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Un éléphant au cimetière

Mardi 11 juin 2013

Alors que les hommages se succèdent, les lillois peuvent rendre une dernière visite à celui qui fut leur maire de 1973 à 2001. L’ex premier ministre de François Mitterand de la première heure, 1981 à 1983, Pierre Mauroy vient de mourir, et le Nord perd une de leurs figures les plus charismatiques parmi les hommes politiques influents des années quatre-vingt. C’est la mort d’un éléphant patriarche et sage du PS. Une procession éléphantesque de la nomenklatura PS l’accompagnera  à sa dernière demeure. Que dire de plus sur cet homme si ce n’est qu’il fut un maillon important à tous les niveaux de la vie économique, politique et sociale du Nord, dont il fut sénateur jusqu’en 2011. A partir de 2001 Pierre Mauroy décide de se retirer partiellement  de la vie politique après avoir installé sa dauphine à la mairie de Lille, Martine Aubry.

Un hommage national lui sera rendu aux Invalides avant qu’il soit enterré, chez lui auprès des sien,s à Lille.

Allègre se dévoile enfin

Jeudi 23 février 2012

Qui peut s’étonner aujourd’hui de la prise de position de Claude Allègre ? Certainement pas les enseignants qui l’ont combattu  à l’époque où il fut un ministre de l’enseignement de triste mémoire qui déclara “Il faut dégraisser le Mammouth”. Face à une levé de boucliers sans précédent,  son très cher ami l’éléphant du PS Jospin, avec qui il jouait à Matignon au basket ball, le congédia. Dans sa mémoire d’éléphant du parti, le PS à l’époque, il a conservécertainement une rancune tenace un vieil esprit revanchard,  dans le meilleur des cas. Sachant que Nicolas Sarkozy utilise fort bien les transfuges PS pour discréditer la gauche caviar, l’homme a dû se dire qu’il avait là l’occasion de tenter un come back à rejouer et s’est déclaré haut et fort pour le président en exercice. IL se fourvoie certainement encore une fois, mais au moins il dévoile enfin son véritable positionnement sur l’échiquier politique français, même s’il n’est que point. Décidément après la triste histoire de Besson en 2007, alors porte parole de Royale,  qui lui plante un couteau dans le dos,et passe à l’ennemi.  Voilà en 2012, Claude Allègre qui change de camp, mais aussi parce qu’il n’est pas vraiment pris au sérieux dans ce qui fut autre fois le sien et n’y a aucun avenir. Ces hommes là, n’ont aucune conviction, seulement de l’ambition souvent mal placée. Comme tous ces politiques, qui ont goûté au pouvoir, suiveurs à chaque mouvement de troupe,  il tendent leur sibylle,  espérant un petit poste, afin de retrouver les ors et les pompes de la République. Droite, gauche, centre, peu importe le pot pourvu qu’il ait l’ivresse d’un pseudo pouvoir.