Articles taggés avec ‘Martine Aubry’

Martine Aubry chef de file des frondeurs ?

Lundi 20 octobre 2014

Dans le JDD, Martine Aubry éreinte la politique du gouvernement Valls et du chef d’Etat  se déclarant en quelque sorte la chef de fille des frondeurs.C’est du reste ce que Yves Harté (Sud-Ouest) souligne en disant qu’il «manquait aux frondeurs du Parti socialiste un solide porte-voix. Ils l’ont enfin.» Pour elle il s’agit de :«Trouver au plus vite le bon réglage des politiques économiques», ce qui sous entend que pour l’instant son ancien challenger au primaire se fourvoie. Affaire à suivre.

Joyeux anniversaires

Vendredi 8 août 2014

C’est aujourd’hui l’anniversaire de la politicienne française

Martine Aubry

née le 8 août 1950 à Paris

Mais c’est aussi l’anniversaire de Roger Federer, joueur de tennis suisse né le 8 août 1981 à Bâle

La droite n’a pas gagné, c’est la gauche qui a perdu

Lundi 31 mars 2014

Il semble que plus l’on s’éloigne de Paris plus l’on s’éloigne du pouvoir et c’est encore une fois le cas pour les municipales  2014, où l’on voit Paris au main du PS alors que Marseille reste au main de l’UMP avec un débordement à l’extrême droite dans le 7e secteur, le plus peuplé de la ville. Paris vote sa différence en élisant pour la première fois de son histoire une femme comme maire. Il faut dire que les parisiens n’avaient guère le choix. Pour en savoir plus cliquez ici

Les parisiens marquent leur originalité en élisant surtout une maire PS, ce qui durant cette dernière élection municipale n’est guère dans le sens du courant. L’UMP fait un demi triomphalisme  mais a tout de même conquis 155 villes de plus de 10 000   habitants. Une autre bataille reste à gagner pour la droite c’est celle des communautés de communes pour les grandes agglomérations comme Bordeaux et Lille entre autres

C’est à croire que seule les femmes PS ont été épargnées. Martine Aubry conserve facilement sa mairie de Lille mais risque voir la présidence de l’agglomération tournée au bleu du fait que Roubaix et Tourcoing aient changé de camp.

Quant au patriarche UMP Jean-Claude Gaudin il est élu pour une  4ème mandature dans un fauteuil.

Patrick Mennucci a payé le prix fort perdant même sa mairie et favorisant en maintenant la liste PS l’accession de Stéphane Ravier (FN) élu maire du 7e secteur de Marseille

Elle a échappé à la tourmente bleu et a sauvé sa mairie, c’est une miraculée de ce ras de marée UMP et FN. Certainement quelque part parce qu’elle n’avait pas été adoubé par Paris et le gouvernement, mais en plus parce sue Samia Ghali incarne le renouveau, la proximité avec les gens et qu’elle a l’art de faire de la politique autrement. Si vous souhaitez en savoir plus cliquez ici

Enfin un François heureux! Le palois Bayrou avait dit que s’il récupérait sa mairie il allait s’y consacrer. Il vaut mieux du reste parce que ses ambitions nationales ont tourné court.

Les municipales 2014 furent pour le PS et son gouvernement une véritable Bérézina électorale. Très ou trop souvent ce n’est pas la droite qui a gagné mais la gauche qui a perdu. Nous étudierons le cas de Limoges demain parce que ce fut un véritable poisson d’Avril avant l’heure.

Un éléphant au cimetière

Mardi 11 juin 2013

Alors que les hommages se succèdent, les lillois peuvent rendre une dernière visite à celui qui fut leur maire de 1973 à 2001. L’ex premier ministre de François Mitterand de la première heure, 1981 à 1983, Pierre Mauroy vient de mourir, et le Nord perd une de leurs figures les plus charismatiques parmi les hommes politiques influents des années quatre-vingt. C’est la mort d’un éléphant patriarche et sage du PS. Une procession éléphantesque de la nomenklatura PS l’accompagnera  à sa dernière demeure. Que dire de plus sur cet homme si ce n’est qu’il fut un maillon important à tous les niveaux de la vie économique, politique et sociale du Nord, dont il fut sénateur jusqu’en 2011. A partir de 2001 Pierre Mauroy décide de se retirer partiellement  de la vie politique après avoir installé sa dauphine à la mairie de Lille, Martine Aubry.

Un hommage national lui sera rendu aux Invalides avant qu’il soit enterré, chez lui auprès des sien,s à Lille.

Le PS selon son Désir

Jeudi 13 septembre 2012

Peu de surprise quant à la nomination de Harlem Désir à la tête du PS. Le chef de l’État et le gouvernement mettent un homme à eux aux commandes. Il restera maintenant aux membres du PS d’entériner en octobre ce choix ce qui ne fait aucun doute. Ce qui ne manque pas de piquant c’est les réactions de l’UMP qui soudainement devenu amnésique critique ce choix non démocratique à leur yeux, eux qui n’on jamais fait autrement si ce n’est actuellement où il singe une primaire qui montre leurs désaccords au grand jour comme le PS l’a connu à l’époque de la guerre des Roses.

