne l’attribution de la fameuse palme d’or.  C’est encore  le cas cette année avec Mommy le 5e long métrage du jeune prodige Xavier Dolan qui restera la révélation du 67e festival. La presse mais aussi le public sont conquis par les choix audacieux du réalisateur quant à la bande son mais aussi celui d’un format carré pour mieux traduire l’enfermement de Steve souffrant de troubles bipolaires. Même si Mommy est son premier film en compétition officielle, ce québécois de 25 ans a déjà présenté 4 de ses 5 films à Cannes dont J’ai tué ma mère primé à la quinzaine des réalisateurs  à l’âge de 20 ans. Cet hyperactif est à la fois réalisateur, scénariste, producteur mais aussi créateur de costume ou acteur depuis l’âge de 6 ans. La “magie” Dolan, c’est d’avoir su tenir le spectateur entre tensions et émotions plus de deux heures par la seule existence de trois personnages, remarquablement interprétés,  ballotés entre violences et accalmies. Si palme il y a, elle serait décernée au plus jeune réalisateur depuis Louis Malle en 1956. Reste maintenant à séduire le jury.