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Mat Damon l’hybride de Elysium

Vendredi 16 août 2013

Elysium est certainement le  blockbuster de l’été qui fait déjà un carton aux USA. C’est le deuxième film de science-fiction écrit et réalisé par le sud-africain Neil Blomkamp après le succès de District 9.  Comme chaque fois, face au manichéisme ambiant un homme se dresse pour tenter de mettre fin à cet état de fait. Cette fois, celui qui est chargé de sauver la Terre et sa population, s’appelle Max, interprété par Matt Damon. Cet acteur, pourtant rompu à ce genre d’action, avoue que ce tournage fut le plus difficile de sa carrière.

Pour Jodie Foster, dans le rôle de la ministre Rhodes, Elysium parle des disparité de notre monde, et rajoute:  c’est ”un film sur l’environnement et la façon dont nous traitons notre planète.” Les scènes terrestres ont été principalement tournées dans les bidonvilles de Mexico, quant à la station spatiale, elle a été entièrement construite, demandant pour 150 personnes un an de travail.Pour rendre son film le plus crédible possible, Neil Blomkamp a choisi d’éviter au maximum les effets spéciaux. Pour les amateur du genre, Elysium est l’occasion de voir Mat Damon, cet hybride au squelette métallique faire son show en 2154, comme une antithèse de Schwarzenegger.

Drôle d’”Animal’z” cet Enki Bilal nouveau

Samedi 7 mars 2009

enki-bilalCe nouveau Enki Bilal casse son image,  son nouveau travail risque de dérouter ses fans de toujours. Il s’est modifié comme après une apocalypse, certainement qui vient de se passer en lui… Il se réveille après des années de gloire incontestée mais figée, fermé dans cette image, ses couleurs, ce tiroir, toujours le même, qui fait dire : c’est du Bilal. Il étouffe, il n’en peut plus, il n’en veut plus, il a envie d’autre chose, de revenir au dessin, en ce qu’il a de plus simple en apparence, mais de plus âpre et de plus abstrait en réalité. Sa tonalité grise est celle des états de crise. Il semblerait avare en couleur contrairement à son habitude. Comme si Enki Bilal se réveillait d’un rêve coloré, mi apocalytique mi fantastique. Tout à coup c’est pour lui aussi, la crise, certainement plus existentielle que financière. Que faisons nous de notre planète? Il écrit plus qu’il ne dessine. C’est un autre Enki Bilal que nous découvrons dans “Animal’z”. Il présente là un monde post apocalytique mêlant western, science-fiction et catastrophe climatique, le tout épuré et tendu. La critique a déjà salué ce livre comme un petit chef-d’oeuvre graphique. A ce niveau là, rien d’apocalytique, tout juste une mutation de plus, la maturité d’un art peut être qui se remet en question, car l’artiste approche de la soixantaine.