Archive pour la catégorie ‘au fil de mes lectures’

Les livres polémiques en tête de gondoles

Vendredi 24 octobre 2014

Actuellement il est difficile d’éviter Eric Zemmour qui ne cesse de passer de plateau en plateau. Que nous vaut cette frénésie ? Simplement le fait qu’il soit considéré comme un bad boy ? Mais non, c’est tout bêtement pour faire la promotion de son nouveau livre polémique, Le suicide Français. Chose étonnante, selon VSD qui lui consacre plusieurs pages, lors de ses passages télévisuel, il augmenterai l’audimat. Les Français se suicident peut être tout bêtement en achetant des livres plus odieux les uns que les autres, en succombant aux sirènes mal famées, ces trompettes de la mauvaise renommée qui font aussi se vendre CLoser ou Gala quand ces derniers plongent leurs plumes dans la fosse au purin. Eric cultive  Zemmour et pour Natacha Polony :”son personnage l’a dépassé, il est devenu Eric Zemmour , incarnation du mal”. Il faut dire qu’il ose, car face à Laurent Ruquier et Léa Salané outrés il a affirmé tout de même que Pétain avait sauvé des juifs français.

Provoc ou conviction ce journaliste réactionnaire a tout de même vendu 400 000 livres en 2 semaine, piquant au passage la première place à Valérie Trierweler, c’est peu dire. Il semble que les français ne lisent plus que des pamphlets sur le pouvoir, jouissant et se gaussant de la face obscure ou privée de nos dirigeants. Est-ce cela que l’on nomme suicide ?

Mommy crève l’écran

Mercredi 8 octobre 2014

Mommy l’événement cinématographique de Cannes 2014 est arrivé dans vos salles obscures. Le quotidien Libération en fait un événement et consacre au film et à son auteur réalisateur Xavier Dolan,  pas moins de 5 pages. Il faut dire que ce jeune québécois signe avec Mommy son 5e film à seulement 25 ans. Après la critique qui la encensé c’est autour du public de donner son avis. Il faut dire qu’en seulement deux semaines à l’affiche au Québec, ce film primé à Cannes, a glané pas moins d’un million de dollars canadiens.

Le jeune réalisateur dit de Mommy : “J’avais envie d’un vrai bon film, gai, bien posé, plein d’espoir”. Le résultat semble au niveau de l’ambition si l’on en croit le public et la critique qui comme libération en fait un véritable “événement”. Le journaliste écrit : “Mommy pratique une sorte de Karaoké des images que Dolan épingle sur le mur de ses rêves”. Il rajoute : “Mommy est le documentaire d’une belle maladie incurable, maladie d’amour, maladie de la jeunesse…” Rien que ça donne envie d’aller le voir pour vérifier si cet emballement est contagieux.

Duflot à la une du JDD

Dimanche 24 août 2014

On entend que ça, tout le monde parle du livre de Cécile Duflot. Le JDD lui consacre pas moins de 3 pages plus la Une où elle apparait avec un casque de maître d’oeuvre. Cela lui scié à ravir parce que son dernier livre est une véritable démolition en règle des amis d’hier. Trahison non ! En politique c’est simplement une routine tout le monde trahit tout le monde, ce n’est qu’une question de temps. Elle a fait son credo de la phrase bien connue tes ennemis de demain sont tes amis d’hier. Valls n’a pas voulu d’elle, ou est-ce Hollande qui ne la supportait plus?  Peu importe elle tire sur les deux à boulets rouges. Pourtant elle ose déclarer : “Tu verras, dans mon livre je ne ferme aucune porte”. Il semble que ce n’est pas elle qui les ferme les portes à ce jour,  mais ceux qui lui ont fait confiance hier. Ce livre deviendra-t-il un best seller, pourquoi pas! Quand il s’agit de dénigrer il y a du lecteur, déjà de droite, pourtant parmi les élus écolos ce pamphlet divise.

Céci

Jean-Vincent Placé  estime que les critiques envers François Hollande sont “extrêmement sévères” et rajoute en parlant du livre de Cécile Duflot : “Elle ne me l’a pas envoyé et je ne  l’ai pas acheté”.

