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“Cette folie doit cesser”…

Lundi 4 août 2014

Benyamin Netanyahou annonce qu’il continuera à démanteler les tunnels existants par tous les moyens. Il a déclaré lors d’une intervention télévisée qu’il maintiendrait la pression contre le Hamas dans la bande de Gaza, ”aussi longtemps que nécessaire”.

Le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, dénonce les massacres civils provoqués par Israël. Il évoque même le “carnage” à Gaza. La communauté internationale se dit choquée et indignée par le bombardement meurtrier d’une école de l’ONU à Rafah.

Pour le président de L’ONU, Ban Ki-moon, « C’est un scandale du point de vue moral et un acte criminel. Cette folie doit cesser. »

3X365 =150 000 morts

Samedi 15 mars 2014

Actuellement les anniversaires monstrueux se suivent et se ressemblent. Voilà maintenant 3 ans que Bachar el Assad égorge son peuple à la face du monde en toute impunité. Il faut dire qu’entre Poutine et la Chine ses alliés sont de poids, alors l’occident à laisser faire impuissante comme elle l’est actuellement  en Ukraine.

Le bilan est monstrueux et les chiffres sont éloquents. Bachar et ses loyalistes auraient fait entre 140 000 et 150 000 morts. Mais peut-on vraiment savoir ? Alors que Poutine braque la Crimée au nez et à la barbe de la communauté mondiale, démantelant l’Ukraine  et braquant une de ses régions à l’aide d’un référendum bidon, que peut faire. On proteste tout au plus comme on l’a fait avec les armes chimiques russes qu’employait Bachar contre son peuple.

C’est dictateurs font des pieds de nez en toute impunité à la face de la communauté internationale, sous le regard de l’ONU impuissante et de l’Otan qui menace en vain.

L’opposition croule sous des pluies de TNT. Quelques 9,5 millions de Syriens sont exsangues dont 2, 6 millions ont préféré l’exil au Liban ou en Jordanie. On compte 5, 5 millions d’enfants qui pâtissent de la situation dont plus de 2 millions auraient besoin de soutien psychologique. Peut-on imaginer que 17 000 syriens ont totalement disparus des radars et que le viol est une arme de guerre couramment utilisée. Le conflit à mis 50% des gens au chômage, la majorité du peuple à ce jour vit en dessous du seuil de pauvreté. C’est à quel prix que Bachar compte se faire réélire ? Faut-il, qu’en plus de bourrer les urnes, qu’il extermine l’opposition. Nous assistons impuissant à un génocide de plus, mais cette fois ci, il sera bien difficile de dire que nous n’étions pas au courant.

Le message de Bamako

Vendredi 20 septembre 2013

Jeudi 19 septembre a marqué le début du quinquennat d’Ibrahim Boubacar Keïta, nouveau Président du Mali,  deux semaines après son investiture. Si 25 chefs d’États africains sont invités, François Hollande, invité d’honneur, fut le seul président occidental présent. Ce dernier avait dit qu’il reviendrait au Mali, ce qu’il fit pour cette journée de liesse  réservée à Igrahim Boubacar Keïta que l’on surnomme en Afrique, “l’homme qui n’a qu’une parole”. Le nouveau président malien est un ami de longue date  de la nomenklatura politique française, surtout socialiste. Si Françafrique n’est plus d’actualité, la place de la France en Afrique et le combat pour la francophonie restent les chantiers d’avenir.

Pour le Président français c’est aussi l’occasion de boucler une séquence de politique internationale sans faute. Lors d’ un discours très applaudi qui a rappelé que : “La France restera aux côté du Mali tant qu’il sera menacé. Alors qu’il va se rendre au siège de l’ONU, il conclue avec une allusion au dossier Syrie en ces mots :”C’est quand le droit est bafoué, quand les enfants et les femmes sont massacrés, c’est là que la communauté internationale doit se lever et assurer la solidarité. Voilà la leçon du Mali. Voilà le message de Bamako”.

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 25 août 2013

L’image de cette semaine est bien entendu celle de la boucherie organisée une nouvelle fois par Bachar el Assad dans la banlieue de Damas, qui n’a pas hésité à utiliser l’arme chimique contre son peuple.

Il est possible que ce sot le déclencheur d’un réaction internationale contre le pouvoir syrien, contournant le véto de Moscou qui bloque toute résolution de l’ONU. Barack Obama, qui a ne veut pas d’un nouvel Irak et a repoussé autant qu’il a pu toute réaction, semble l’envisager actuellement. Pourtant rien n’est encore fait, la prudence est toujours à l’ordre du jour, même si les  USA et ses alliés étudient plus sérieusement toutes les possibilités d’intervenir.

