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Claude Bartolone au perchoir

Samedi 23 juin 2012

Ils étaient quatre anciens ministres a à prétendre à l’investiture du PS à la présidence de l’Assemblée Nationale. Claude Bardolone, 60 ans, député de Seine Saint-Denis obtient 127 voix sur 258 votants et dès le premier tour n’était qu’à trois voix de la majorité absolue. Jean Glavany a obtenu 59 voix, Elisabeth Guigou  5O voix et Daniel Vaillant 22 voix. Pour montrer l’unité du parti, Jean Glavany mais aussi les autres prétendants se sont retirés évitant de fait un second tour. De ce fait Claude Bartolone est devenu jeudi au terme de cette élection du groupe PS à huit clos assuré de devenir le nouveau titulaire du perchoir de l’Hôtel Bourbon. Ségolène Royal qui aspirait à ce poste avant d’être battue au deuxième tour des législatives à la Rochelle a envoyé un Tweet au nouvel élu pour l’encourager. Il y a eu encore une fois une petite réserve en regrettant que ce ne soit pour une fois pas une femme qui obtienne cette fonction. C’est certainement aussi pour ça que l’Élysée, le premier ministre, mais aussi la direction du parti auraient tenté de convaincre la ministre de la Réforme de l’État Marylise Lebranchu, plus apprécié de ses collègues de se présenter à ce poste, mais cette dernière a décliné cette offre. Dernière nomination de la journée Bruno le Maire , étant le seul candidat, est élu “par acclamation”nouveau président du groupe PS, succédant au premier ministre Jean-Marc Ayrault. Voilà pour Claude Bardolone, ce proche de Aubry, un beau concours de circonstances avec ces deux verrous en jupons qui ont sauté,  devenant ainsi le 4e personnage de la France alors qu’il y a peu, personne n’aurait misé sur lui.

La France voit la vie en rose

Mardi 19 juin 2012

Alors que la gauche se réjouit et que le PS a lui seul a réussi à avoir la majorité absolue à l’assemblée, deux éléphants, à qui les parachutages n’ont rien valu, disparaissent de l’Assemblée Nationale. Tout d’abord Ségolène Royal pour qui ce fut à la Rochelle une véritable descente aux enfers. Arrivant au premier tour en tête, elle subit second un véritable camouflet face à Olivier Falorni dissident PS qui s’est maintenu et la emporté avec près de 63% des voix. Adieux, veaux, vaches, cochons et perchoir, Ségolène Royal voit ses projets contrariés et Mme Royal a succombé au “tout sauf Ségolène”. Elle parle de trahison politique et assure qu’elle n’a pas encore dit son dernier mot. Viserait-elle maintenant la place de Martine Aubry ? Ce n’est pas encore fait parce qu’il y aura encore certainement contre elle de nombreuses nuits des longs couteaux. On est jamais si bien trahi que par les siens. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, la bataille pour le perchoir s’est d’ors et déjà engagée. Une autre femme, Elisabeth Guigou ancienne garde des sceaux, sort de l’ombre, sans compter Jean Glavany ou Claude Bartolone.

Jack Lang avait choisi les Vosges et les Vosges n’en n’ont pas voulu. Même si son score est plus honorable, il obtient 49, 12 %  ce n’est pas suffisant pour ce parachuté qui perd la partie dans la 2e circonscription face à Gérard Cherpion UMP. Il semble qu’au PS aussi une page se tourne  et que cette fois ci le Palais Bourbon ne soit plus autan,t un cimetière aux éléphants. Les 234 nouveaux élus, soit 40%, rajeunissent l’Assemblée Nationale et la féminise avec 155 femmes, un record,  dont les plus nombreuses sont au PS. Le PS a réussi le grand chelem en étant à l’ÉLysée, majoritaire au Sénat, à l’Assemblée Nationale  mais aussi dans les régions. Après avoir obtenu la confiance totale des électeurs, il reste maintenant à engager le plus dur des combats, ne pas décevoir. Face à une crise omniprésente, la partie sera serrée puisque c’est toujours au pied du mur que l’on voit le mieux le mur.