Articles taggés avec ‘Raymond Depardon’

Ils sont nés ou morts un 6 juillet

Lundi 6 juillet 2015

Le photographe, réalisateur, journaliste et scénariste français, Raymond Depardon est né 6 juillet 1942 à Villefranche-sur-Saône. Il est Considéré comme l’un des maîtres du film documentaire.

le Dalaï Lama

Tenzin Gyatso ), né Lhamo Dhondup le 6 juillet 1935 à Taktser (Hongya), dans la province du Qinghai (l’Amdo), est le 14e dalaï-lama.

Jean-Pierre Mocky

Le réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma français, Jean-Pierre Mocky, de son vrai nom Jean-Paul Adam Mokiejewski, est né le 6 juillet 1933 à Nice.

Francis Blanche

L’auteur, acteur et humoriste français. Francis-Jean Blanche, dit Francis Blanche, est mort le 6 juillet 1974 à Paris 15e1

De la photographie au cinéma

Mercredi 13 juin 2012

Depardon tout le monde en a entendu parler dernièrement de lui quand le président François Hollande lui a demandé de réaliser la photographie officielle de son quinquennat. Belle reconnaissance pour un artiste, même si cette photo fut très controversée par les médias, ce choix donne un coup de projecteur indéniable sur son travail et son oeuvre.   Ce que l’on sait moins c’est que le photographe est aussi réalisateur de documentaire scénarisés, comme  Reporters en 1982 ou Délits flagrants en 1994. Il nous revient au cinéma avec un Journal de France, un projet de 30 ans,  présenté au 65e festival de Cannes 2012, qu’il a réalisé à quatre mains avec son épouse Claudine Nougaret, qui est aussi ingénieur du son et productrice. Ils considèrent ce film comme une “étape”, celle qui raconte comment ces dévoreurs de bitume ont construit au fil des kilomètres et à longueur de clichés une carrière. C’est à la fois un déplacement géographique et l’évolution d’un artiste qui est fixé sur la pellicule des rencontres que ce soit des visages ou des paysages. L’image et le son sont en parfaite harmonie, comme ce couple qui nous fait partager quelques moments de tendresse lors d’essais de nouvelles caméras… Voilà une belle occasion de nous laisser guider et d’accompagner ce couple, une belle symbiose à la ville comme à l’écran, en regardant ce beau “Journal de France “,  l’histoire d’une oeuvre que l’on peut voir au travers de l’objectif de Depardon sur un son de Claudine Nougaret .

Depardon et ses profils paysans, mis à l’honneur.

Dimanche 14 décembre 2008

Raymond Depardon a remporté le prix Louis-Delluc 2008, surnommé “le Goncourt du cinéma”, avec son film “la Vie moderne” troisième volet de sa trilogie sur le monde paysan. Le réalisateur est allé à la rencontre d’agriculteurs des Cévennes et les a suivis sur près de vingt ans. Ce film est un témoignage poignant mais aussi un hommage de Depardon à ses parents, agriculteurs eux-mêmes.

Rappelons que le prix récompense le meilleur film français sorti pendant l’année. La discussion fut rude et la concurrence prestigieuse. Les quinze critiques firent preuve à la fois d’audace et de constance, en choisissant une autre chronique rurale : l’Apprenti, de Samuel Collardey, pour le prix Louis-Delluc premier film.

Lévi-Strauss a 100 ans !

Vendredi 28 novembre 2008

Né le 28 novembre 1908 à Bruxelles, ce mélomane qui a aimé les chants Boroto, la nature et l’espace du Mato Grosso est fêté dans le monde entier. “A long terme, tout penseur célèbre peut être certain de deux choses, de mourir et d’être considéré comme dépassé. Quand le premier intervient avant le second c’est une chance ” Cette boutade de l’anthropologue américain Marshall Sahlins n’est pas encore d’actualité pour Lévi-Strauss, il n’est ni mort ni dépassé, il est seulement fêté. En 2005 il confiait au Monde “Le monde que j’ai connu, celui que j’ai aimé, avait 2,5 milliards d’habitants”. En 2006 il est venu inaugurer “le Théâtre” qui vise à présenter les arts et les civilisation d’Asie, d’Océanie et des Amériques, le musée du quai Branly qui porte son nom. Raymond Depardon et Claudine Nougaret lui rendent hommage en ‘donnant la parole” à des Indiens Yanomami du Brésil. Claude Lévi-Strauss a dit “Le monde a commencé sans l’homme et s’achèvera sans lui…” Voilà une pensée qui reste à méditer !