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S’il pleut allez au ciné… voir Même la Pluie

Mercredi 5 janvier 2011

Le 5e long métrage de Iciar Bollain “Même la Pluie” est un film inspiré de faits réels sur un des thèmes les plus cruciaux de notre passé et de notre futur, la bataille  pour l’eau. Est-ce un hasard s’il a été sélectionné par l’Espagne pour la représenter à la prochaine cérémonie des Oscars ? Ou encore, quoi de plus étonnant que cette épopée moderne fasse l’ouverture de la deuxième édition du Festival de Cinéma Européen des Arcs après avoir fait celle du Festival de Toronto 2010 et celle de la 55e semaine Internationale de Cinéma de Valladolid ? Même la Pluie c’est aussi opposition de deux personnages, Sebastian l’ambigu réalisateur, joué par Gael Garcia Bernal et Costa, un producteur obsédé par le financement de son film, interprété par Luis Tosar. C’est le choc épique entre la survie d’un peuple et l’achèvement d’une œuvre cinématographique. Au travers de différentes critiques on perçoit bien que ce film fait mouche, rien que quand on lit, film ‘passionnant et maîtrisé”. Sur le site de “Tout le Cinéma”, la conclusion de l’article dédié est : “très bon film”. Alors que demande le peuple, si ce n’est de s’y précipiter pour se faire sa propre opinion!

Cette fois pour Samy, ce n’est pas du cinoche.

Jeudi 6 novembre 2008

Samy Naceri avait pris la mauvaise habitude de conduire sans permis dans la série des ” Taxis”, ce qui fit de lui une icône auprès d’un public conquis : la transgression de la loi a toujours fait vendre au ciné.

Tous les excès lui étaient permis alors, jusqu’au moment où la réalité et la fiction se sont croisés. Naceri n’en était pas à son coup d’essai, plutôt coutumier du fait il s’en était jusque là pas trop mal tiré. Mais voilà le 14 octobre dernier notre héros ivre, sans permis de conduire, renverse une femme policier, allant jusqu’à se faire passer pour son frère lors de son interpellation ; la farce tourne à l’aigre et son histoire au vinaigre.

Absent de l’audience, le comédien de 47 ans a été reconnu coupable d’ “atteindre involontairement à l’intégrité physique” aggravé d’un “défaut de permis”. La procureure Anne-France Sarzier, peu charmée par ses prouesses au cinéma, avait requis un an de prison dont huit mois ferme et une amende de 8000€, fustigeant ” la façon de se défiler” de Samy Naceri, qui “a fait preuve de sa dangerosité”

Avis aux amateurs, la vie, la vraie, ce n’est pas du cinoche et ce type de comportement est plutôt irresponsable et moche. Moralité, la célébrité ne met pas toujours à l’abri de tout, surtout pas de la prison, la preuve est faite. La loi serait-elle la même pour tous ?

De Gainsbourg à Gainsbarre à la cité de la Musique.

Mardi 21 octobre 2008

Exposition événement pour ” cet artiste total “.

Cycle de concerts, projections de films, installations, l’illustrateur sonore Frédéric Sanchez, commissaire de la manifestation a décliné cet évènement en quatre périodes. Dans un espace de 500m2, jaillissent 24 totems, fonctionnant comme autant de supports d’écrits, d’images fixes ou animées, auxquels s’ajoutent :manuscrits, dessins et objets, prêtés par des proches de l’artiste.

Le visiteur suit l’œuvre d’un homme qui n’a cessé d’établir des passerelles entre musique, mots et images.

Gainsbourg c’était plus qu’une oreille mais aussi un œil tout cela en forme de tête de chou.

L’exposition est en fait un voyage qui s’étend de 1958 à1989. De sa période bleue, comme Picasso, celle du “blues” à ses frasques cathodiques orchestrées par son double médiatique Gainsbarre le magnifique.

Il fut avant tout un génie de la communication. Pour Frédéric Sanchez “montrer Gainsbourg dans un musée, 17 ans après sa mort, c’est presque comme une suite logique à son propre parcours”

Un rendez-vous incontournable du 21 octobre 2008 au 1 mars 2009.

C’est l’histoire d’un film qui n’a pas failli sortir…

Mercredi 15 octobre 2008

Le Coluche d’Antoine de Caunes sort bien aujourd’hui sur les écrans.

Pourtant “Paul Lederman réclame  quelques 150 000€ de dommages et intérêts, mais aussi la modification du titre sur les affiches et le générique du film.

Les 500 copies étant prêtes, matériellement la diffusion devenait impossible à la date d’aujourd’hui.

Les éditions Léderman ont publiés en 2006 le livre Coluche, l’histoire d’un mec, titre du film d’Antoine de Caunes, donc il estime qu’il y a contrefaçon et là on ne rigole pas avec les droits d’auteur. ” Il cherche l’interdiction pure et simple du film, qui ne correspond pas à l’idée qu’il se fait de Coluche”, a dit le producteur, estimant que Lederman “s’arroge un droit moral, qu’il n’a pas, sur la mémoire” de l’humoriste.

Moralité c’est l’histoire de mecs qui se font un joli coup de pub gratos et cela ne nous tire aucun larme, c’est affligeant.