Bachar el Assad continue à nous enfumer

Vendredi 23 août 2013

A priori, avant de plus amples informations, l’utilisation de gaz toxiques dans des quartiers de l’est de Damas, aurait fait de très nombreuses victimes. Impossible de vérifier les faits puisque les observateurs de l’ONU ne sont pas libres de se rendre sur les lieux suspects. L’opposition syrienne a produit bon nombre de  vidéos montrant l’insupportable agonie des blessés, souvent de jeunes enfants qui agonisent en suffocant. Yeux exorbités, bras et jambes agités de tremblements, bave aux lèvres, sans aucune blessure apparente, tout indique que ces gens ont inhalé du gaz sarin, gaz que le régime de Bachar el Assad a reconnu posséder en grande quantité.

Il va de soi que le pouvoir nie et dénonce une désinformation des rebelles les accusant même d’avoir utiliser des gaz contre la population pour alerter l’opinion internationale. Bachar el Assad a bien compris que l’actualité se jouait ailleurs compte tenu de la situation critique en Egypte. Voilà des mois maintenant, qu’il agissait comme bon lui semblait, ligne rouge ou pas. Ce ne serait pas une première que l’armée ait utilisé les gaz durant ce conflit, le journal le Monde en avait apporté les preuves, mais ce serait indéniablement une monté en puissance. N’est-ce pas du cynisme de choisir de frapper à nouveau deux jours après l’arrivée d’une mission de l’ONU?  C’est surtout un terrible camouflé pour les Nations Unies et  cela montre à quel point leurs menaces sont vaines. Bachar el Assad se sent soutenu par Moscou et Téhéran, les paroles d’indignation le laisse de marbre. La seule chose qui compte c’est se maintenir au pouvoir coûte que coûte, et si gaz il faut gaz il y aura.

Barroso a perdu une occasion de se taire

Mercredi 19 juin 2013

Mr Barroso a perdu une bonne occasion de se taire en pérorant au G8 face à Obama en parlant de l’attitude “réactionnaire” de ceux qui prône et se battent pour l’exception culturelle. Comment peut-on en effet à part Mr Barroso ranger au titre de marchandises ordinaires la culture et ses productions. Faut-il que son envie de plaire au géant américain soit vile. C’est un secret de polichinelle de dire que son appétit de poste à l’ONU le rend servile à souhait. Comme par hasard cette démonstration a été faite dans un quotidien anglophone – l’International Herald Tribune – Celui qui passe pour plutôt centriste et un pro de la langue de bois a sorti le bazooka contre la gauche française, opposant “réactionnaires” aux “libéraux”.

François Hollande , face à cette attaque médiatisée, n’a pas manqué de remettre Mr Barroso à sa place. Bien entendu ce dernier, pour tenter de se justifier, a affirmé que ce n’était pas dirigé contre la France mais en particulier contre Costa Gavras qui était venu défendre le dossier de l’exception culturelle. La France dans sa position se  retrouve isolée et ce n’est qu’un agitant son droit de veto que cette dernière a eu gain de cause, du moins pour l’instant.  Le président François Hollande a bien rappelé  qu’elles étaient ses convictions dans ce dossier : «Je l’ai dit dès le départ et je le dirai à la fin (des négociations avec Washington), il n’est pas question que l’exception culturelle puisse être dans la négociation».

Dans le monde de la culture les réactions sont vives comme celle du réalisateur de The Artist,  Michel Hazanavicius,  qui estime les propos de Barroso comme «navrants». Ce dernier justifie son attaque contre le président de la commission européenne en expliquant : «Ce qui est sûr c’est que dans un marché non régulé, il va être très difficile pour nous d’être compétitif avec le marché américain» qui peut faire des films à «100 millions de dollars et les vendre sur toute la planète». En ce qui concerne Jean-Michel Jarre il n’y va pas par 36 chemins et déclare : que Barroso «mérite une bonne fessée».  Il est une chose évidente, sans l’exception culturelle, c’est la fin de ce que bon nombre de réalisateurs américains, à commencer par David Lynch ou Steven Spielbert, apprécient en France, et le perdre au nom de quoi?  Faut-il dire amen à tout sous prétexte de favoriser sa carrière ? Notre exception est là c’est d’être d’irréductible gaulois et faisons le savoir.

Franchir “la ligne rouge”, et alors ?

