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Vous avez dit erreur judiciaire ?

Vendredi 28 septembre 2012

Y a -t-il un prix pour indemniser sept ans de liberté ? Et bien oui à priori et ce n’est pas cher payé, mais l’État doit faire des économies, pas de chance à nouveau pour Loïc Sécher, qui porte bien son nom. L’affaire est sérieuse, et pourtant elle passe inaperçue au moment où les salafistes donne de la voix. Une erreur judiciaire, c’est à croire que ça n’arrive pas qu’aux autres, parce que tout le monde s’en fiche. L’homme est certainement brisé à vie, mais ça arrive ,c’est la faute à pas de chance. Il y en a qui cumule et c’est certainement son cas. Un homme se bat pendant près d’une décennie pour défendre son honneur, prouver sa non culpabilité, mais un triste concours de circonstances, lié à un bon nombres d’incompétences,  en fait un coupable idéal pour clore un dossier bâclé de A à Z . C’est seulement à l’âge de 22 ans qu’Émilie se rétracte et qu’enfin Loïc Sécher peut recouvrer la liberté. Tout cela fait froid dans le dos.

La justice a des couacs.

Jeudi 30 octobre 2008

Quand Dati fait craquer la magistrature… Les magistrats craquent et traquent la Garde des Sceaux jusque dans la rue!

Il faut dire qu’elle agace avec ses poses alanguies dans les journaux people, drapée de Dior, Chanel ou Saint Laurent. Est-ce là ses seuls effets de manches?

C’est pour certains antinomique avec la fonction pleine de dignité et de réserve qu’elle incarne. Pour d’autres, c’est de la provocation pure et simple en période d’austérité et de crise.

Elle fait la sourde oreille aux récriminations et aux protestations du Siège et du Parquet qui battent de concert le pavé parisien en criant, et c’est une première, “à l’injustice!”.

Parfaite adepte du sarkozisme, elle fait des effets d’annonces quasi-quotidiens, pour faire la une. La dernière de ses trouvailles nous laissent cois. Alors qu’il y a près d’un suicide par jour dans les prisons françaises surpeuplées, résultat d’une pénalisation à outrance, elle décide d’améliorer le sort des prisonniers en installant des interphones dans les cellules.

On dit que la justice est aveugle, mais avec notre Garde des Sceaux qui reste sourde aux différents appels d’un pouvoir judiciaire en crise d’identité, c’est un total manque de correction qui se profile à l’horizon.

Antonio Ferrera joue à cache-cache avec la cour.

Jeudi 16 octobre 2008

“Nino” pour le intimes ou Antonio Ferrera est un jeune italien de 34 ans arrivé en France depuis 10 ans. “Le roi de la belle” lors de son procès ne cesse de jouer avec la cour.

“Je me demande souvent comment je suis arrivé là” lance-t-il de manière désinvolte.

Rappelons un peu les faits.

Son casier n’est qu’une suite de braquage de banque, attaque de fourgon blindé, tentative d’homicide.

Puis vient la première évasion suivie de quatre ans de cavale de 1998 à 2002.

En 2003 il se fait à nouveau la belle de la prison de Fresnes avec l’aide d’un commando déterminé et fortement armé.

“J’aime bricoler et je suis un gros bricoleur”. “Pour ma liberté, je suis prêt à mourir, mais à ôter la vie d’un autre, non!” affirme-t-il sans sciller.

“En matière de justice, il n’y a pas de sous victime ,mais il n’y a pas non plus d e surcoupable”

Bricoleur certes mais aussi “Nino “a l’art du bon mot, de la phrase “clé” : pour un roi de l’évasion c’est une évidence.

Emile Louis L’homme à tout faire surtout le pire.

Mercredi 8 octobre 2008

Émile Louis l’homme à tout faire même le pire. Il a fallu attendre 29 ans pour qu’il soit jugé et condamné pour ses crimes. Les sept victimes étaient âgées de 15 à 25 ans pupille de la Ddass, déficientes mentales légères, elles avaient disparu dans la région d’Auxerre entre 1975 et 1979.

Émile Louis avait avoué les meurtres en décembre 2000 et fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 18 ans, en 2004 par les assises de l’Yonne. ” c’est grâce à la détermination des familles que l’enquête a été relancée…reconnaît la ministre de la Justice, Rachida Dati. Bonne nouvelle, pour les remercier de leur opiniâtreté, l’Etat indemniserait les victimes, enfin leur famille, dans l’affaire des disparues de l’Yonne, pour laquelle Émile Louis a été condamné.