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On a que les poliques que l’on mérite

Jeudi 27 mars 2014

Au regard du premier tour des élections municipales, on peut constater que l’on a que les politiques que l’on mérites. Inutile de râler et de se la jouer “tous pourris, je ne vais pas voter”, parce que c’est une erreur civique grave. De toute façon il y aura quelqu’un d’élu, le pire peut être.  Alors il est important de se mouvoir jusqu’aux urnes, mais après réflexion. La question à se poser avant de baisser les bras et de dire je m’en fous, c’est : Qu’est qui peut être la pire des situations pour la politique municipale de demain que j’aurais à subir?  Il y a ceux qui ont peur du changement ou sont satisfait de l’équipe municipale en place, c’est le cas à  Saint-Seurin-sur-l’Isle (Gironde) où depuis 1971 ils élisent  Marcel Berthomé.  A 92 ans voilà le maire le plus âgé de France qui au terme de son mandat aura près d’un siècle dont 43 + 6  soit près d’un demi siècle de mandats. Ce record est certaine dû, en partie au fait que l’on ne change pas une équipe qui gagne, et deuzio, les électeurs n’avaient guère le choix par ce qu’une seule liste existait. Mais voilà il y a des lieux où un jour ils ont changé et sont revenus à leurs premières amours, leur uniques démon,  le FN. C’est le cas de d’Hénin-Beaumont où Steeve Briois, ex conseiller municipal a ravi dès le premier tour la mairie d’une terre traditionnellement à gauche. Ce frontiste depuis l’âge de 16 ans passe pour “un raciste en toute simplicité si l’on veut porter crédit à “l’enquête de Claude Askolovitch « Voyage au bout de la France » (1999). Particularité du personnage et c’est une intrigue, peut-il être gay et FN.  A priori oui, et en 2014 cela fait progressiste sans doute. Pour le fait qu’il soit gay, why not, cela n’a aucune influence sur ses capacités à devenir maire, mais devenir maire FN au premier tour, c’est un autre problème. Cela dénote un ras le bol une rupture non véritablement pensée, avec ses valeurs ancestrales qui portait à voter plutôt à gauche. En y regardant de près on peut regretter les manques de combattivité et de mobilisation des votants qui restent et peuvent devenir un drame républicain. On ne fait pas n’importe quoi, on réfléchit avant tout et on agit pour éviter le pire, l’appel des sirènes fascistes dans le pays des droits de l’homme.

Un comique sème la zizanie sur la scène politique italienne

Samedi 2 mars 2013

Celui que l’on surnomme “le Coluche italien” vient de faire un véritable coup d’éclat en Italie. Il a fédéré sous la bannière de son parti, le mouvement 5 étoiles (M5S) un quart des voix aux élections législatives italiennes qui ont eu lieu dimanche et lundi derniers. Ce populiste italien encore inconnu hier, par la force des urnes devient le véritable arbitre de la scène politique italienne.

Au terme de ces élections, Mario Monti déclare : « Le résultat spectaculaire de Beppe Grillo reflète le niveau de désillusion lié au bipolarisme conflictuel semé depuis quinze ans ». Voilà qui explique l’usure des politiciens, le mal être des Etats européens ou autres qui cherchent  leur salut dans la marge, reniant les élites par des votes de mauvaise humeur. Mais après ça? Le M5S et son ledear du jour est bien embarrassé par cette victoire avec un programme au delà du flou. Vendre du rêve dure le temps d’une campagne et le charismatique comique a fait son effet, maintenant la politique reprend ses droits, ce sont les spécialistes qui opèrent. Beppe Grillo n’est rien qu’un grain de sable qui s’est glissé dans la mécanique, il deviendra bien vite un fétu de paille expulsé par le système. Fort de ses voix et de son électorat illusoires il déclare sur un ton péremptoire :«Le M5S ne votera pas la confiance au Parti démocrate (PD, gauche), ni à d’autres».

L’Italie n’est pas guérie de ses vieux démons et au Sénat le parti de Berlusconi veille au grain. Voilà un clown populiste bien plus dangereux qui continue à cristalliser bien trop d’électeurs.