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Peut-on faire confiance à Mittal ?

Mardi 4 décembre 2012

L’annonce de Jean-Marc Ayrault de faire une nouvelle fois confiance à Mittal a eu l’effet d’une douche froide, pas seulement pour les syndicats et tous les employés de Florange mais aussi certainement pour Arnaud  Montebourg. Très vite les médias parlent de désaveux du ministre du Redressement productif qui s’était très fortement impliqué auprès des salariés, annonçant même la possibilité d’une nationalisation temporaire avec un repreneur en vue.

Il n’y a pas de fumée sans feu, l’incendie a bien été allumé par Jean-Marc Ayrauld quand, sans citer l’action de son ministre, il a annoncé une toute autre stratégie dans la résolution du cas Mittal. Reçu à l’Elysée, Arnaud Montebourg menace de démissionner et c’est François Hollande qui joue alors le rôle du pompier de service. S’en suivra, un communiqué, loin d’être spontané, du chef du gouvernement, notant le rôle essentiel, pour ne pas dire déterminant, qu’à jouer le Ministre du Redressement pour trouver un accord avec l’aciériste. Il est tout de même regrettable qu’un dossier dont est loin de connaître l’épilogue exacerbe les querelles intestines au sein du gouvernement. Quant à Mittal, il garde toutes les cartes en main et n,’est certainement pas une promesse non tenue près, au regard du passé.

Mittal,un animal a sang froid

Mardi 2 octobre 2012

Florange, Arcelor Millal, des mots qui fâchent et consternent la Lorraine encore une fois touchée au cœur de sa production sidérurgique. Quand les hauts fourneaux s’éteignent c’est l’emploi qui fait de même, mais cela ne trouble en rien Mr Mittal qui fonctionne sur l’échiquier mondial et pour lui ces fermetures programmées ne sont  que stratégie tout au plus. On lui accorde des fonds européens pour créer de l’emploi ou le maintenir, et dès que rien ne va plus, il va en chercher ailleurs devenu soudainement totalement amnésique. Tout est là, pour l’aciériste ce n’est qu’une infime part de son échiquier, mais seul le capital compte, l’aspect humain est devenu un moyen de chantage qui met à mal les gouvernements successifs. Mittal coupent les branches mortes ou moins rentables au fur à mesure ne conservant que ce qui lui rapporte encore énormément. Négociations ou pas, ministre de l’emploi productif ou pas, cette fois ci encore c’est près de 1000 qui sautent. C’est un casse-tête permanent pour le gouvernement. Arcelor Mittal, PSA, Renault, rien ne va plus, c’est curieux que l’on vienne juste de découvrir ces morts annoncées depuis bien des années. Le chantage à l’emploi reste le moyen le plus sûr sorte de botte de Nevers des patrons qui récoltent  aides et subventions, font trois petits tours et puis s’en vont?