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Un comique sème la zizanie sur la scène politique italienne

Samedi 2 mars 2013

Celui que l’on surnomme “le Coluche italien” vient de faire un véritable coup d’éclat en Italie. Il a fédéré sous la bannière de son parti, le mouvement 5 étoiles (M5S) un quart des voix aux élections législatives italiennes qui ont eu lieu dimanche et lundi derniers. Ce populiste italien encore inconnu hier, par la force des urnes devient le véritable arbitre de la scène politique italienne.

Au terme de ces élections, Mario Monti déclare : « Le résultat spectaculaire de Beppe Grillo reflète le niveau de désillusion lié au bipolarisme conflictuel semé depuis quinze ans ». Voilà qui explique l’usure des politiciens, le mal être des Etats européens ou autres qui cherchent  leur salut dans la marge, reniant les élites par des votes de mauvaise humeur. Mais après ça? Le M5S et son ledear du jour est bien embarrassé par cette victoire avec un programme au delà du flou. Vendre du rêve dure le temps d’une campagne et le charismatique comique a fait son effet, maintenant la politique reprend ses droits, ce sont les spécialistes qui opèrent. Beppe Grillo n’est rien qu’un grain de sable qui s’est glissé dans la mécanique, il deviendra bien vite un fétu de paille expulsé par le système. Fort de ses voix et de son électorat illusoires il déclare sur un ton péremptoire :«Le M5S ne votera pas la confiance au Parti démocrate (PD, gauche), ni à d’autres».

L’Italie n’est pas guérie de ses vieux démons et au Sénat le parti de Berlusconi veille au grain. Voilà un clown populiste bien plus dangereux qui continue à cristalliser bien trop d’électeurs.

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 30 décembre 2012

Je vous souhaite de bonnes fêtes à toutes et tous

une bonne et heureuse année 2013

pleine d’amour et de paix


Faites de votre différence une force

Turn your distinctive identity into a strength



Mario Monti sort de sa réserve et prend la tête d’une coalition centriste pour les élections de février 2013

Super Mario se met en réserve

Jeudi 27 décembre 2012

Comme l’avait prévu, Mario Monti, après avoir dirigé le pays pendant plus d’un an,  le 21 décembre dernier, il quitte la tête du gouvernement. Au grand dam des dirigeants de la communauté européenne, il avait en effet annoncé le 8 décembre dernier, que dès que le budget 2013 serait adopté définitivement, il démissionnerait. Ce technocrate de 69 ans, surnommé, super Mario ou le “professore”, comme à l’ accoutumé, a laissé  planer un doute sur son avenir politique ou non.  C’est avec une proposition alambiquée qu’il a levé plus ou moins le voile. Il dit qu’il ne se présentera pas au élection de février 2013 à la tête d’aucun parti, mais déclare : “Si les circonstances le voulaient, je suis prêt à assumer les responsabilités que voudrait me confier le Parlement». Par ailleurs, Mario Monti a profité de sa tribune pour violemment critiquer Silvio Berlusconi et ses méthodes populistes qui souhaite effectuer son retour en politique. Au passage il a rendu hommage au leader de la gauche, Pier Luigi Bersani, qui brigue la présidence du Conseil et qui est plus en adéquation avec ses propositions. Si le “professore” souhaite que le débat se situe davantage sur le plan des idées que sur celui d’une ambition personnelle,  il semble que cela demeure un vœux pieu en politique quelque soit le pays.

Finies les bunga bunga vive l’austérité !

Jeudi 17 novembre 2011

Pour l’ Italie c’est la fin d’un spectacle de cirque rempli de corruption, de pin up et de farces. Le clown Berlusconi est triste et laisse la place à l’austère Mario Monti .

Une implacable équipe de technocrates prend les rênes de la joyeuse Italie qui doit maintenant se serrer sérieusement la ceinture. Mario Monti à peine en place annonce la couleur qui vire au vert de gris, il va s’attaquer au retraites et créer de nouveaux impôts. Il fallait certainement  être un expert en économie reconnu sur la place internationale et ancien commissaire européen pour avoir une si subtile idée. Monti a constitué un gouvernement de transition de choc hors de toute influence des partis politique. Il le sait, il n’est pas là pour plaire mais pour être efficace et rendre heureux les défenseurs de l’euro et rassurer les banquiers, les pauvres. Pour lui le “blindage” d’un gouvernement “dépend de sa capacité à agir de manière incisive”. C’est d’une grande logique en effet quand on a pas besoin d’avoir une légitimité électorale. Cela s’appelle de la dictature capitaliste. C’est le retour d’un “professore”, cela va changer des bunga bunga c’est évident, maintenant il reste à voir si la purge va bien passer.