Mardi 28 mai 2013

En Syrie, l’emploi par le régime de Bachar el Assad d’armes chimiques est au delà des soupçons pour beaucoup, même si la France cherche encore des preuves irréfutables. Que faut-il de plus pour agir ? Certainement que la moitié de la population soient contaminée et réduite à des hordes de ères d’handicapés pour que l’on comprenne bien, que ce dictateur ne recule devant aucune menace et profite de la division des pays membres de l’ONU pour semer la mort et la terreur. Nous assistons il est bien évident à un nouveau génocide. Il est évident que ce pays est une poudrière, mais la décision des 27, malgré la frilosité de quelques membres, d’armer à partir de cet été la rébellion semble un pas nouveau vers une sanction de la communauté internationale vis à vis de ce régime infanticide. La guerre à pour l’instant fait plus de 100 000 morts. Combien en faut-il encore , pour tenter de faire cesser cette tuerie ?

Il semble que les preuves nous les ayons depuis longtemps, et que “la ligne rouge” soit franchie au quotidien au nez et à la barbe de la communauté internationale, mais l’on souhaite favoriser la recherche de la paix plutôt que d’intervenir aveuglément dans une poudrière à ciel ouvert. Alors attendons en détournant le regard encore quelques mois qu’une hypothétique paix soit signée, que Bachar el Assad négocie sa reddition en sauvant sa peau, et si ce n’est pas le cas nous aviserons. Pendant ce temps le génocide continue, la situation s’enkyste.  Il est bien évident  qu’il n’est pas simple, ONU ou pas, de devenir le gendarme du monde à l’époque où l’extrême droite et les intégristes mettent l’occident à feu et à sang en pleine Crise mondiale.

Il faudrait éliminer bien entendu ce dictateur et faire certainement tomber le château de cartes de ce régime. Mais qui gouverne vraiment ? Qui ose ? Autant de questions qui sont certainement la source du conflit. Bachar est-il encore mettre de son univers ou est-il instrumentalisé par des forces extrémistes qui font de ce combat le terrain d’expérimentation pour des horreurs terroristes planétaires à venir ?

D’un front à l’autre

Samedi 12 janvier 2013

La fin de l’année 2012 fut placée sur le retrait anticipé de nos soldats sur le front Afghan le début de l’année 2013 est celui de l’ouverture d’un nouveau front , le Mali. Il est bien évident que depuis déjà des mois ce sujet était d’actualité, puisqu’il y avait une résolution de l’ONU sur le Mali fin décembre et un contingent des pays de l’Afrique de l’Ouest  (cédéao) devrait intervenir.  Il semble que tout à coup les événements se soient précipités. Face à une armée malienne en difficulté, le président Traoré a demandé à la France d’intervenir pour éviter l’envahissement du sud de son pays par les djihadistes qui profitant des atermoiements des structures officielles avaient déclenché une’attaque. Il semble que pour l’instant la décision de François Hollande d’intervenir au Mali face politiquement le consensus.  Si pour l’instant cette guerre est bien française, sous couvert du conseil de sécurité des Nations Unis, des corps constitués africains ou européen, Paris demande à ce que les forces internationales soient mobilisées au plus vite. Dès à présent les États-Unis envisage d’appuyer la France avec des drones. D’un front à l’autre la guerre contre le terrorisme reste plus que jamais d’actualité.

Les images de la semaine selon Nalair

Dimanche 2 décembre 2012

Larry Hagman dit JR quitte ce monde impitoyable

François Chérèque quitte la présidence de la CFDT

Mahmoud Abbas obtient pour la Palestine un vote historique à l’ONU

Vote historique à l’ONU

Samedi 1 décembre 2012

Cela n’avait échappé à personne,  il y a tout juste 65 ans, jour pour jour, que l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté la résolution 181, qui séparait la terre de la Palestine historique en deux Etats et ce fut « le certificat de naissance d’Israël».  Après ce rappel  en préambule au vote, Mahmoud Abbas a déclaré : «L’Assemblée générale est sollicitée aujourd’hui pour accorder un certificat de naissance de la réalité de l’État de la Palestine ».  Le jeudi 29 novembre, la Palestine obtient le statut d’Etat non membre observateur à l’ONU.  C’est avant tout une victoire diplomatique et symbolique. Le chef de l’Autorité palestinienne s’engage à relancer le processus de paix gelé depuis deux ans immédiatement après l’adoption du texte. Ramallah, siège de l’autorité palestinienne,  est en liesse. C’est avant tout un bon point pour Mahmoud Abbas qui devient leur héros d’un jour, ce qui lui permet d’espérer reprendre la main face au Hamas.