C’est à croire qu’ils prennent les gens pour des idiots sans mémoire. Il est bien évident qu’en période de crise, il n’était pas de bon ton de montrer les déchirements internes auxquels nous avons assisté à l’avénement de Martine Aubry.

Il est évident que Harlem Désir n’était en rien le choix de Martine Aubry qui ne sort pas en force mais grandie par l’humour dont elle a fait preuve pour présenter ce choix qui la contrarie autant certainement que son adversaire d’hier a été contrarié à la Rochelle. La page féminine est tournée place à une équipe masculine. Harlem Désir qui obtient régulièrement de la part des médias le trophée de la langue de bois d’or et il sera secondé par Guillaume Bachelay qui passe pour un flingueur brillant et bosseur. Tout est blindé question gouvernance et le PS sera un outil de plus pour mener à bien souhaitons le un changement notable. On peut toujours rêver ce n’est pas encore taxé!

L’art du retour à une vie ordinaire

Samedi 12 mai 2012

Le bureau du ministre de la culture et de la communication, rue de Valois est un endroit sublime, excessivement convoité. Il a vue sur la cour du Palais-Royal et les colonnes de Buren, la Comédie-Française et le ciel de Paris. Curieux présage, puisque justement c’est lors de l’exposition monumentale de Buren au Grand Palais que pour Frédéric Mitterrand tout se défait. C’est la fin du strass et des paillettes de son ministère. L’ex-ministre de le culture lance tout dépité à des journalistes du Petit Journal :”Regardez comme les choses changent, je suis tout seul là comme un con avec vous, ils sont tous là-bas et vous me demandez qui sera le ministre ? C’est elle évidemment ! Regardez moi je suis tout seul, c’est fini !”. Elle c’est Martine Aubry, qui est là aussi, incognito mais cristallise l’attention de la presse. Il s’approche d’elle comme pour l’introniser dans d’hypothétiques fonctions. Après un sourire crispée de part et d’autre, elle rajoute : « A chacun son tour ». Certes mais pourtant Frédéric Mitterrand a tiré une dernière cartouche avant son retour à la vie ordinaire. Il a obtenu la nomination d’un de ses plus proches conseillers, Mathieu Gallet, 33 ans à l’Institut national de l’audiovisuel, (l’INA). Ce choix n’a pas manqué de faire grincer des dents et beaucoup ont regretté le manque d’expérience de l’intéressé. Que le monde peut être cruel quand un politique descende de son pied d’Estale et perd ses super-pouvoirs, on a même du mal à imaginer.

Ces députés qui ne se représenteront pas

Vendredi 3 février 2012

Environ 7% de l’hémicycle a décidé de ne pas se représenter. Il semble que ce choix soit surtout un choix de députés de droites qui sentent peut être la défaite se rapprocher. Parmi les plus célèbres nous pouvons noter Jean Tiberi, 77 ans, qui siège depuis 1968 ou encore Françoise de Panafieu qui a 63 ans a décidé de travailler dans les comités d’entreprise. Mais il y a aussi des ministres comme Dominique Perben qui à 66 ans a choisi le barreau ou Roselyne Bachelot qui a décidé de ne pas se représenter à Angers, et dit rester à la disposition de Nicolas Sarkozy pour des missions si celui-ci est réélu. Quant à Jean-Louis Bianco, on a la sensation que la règle du non cumul de mandats décidée par Martine Aubry l’a plus ou moins pressé vers la sortie. Mais il faut tout de même savoir que pendant ce temps  le PS Jack Lang à 72 et Loïc Bouvard un UMP de 83 ans s’accrochent becs et ongles à leur pupitre trouvant la place trop bonne et tant pis pour la jeunesse.

