Articles taggés avec ‘Jamel Debouze’

Ave César ceux qui t’ont mérité ou pas seront récompensés

Samedi 23 février 2013

Comme chaque année et pour la 38e fois tout le beau linge du cinéma est présent pour une grande lessive médiatique. Les nominés n’osent pas y croire et les pourtant les jeux sont faits. Ce soir la profession va remettre les statuettes aux meilleurs des meilleurs et les autres vont regarder. La frustration est grande quand pour la 10e fois on l’a enrore raté. Mais c’est la loi pour cette soirée c’est sourire obligatoire.  Même si les Césars ne sont que pâle générique des Oscars, remis d’ici peu, en France nous nous sommes habitués à nous  en contenter.

Tout le gotha du 7e art français est sur son 31, après Cannes, c’est tout de même pas mal d’avoir un César sur son buffet. Pour Mickael Haneke cette année c’est un doublon pour Amour.  Ainsi maintenant chaque pays s’organise une petite remise de trophées pour se congratuler, faute de l’être chez ses voisins. De ce type de cérémonie il y a les habitués les favoris mais aussi les oubliés, ceux qui à force oublient même de venir se sentant exclus. Les comiques sont de ceux là, pourtant ce soir comme pour donner le change, deux d’entre eux ont été choisis, l’un pour présider l’autre pour animer. En effet Jamel Debouze  préside la 38e cérémonie alors qu’Antoine de Caunes, un vieux routier de l’académie, présente l’interminable défilé, les suspens, des cris de joies, des embrassades, des remises de prix en larmes clos par des discours souvent totalement idiots. L’émotion souvent ça fait ça. En fait c’est une cérémonie qui rase tout le monde, mais c’est bien d’y être vu, comme au vernissage de quelqu’un d’autre que l’on déteste cordialement.

Izia Higelin, jeune rockeuse qui joue à merveille pour son premier rôle la Mauvaise fille de Patrick Millea reçu le César du jeune espoir féminin.

Ce soir tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, c’est la fête du Cinéma et pour l’occasion que d’Amour !

Bien entendu Ben Afleck avec Argo grand favori  au Oscar reçoit le prix du meilleur film étranger

Dans le 93, une cité pour les stars

Jeudi 27 septembre 2012

Il est rare de se payer ses rêves et bien un petit français l’a fait et pour cela il lui a fallu près de 20 ans. Il n’est pas inconnu du grand public loin de là. Luc Besson a eu un véritable parcours à l’américaine et c’est sans doute pour cela qu’il a tourné là bas avec une influence notoire. Mais voilà l’élève comme souvent dépasse le maître et à son tour il créé son Cinecitta, son Hollywood à la française. Originalité de cette réalisation, le cinéaste Français a planté son décor au sein de la banlieue, très à la mode actuellement pour les investissements, même les Qataris s’y mettent.  Le site a été acheté en 2006 à Edf une de ses anciennes usines électriques dans le 9.3 Luc Besson a injecté quelques 140 millions d’euros, pour un complexe comprenant 9 plateaux de tournages et deux écoles de cinéma, sur 6,5 hectares entièrement équipés.

Jamel Debouze, producteur de la société Kiss film a déclaré :” Je n’aurais jamais cru revenir un jour en banlieue pour faire mon métier”. Il en avait rêvé,  l’a fait.