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La revanche d’une blonde en fourrure

Mercredi 13 novembre 2013

Mariée depuis 24 ans avec Polanski, Emmanuelle Seigner n’a tourné qu’une seule fois avec lui pour Lune de Fiel. Voici donc leur deuxième collaboration sur fond de relation sado maso avec la Vénus à la Fourrure, d’après une pièce de David Ives tirée elle-même du livre de Sacher Masoch, père de la relation sado masochiste,La Vénus aux fourrures. Ce film met en scène la relation du réalisateur et de l’actrice et certainement relativement autobiographique sinon ayant un fort écho à leur propre relation.

Le rôle du réalisateur est porté à l’écran par le fabuleux Mathieu Almaric, face à cette actrice  en un premier temps soumise qui devient vite maîtresse dans tous les sens de la situation.

Ce film  a été présenté en sélection officielle à Cannes 2013 et a reçu la meilleure critique qu’il soit de la presse. C’est en quelque sorte la relation qu’ont décrié  les actrices de la Vie d’Adèle, palme d’or 2013,  face à leur metteur en scène Abdellatif Kechiche qui a alimentée la presse dernièrement. Pour Emmanuelle Seigner, cette femme actrice que l’on a du mal à cerner,  venge un peu les jeunes oies blanches, ou pas, prêtes à tout pour avoir un rôle. Un film à découvrir, qui montre souvent les relations ambiguës de bons nombres de couples à notre époque actuelle, à la recherche de sensations fortes.

Vénus avait posé sa fourrure

Jeudi 30 mai 2013

Polanski à près de 80 printemps, nous offre lors du 66e festival de Cannes et d’un printemps pourri, sa dernière œuvre, très autobiographique. Il pose face aux journalistes enlaçant son actrice, Emmanuelle Seigner, splendide et sexy dans une robe rouge  comme le tapis qu’ils foulent, au décolleté vertigineux. Près d’eux Mathieu Almaric, son jumeau cinématographique, quelques cm plus grand et plus jeune aussi, dont Roman Polanski a fait son double dans ce huit clos, qui donne la réplique à sa femme dans la vie. Le projet de son film, « La vénus à la fourrure », est né justement lors du 65e festival de Cannes quand Polanski lit la pièce de théâtre de David Ives elle-même inspiré du roman de l’autrichien Leopold von Sacher-Masoch, Vénus aux fourrures.

Voilà donc les relations sado-maso entre un metteur en scène, qui n’est autre que lui, et de sa comédienne, mais aussi de sa femme. Ce film sort totalement des sentiers battus, il est dans la continuité d’un cinéma d’auteur qui est de plus en plus rare actuellement . C’est un film à découvrir absolument pour cet aspect certes mais aussi pour un thème aussi sulfureux que le décolleté d’Emmanuelle.