Le JDD écrit : “Le Président ne veut pas répondre à son ex-ministre que le surnomme “Potiron” et Valls interdit à ses ministres de faire des commentaires sur ce livre”. Il nemanquerait plus qu’il lui fasse de la pub. ou que la communication dérape Les jeux sont faits, entre Mélenchon et Duflot la guerre de la gauche contre la gauche est ouverte. Tous préparent dès à présent les présidentiels suivantes, c’est à croire que le pouvoir intéresse. Une chose est certaine, bon ou pas bon le Président Hollande l’est encore pour 3 ans.

La révolution est latine ou pas

Vendredi 9 mai 2014

Trop souvent on passe la majorité de son temps à lire, évoquer, ou parler de ce qui fâche, comme s’il n’y avait que ça au monde. Et bien non, à priori il y a des lieux et des personnages d’exception sans doute pour confirmer la règle. A priori c’est le cas en Uruguay, un minuscule pays à l’ombre du Brésil d’environ  3,5 millions d’habitants. L’actualité vient une nouvelle fois de montrer à quel point l’Uruguay est  un pays progressiste avec un Président de la République, qui est aussi chef du gouvernement, hors du commun, et c’est peu dire. Il est courant que nous parlions de révolution quand on évoque l’Amérique latine, mais celle-ci a pris tout le monde de court. L’Uruguay est le premier pays au monde à légaliser le cannabis dont l’état régule la chaîne de la production à la vente, dans l’unique but de contrecarrer le trafic de drogues. L’homme à l’origine de ce choix n’est autre que Jose Mujica, le président lui même. Ce personnage est à bien des points atypique et remarquable. Emprisonné sous la dictature de 1973 à 1985, il arrive aux plus instances du pays avec un style bien à lui. Jose Mujica reverse 90% de son salaire à une organisation d’aide au logement. Pour lui, en citant Sénèque : “Les pauvres ne sont pas ceux qui ont peu mais ceux qui veulent beaucoup”. Il se refuse d’habiter l’opulent palais présidentiel de Montevideo, mais un humble rancho  au toit de zinc où il vit avec la première dame, la sénatrice Lucia Topolansky, et sa chienne Manuela une bâtarde noire à qui il manque une patte. Mais les meilleures volontés du monde ne sont pas du goût de tous, et il doit assumer des luttes intestines au sein de son gouvernement, quand il veut taxer les plus riches ou juger les tortionnaires des années noires, ses choix sont retoqués. Cette figure de l’Uruguay reste très populaire chez les jeunes et les plus démunis qui sont fiers d’avoir “le président le plus pauvre du monde”. Voilà quelqu’un qui va au bout de ses convictions et qui mérite un sacré coup de chapeau.

Riri en mai fait ce qui lui plait

Dimanche 4 mai 2014

Riri en mai fait ce qui lui plait et ce dont elle raffole c’est que’ l’on parle d’elle. En faisant la couverture de Lui ça n’a pas raté, même si ce journal sur la planète terre ne représente moins que quelque chose.  Pour Rihanna c’est un épi phénomène contrairement au journal Lui qui compte sur la renommée de la chanteuse pour booster ses ventes après avoir fait un coup avec la brindille au mois de mars dernier ( voir en cliquant ici)

Dans ce numéro de mars, il était question d’ un couple, Kate Moss certes mais aussi le fameux et sulfureux Terry Ridcharson, qui propose à ses mannequins un shooting contre un coup, et ne cesse de faire la une des journaux à scandales.

Pour ce 7e numéro, Rihanna fut photographiée par l’ex mannequin Mario Sorrenti, napolitain vivant à New York, qui comme par hasard , a lancé sa carrière en photographiant Kate Moss, dont il est proche,  pour la célèbre marque Calvin Klein. Une chose est certaine, ce fils de peintre a su exploiter au mieux le fait que la jeune Barbade ne bronze pas toujours nue comme ses fans l’imaginent. Il a intégré ce zébrage au sein d’une composition très crazy dans un superbe cliché qui du reste fut bien moins exploité par les médias que celui où on la voit “les fesses en l’air” pour reprendre la formule de Dutronc. On découvre une Rihanna paisible, sexy, très différente, pour ne pas dire méconnaissable, bien loin de’image qu’elle ne cesse d’imprimer habituellement pour attirer l’attention. Dans le bref texte livré avec les clichés, on apprend que l’équipe fut très étonnée de trouver non la Badgalriri attendue, mais une fille “souriante, humble, bienveillante et parfois pudique”, une sorte de “bonbon sucré”, très pro, qui se prêta de bonne grâce à un shooting de près de 8h. Franchement tout fout le camp!