Hollande transforme l’essai des primaires

Mardi 18 octobre 2011

Même si la victoire n’est pas écrasante, elle est suffisante pour s’imposer sans contestations. Sur 2,2 millions de bulletins dépouillés, François Hollande recueille 56, 38% des voix contre seulement 43,62 % pour Martine Aubry.  Ce résultat partiel suffit donc dès dimanche soir pour que les Aubrystes reconnaissent leur défaite. Dans la foulée, Martine Aubry  prend la parole et salue : ” François Hollande, notre candidat à la présidentielle” et ajoute “Il incarne l’espoir des socialistes et de la gauche”. En apparence l’unité est faite derrière celui qui doit porter les couleurs socialistes aux élections présidentielles de 2012. Nombre d’éditorialistes saluent en lui l’orateur, allant même à le comparer à Mitterrand en 1981, et surtout le rassembleur. Il va  falloir en effet mettre toute son talent en action pour réparer dès à présent les dommages collatéraux de la fin de campagne et les mots qui fâchent. Il est bien évident que la droite ne se prive pas d’utiliser la panoplie des petits mots fournis par les adversaires d’hier, amis d’aujourd’hui, nommant Hollande le représentant de “la gauche molle” ou  le “candidat du système”.  La haute autorité des primaires citoyennes a validé lundi après-midi les résultats définitifs, 56, 6% pour Hollande, 43,’% pour  Martine Aubry, résultats obtenus sur 2 841 167 suffrages exprimés. Maintenant le plus compliqué est d’arriver , au plus vite, à lier les troupes pour qu’elles marchent d’un seul pas, en osmose,  derrière le candidat choisit lors des primaires, ce qui ne fut pas le cas en 2007. Maintenant, pendant les six prochains mois, après ce tour de chauffe, le véritable combat commence . François Hollande a déjà donné “rendez-vous pour le 6 mai 2012″à Nicolas Sarkozy Il va falloir fourbir ses armes, convaincre son camp, mais aussi la gauche dans son ensemble sans oublier les français sceptiques ou indignés, et ce ne sera pas une faible affaire.

Pour les primaires socialistes, la guerre des roses n’a pas eu lieu

Vendredi 14 octobre 2011

L’ultime débat entre les deux finalistes, Martine Aubry et François Hollande,  aurait pu être terriblement destructeur. Tous les politologues s’accordent à dire que “la guerre des roses” n’a pas eu lieu. Les adversaires de cette ultime joute  sur France 2 ont gardé à l’esprit que quoi qu’il advienne, il fallait préserver un élan commun pour lequel  ils seront  unis demain. Une seule chose comptait pour demeurer crédible, ne jamais perdre  de vue, que seul vrai débat qui compte sera celui de la campagne présidentielle de 2012. Si l’on ne peut que saluer l’aspect démocratique de ce système, on pouvait aussi craindre  le pire, vu qu’ il n’est pas partagé que par un seul des camps qui s’affronteront en 2012. Pour Copé,  ”on fait des primaires quand son camp n’a pas de leader naturel”, ou qu’il ne s’est pas auto proclamé comme tel, serait-on tenté de rajouter. La critique est facile, l’art l’est moins, tout le monde le sait bien. On a pu constater que les deux candidats, autant que faire se peut, ont su transformer ce temps d’affrontement pas en simple querelle de personne, mais en tribune pour le changement. Chacun a joué sa partition, Hollande celle du rassembleur et Aubry celle d’une gauche forte certes, mais il faudrait faire une analyse fine pour trouver de réels points d’opposition. Seuls semblent diverger la forme et les priorités, l’important c’est qu’ils soient d’accord sur l’essentiel, combattre sans merci Nicolas Sarkozy, qui ne peut que prendre acte de leur détermination et du succès inattendu de ces primaires, en préparant sa contre attaque.


Primaires socialistes, un premier tour plein de surprises

Mardi 11 octobre 2011

Les socialistes voient en ce premier tour des élections primaires du parti socialiste un véritable “succès historique”, puisque près de 2,5 millions de votants ont répondu présents. Harlem Désir salue la mobilisation, l’efficacité et la transparence de ce premier tour. Les résultats sont du moins pour les deux premiers et  les deux derniers dans la logique des sondages, mais voilà Arnaud Montebourg crée la surprise, et  Ségolène Royal sort de ce combat avec un nouveau revers cuisant. Le deuxième tour qui devrait celui qui va désigner le candidat commun ne sera pas si simple. François Hollande qui a fait toute la campagne en tête selon les sondages sera-t-il battu sur le poteau.. L’annonce du camp Valls  de rejoindre François Hollande au second tour va certainement donner un coup de barre à droite qui peut être fatal au député de Corrèze. Selon le porte-parole du PS et soutien de Martine Aubry Benoît Hamon, il y a “une certaine logique idéologique à ce que l’électorat de Montebourg se reporte naturellement vers Martine Aubry”. Arnaud Montebourg plus fine gâchette, ne se laisse pas prendre par le chant des sirènes et déclare fort à propos qu’il ne donnera pas de consigne de vote. Il n’a pas perdu de vue que les candidats ne sont pas les détenteurs des voix et des reports quels qu’ils soient, et c’est aussi pour lui une astucieuse manière d’assurer ses arrières dans des tractations à venir. Certains électeurs vont s’abstenir et d’autres arriver, tout reste encore de l’ordre du possible. Malheureusement si durant cette semaine, les deux candidats creusent par trop leurs différences idéologiques et que le vainqueur ne gagne cette deuxième manche qu’avec une avance pas assez nette, quelle crédibilité aura-t-il par la suite, dans le véritable combat présidentiel?