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Rachida Dati en disgrâce

Vendredi 9 avril 2010

datiCelle qui, tout sourire, gravissait en Chanel ou Dior quatre à quatre les marches de la célébrité politique, au grand dam de beaucoup, dégringole dans le hit parade des favoris. Voilà que le temps passe et son heure avec. Cette nouvelle venue avait pourtant les dents longues et les faveurs de l’Élysée, rien ne semblait pouvoir lui résister. Elle a même fait partie un temps du G7,  sorte de garde rapprochée politique du président de la République. Après un vent de réformes, une fronde de magistrats, s’ensuit la perte de son poste de ministre et son exil à Strasbourg. Rien ne va plus pour notre Rachida bling bling qui dégringole de son piédestal à la vitesse grand V. La voilà à terre qui crie à la calomnie quand on lui prête la maternité de quelques ragots sur le couple présidentiel. L’heure est à la lapidation en règle orchestrée sournoisement par médias interposés. A la cour de Nicolas Sarkozy le ridicule ne tue pas encore mais amoche pas mal, Rachida pourra certainement en parler, mieux que personne. A l’heure de la parité et de l’ouverture sarkozienne, être une femme souriante issue de l’immigration était un gage de réussite, mais avec le temps va tout s’en va, y compris Rachida. A quand le tour de Fadela ?

La justice a des couacs.

Jeudi 30 octobre 2008

Quand Dati fait craquer la magistrature… Les magistrats craquent et traquent la Garde des Sceaux jusque dans la rue!

Il faut dire qu’elle agace avec ses poses alanguies dans les journaux people, drapée de Dior, Chanel ou Saint Laurent. Est-ce là ses seuls effets de manches?

C’est pour certains antinomique avec la fonction pleine de dignité et de réserve qu’elle incarne. Pour d’autres, c’est de la provocation pure et simple en période d’austérité et de crise.

Elle fait la sourde oreille aux récriminations et aux protestations du Siège et du Parquet qui battent de concert le pavé parisien en criant, et c’est une première, “à l’injustice!”.

Parfaite adepte du sarkozisme, elle fait des effets d’annonces quasi-quotidiens, pour faire la une. La dernière de ses trouvailles nous laissent cois. Alors qu’il y a près d’un suicide par jour dans les prisons françaises surpeuplées, résultat d’une pénalisation à outrance, elle décide d’améliorer le sort des prisonniers en installant des interphones dans les cellules.

On dit que la justice est aveugle, mais avec notre Garde des Sceaux qui reste sourde aux différents appels d’un pouvoir judiciaire en crise d’identité, c’est un total manque de correction qui se profile à l’horizon.