Histoire d’un facilitateur révolutionnaire

Lundi 7 avril 2014

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui pas de résultats de la H cup et de la superbe qualification de Toulon face au Leinster Irlandais 29 à 14. En effet aujourd’hui pour bien des hommes c’est une autre actualité qui les intéresse. On se souvient qu’en 1998 le lancement du Viagra a totalement modifié la vision de sa virilité. Il faut tout de même savoir que 600 000 français ont recours à ce type de médicaments destinés à éviter le coup de la panne. Tout le monde sait bien que “L’amour n’attend pas, il faut se saisir de l’instant. Depuis quelques décennies la virilité de l’homme et ses performance ne passe plus uniquement par les terrains de rugby ou de foot, après le match il s’agit de rester toujours aussi performant pour satisfaire la belle séduite dans les gradins. Le psychiatre sexologue Philippe Brenot déclare en souriant : “Qu’il aient 50, 70 …ou 25 ans, l’arrivée du Viagra en 1998 a été une véritable révolution”. S’il le dit, peut-on en douter? Mais voilà, alors que le Viagra est tombé dans le domaine public et que l’on peut se procurer des génériques, aujourd’hui arrive sur le marché un facilitateur révolutionnaire. Mais qu’est-ce donc que ce langage hexagonal pour parler de médicaments soignant les troubles érectiles? Ben il s’agit surtout d’y aller mollo avec les pilules du bonheur qui rectifient quelques anomalie paralysante de la virilité masculine. Alors voilà à ce jour un nouveau facilitateur est mis sur le marché et c’est ça qui est bien plus bandant que de lire le journal l’Équipe en buvant un canon pour oublier. La révolution sur ordonnance se nomme Le Spedra qui parait-il change tout. Moins d’effet secondaire et meilleur starter, à priori c’est trop beau pour être honnête pourtant si l’on croit  l’urologue anthropologue François Guiliano que 64 à 71 %  de ceux qui l’on testé au USA ont eu une performance aboutie dans les 15 min chronos. Mais en creusant le problème on apprend que sans excitation ni désir point de miracle. Ouf nous l’avons échappé belle, rien ne vaut la french touch.

Pour Charlene maintenant la vie monégasque, c’est le pied

Dimanche 23 mars 2014

Décidément avec l’hebdomadaire Gala je ne m’ennuie pas. Cela rime et pourrait leur faire une bon slogan, il  est même possible qu’ils me le piquent un jour. Il ne se passe pas une semaine où je trouve une mine de blablablas inconsistant, mais comme pour Match, à part les mots il y a le choc des photos sur papier glacé. La semaine dernière la couverture était banale, une Céline Dion bien ordinaire photoshopée à mort, c’est à dire méconnaissable, seul le parfum avait chaviré ma narine jusqu’à la nausée . Pour ceux qui aurait raté ma rubrique, petit morceau de bravoure, vous pouvez toujours vous rattraper en cliquant ici

Mais cette semaine justement c’est la couverture qui m’a littéralement implosé les yeux. Ne crachons pas sur la plastique Olympique de Charlene mais lorgnons ses pieds nus. C’est une vraie révolution princière et il faudrait tout le talent d’un Léon Zitronne pour les plus âgés ou d’un Stéphane Bern, qui l’adore,  pour vous conter mieux que moi ce coup de canif insidieux dans l’étiquette de la Principauté. La Princesse aux pieds nus, à l’instar de la Comtesse aux pieds nus, film de 1954 où Eva Garner avait troublé la planète, Charlene toute en blondeur et épaule de déménageur, chamboule de monde étriqué du tout fric, russe de préférence. Il faut dire que cette jeune sud africaine est certainement en tant que sportive très à l’aise dans son corps, mais quand même… J’avoue que je me fais rire, mais je remarque que chez les annonceurs et publicistes c’est tendance de montrer les pieds nus, ce qui il y a quelques temps était aussi tabou que de montrer son sexe. Pour apporter preuve à mon propos, vous pouvez vous reporter à la pub d’une boisson gazeuse made in USA, où l’on voit quatre pieds des sexes confondus et entrelacés. Pour la pudibonderie américaine ça doit pas mal décoiffé un peu à la manière Miley Cyrus. Je ne résiste pas encore de vous donner le lien de l’article que j’ai consacré à cette dernière voilà 15 jours déjà. Pour lire l’article, cliquez ici

