Eric Woerth s’adonne à la compression d’affaires
Samedi 7 août 2010
Une affaire qui survient en pleine réforme des retraites et risque de faire chanceler un gouvernement déjà sous le coup de multiples affaires. Après les cigares de Christian Blanc, et l’affaire Joyandet et Bettencourt, voilà que Woerth persiste et signe. Comme le titre non sans humour le Canard en cet été déchainé pendant le Tour de France, ” Tourmalet : Sarkozy déjà détenteur de maillot à poisse!”. Notre Président, coureur émérite, spécialiste de la petite reine, a bien tenté de donner le change et de détourner l’attention. Tout ce qu’il a réussi à faire, c’est de s’attirer les foudres en ce qui concerne ses déclarations sur les immigrés. Rocard peste et tacle, le New York Time quant à lui note dans ses colonnes : “Nicolas Sarkozy, qui aime être appelé Sarko l’Américain, attise dangereusement les passions anti -immigrés pour des calculs politiques à court terme”. Pour revenir à l’affaire Woerth, le voilà à nouveau épinglé, cette fois ci par Libération, dans la succession du célèbre sculpteur César. Voilà notre ministre du travail qui n’en manque pas, à force de démentir à tour de bras. Dans un équilibre instable sur un siège éjectable, Eric Woerth, après trois semaines très mouvementées, commence semble-t-il à avoir un début de vertige, rien de bon quand on trône au sommet.


Fédrigo manoeuvre parfaitement. Il laisse d’abord passer Pellizotti à 300 mètres de la ligne, se cale dans sa roue avant de le sauter dans les cents derniers mètres. C’est la troisième victoire française sur neuf étapes lors de la troisième étape pyrénéenne. Pierrick Fédrigo est venu à bout de manière magistrale du mythique Tourmalet. Rinaldo Nocentini garde son maillot jaune.