Il est bien évident que tout ça n’est que communication princière, bien huilée, Gala est loin d’un scoop à la Closer. En effet mis à part les pieds nus de la belle, le reste de l’interview est d’un convenu grave, surtout quand on la voit poser avec des mimiques de top modèles à la mode,  dans sa petite robe noire aux effluves de la maison Dior, qui lui fourni jusqu’à la boucle d’oreille. Pas simple de faire passer des messages inaperçus, parce que ça n’a l’air de rien mais j’ouvre l’oeil et le bon. Bon dimanche à toutes et tous !

La vie est belle

Dimanche 16 mars 2014

J’ai lu pour vous l’hebdomadaire Gala du 12 mars 2014, enfin c’est beaucoup dire j’ai plutôt essayé…

Pourtant rien d’original  en couverture si ce n’est l’éternelle Céline Dion ultra photoshopée avec en gros titre Céline peut-elle vivre sans René ? Bien entendu il ne pas oublier un encart réservé à la minceur, le printemps arrive et s’entrouvre l’ère des régimes pour préparer l’achat du maillot sexy 2014. Jusqu’ici tout allait bien.  Mais je trouvais ce nouveau numéro un peu rigide et si bien glacé que ma curiosité fut immédiatement mis en éveil, mais c’était sans compter sans une curieuse odeur de papier. Dès que je l’ai entrouvert le dit numéro j’ai eu la sensation d’avoir Céline sur les genoux qui venait de se noyer dans « la vie est belle » le dernier parfum de Lancôme.

Si  votre épouse, amante, concubine est jalouse, comment lui expliquer que vous venez tout bonnement de feuilleter le dernier Gala. En fait ce n’était pas Céline qui cocotait mais Julia Roberts dont la photo me faisait penser à son double du musée Grévin. L’égérie de Lancôme posait là tétanisée avec son éternel sourire plein de dents. Les potes du café se sont bien demandé pourquoi j’étais hilare ce matin en lisant Gala, sans doute un effet inconnu et subliminal de « La vie est belle ». Quand j’ai abordé l’instant gourmand de l’hebdo, les spécialités Andines, une violente nausée m’a prie et j’avais” la gerbe”, le slogan de Lancôme. J’ai dû refermer prestement le journal chaviré par ses effluves, et à l’idée de manger Incas avec un tel parfum j’étais vert. En fait je ne saurais jamais si Céline peut vivre sans René, mais je me souviendrais à jamais du Gala du 12 mars 2014. Vraiment à ne pas en douter” la vie est belle” et surtout pleine de surprises quelques fois ou pas mal odorantes.

Disney revu et visité par Miley Cyrus

Dimanche 9 mars 2014

Lors d’une de mes revues de presse, pourquoi se priver des journaux people, actuellement les plus achetés même s’ils ne peuvent pas être considérés comme les plus rigoureux avec l’éthique journalistique, mais bon, rions aussi avec la canaille.  C’est comme cela qu’un article de VSD a retenu mon attention, il titrait “Jeunes Beaux et Abrutis”. Les cibles  de l’article sont simples, Justin Bieber qui ne cesse de péter les plombs sous l’emprise de substances illicites et Miley Cyrus entre autres.

Cette dernière âgée de 21 ans fut lancée par la série Disney en 2006. Mais voilà depuis et en grandissant la jeune chanteuse a bien compris que pour attirer l’attention de ses fans en concert le monde de Disney ce n’est plus franchement ça ou suffisant, évolution oblige.  C’est alors que Miley est devenue le chantre d’une nouvelle génération qui  électriser la pudibonderie made in USA. Clip et shows se succèdent où la jeune fille chaude comme la braises mime des masturbations et des fellations à gogo, ce qui n’est plus franchement du goût des parents qui crisent alors que les jeunes ados fans jubilent.

Il n’empêche que le look de Miley et ses tirages de langue permanents, la buste dans les hits où elle titille d’autres vieilleries comme Lady Gaga ou Madonna. Du  coup sa pub est faite et ses disques se vendent comme des petits pains en pleine disette de sexe. Les bons comptes font  que sa fortune est actuellement estimée à  150 000 000 $, pas mal pour une petite chipie qui tire la langue aux fâcheux. Ce n’est pas franchement du porno chic et ce type de danse suggestive  n’a rien d’érotique c’est même de très mauvais goût au milieu des nounours géants tirés de l’univers Disney Land mais c’est la marque une génération qui monte qui monte et se vend bien. L’Amérique est pudibonde certes mais elle est aussi très business business, money money, alors Disney revu et visité par Miley Cyrus, why not, même si ce n’est pas ma tasse de thé.

En Kate pour LUI

Dimanche 2 mars 2014

J’ai acheté sans avoir les mains moites en toute effronterie le dernier Lui à la face du monde, quel progrès c’est à croire qu’en vieillissant on se bonifie. Il faut dire que la couv ou trônait Kate Moss m’avait interpellé.

. A 40 ans Kate Moss exhibe l’insolence de sa quarantaine flamboyante, une exclu pour Lui clame l’édito « Sympathy for the Brindille » où Frédéric Beigbeder nous en met plein la vue en disant qu’il l’a rencontrée pas moins de plein de fois. Rencontre certes mais pas avec n’importe qui et n’importe où. En Thaïlande,  dans la villa d’un milliardaire russe, au mariage du directeur de la publication du magazine Lui, et il rajoute excusez du peu, « depuis je l’ai revue souvent », sic. Il parle bien entendu de cette bombe de 1,67m  typiquement brithish qui nous fait crier du fond de notre maison de retraite : « A nous les petites anglaises ». L’article, « fille de couverture » à la page inconnue, nous explique que tout n’est que rencontres dans la vie,  on se serait presque douté. Mais ce fut le cas pour elle et tant mieux pour nous. Kate  dès ses 14 ans croise l’agent des mannequins Sarah Doukas. La « brindille va naître » et son fan club avec.

De la couverture 3e de couverture Kate habille ce 5e Lui, de sa blondeur explosive avec un corps de femme qui lui va si bien.

Je déplore une place plus que tenue réservée au dessin dans Lui, alors que Mr Beigberder pleure la disparition d’Alain Aslan, le dessinateur de pin up…Ce magazine dans sa version ancienne a fait vivre et connaître tant de talents qui meurent aujourd’hui, comme l’ami Barbe, non cité, passé à la trappe par la presse actuelle.

Mais je découvre que La Louise, la Bourgoin de la tv et du ciné fait sa page, non sans humour, cette nana aurait-elle tous les talents où connaîtrait-elle tout le monde de la nuit parisienne chébran?

Est-ce un hasard si page 68 on trouve quelques « conseils pour faire de sa garde à vue un moment agréable ». Frédéric B, se paye le luxe de témoigner et revenir sur sa nuit surréaliste au commissariat du 8e qui  a priori a du mal à passer, mais on peut comprendre. Page 72 c’est au tour du frangin Charles qui se commet en politique…Lui serait-il une affaire de famille ?

Non pas seulement, c’est  aussi un beau magazine soigné, manquant de délire graphique certes et ayant fait le choix éditorial d’une belle photo classieuse  pour des bobos parisiens …Sans Paris point de salut semble nous crier cette 5e parution. C’est le journal des amis des amis pour les amis des amis des amis. Mais vraiment Kate en Lui pour Lui et  par Lui c’est un coup de maître. J’ai adoré les trois couv c’est un délice…de la voir la brindille du haut de ses 40ans recto verso, à faire pâlir bien des minettes sur le marché…