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Que du plaisir?

Lundi 10 février 2014

Wesley Fofana

Que du plaisir en ce dimanche pluvieux en regardant une équipe du XV de France qui nous donne envie de regarder du rugby et de vibrer avec nos tricolores. Dès les premières images, c’est fabuleux de sentir à l’instar des Italiens une équipe de France soudée qui chante d’une même voix la Marseillaise. Sans être archi conservateur c’est tellement différent des footeux qui durant la Marseillaise baillent ou font la gueule comme s’ils étaient Papou. Malgré un début calamiteux où Doussain cherche en  vain l’espace entre poteaux on sent les tricolores ultra déterminés qui ne veulent en découdre avec leurs tombeurs de l’an dernier. C’est seulement à la 27e minute que le XV débloque le compteur, égalisé par des Italiens vigilants dans la foulée. Quand tout à coup le match chavire seulement en 10 minutes. A la 43e Wesley Fofana aplatit dans l’en-but “rital”, à la 45e Huget récidive et à la 51e c’est au tour de Bonneval au terme d’une folle chevauchée. La messe est dite 30 à 3, c’est l’humiliation. La fin du match très tendue se conclue sur une volée de marrons et deux cartons rouges. Sursaut d’orgueil, le XV de la botte sauve l’honneur bafoué, alors qu’ils n’avaient pas démérité, mais ce dimanche 9 février ils avaient affronté une équipe de France qui jouait au rugby avec force et plaisir. Terminons par une citation de celui qui a marqué le premier essai, Wesley Fofana qui a déclaré : “On se trouve de mieux en mieux. Chacun sait où il doit aller. Il reste juste des détails à régler, mais je sais que ça viendra.” S’ils continue dans cette veine on n’en doute même pas.

François Hollande, septième Président de la Ve République

Mercredi 16 mai 2012

L’investiture a son étiquette,  son rythme, mais chaque Président de la République y apporte sa touche personnelle. Durant cette  passation de pouvoir, c’est évidement, que François Hollande s’est placé en contre-pied du style de son prédécesseur, en faisant une sorte d’enterrement politique de Nicolas Sarkozy et de son régime. Lors d’une cérémonie tirée au cordeau, pas de famille intempestive, pas de clan qui prend des airs revanchards, pas ou peu de poeples heureuses d’avoir parié sur le bon cheval. Les mots tombent comme des couperets, “simplicité”, “sobriété”, “dignité”. Il semble que François Hollande se soit glissé dans son costume de nouveau Président avec force et détermination pour être celui de tous les Français et pas celui d’un parti. Du reste il n’a pas manqué la veille, lors du au revoir à ses compagnons du PS, de préciser qu’il ne les recevrait pas à l’Elysée lors de dîners parlementaires comme le faisait Nicolas Sarkozy. Son investiture a pourtant été abondamment arrosée, lorsque François Hollande remonte au pas les champs Elysées, sous des trombes d’eau, saluant stoïquement la foule venue l’applaudir, blottie sous des parapluies. Après un repas avec quelques anciens ministres socialiste et Jean-Pierre Bel président du Sénat, c’est l’hommage à Jules Ferry et Mari Curie, symboles de de l’école et de la recherche, ses priorités. C’est enfin la visite à la mairie de Paris où l’attende près d’un millier de personnes triés sur le  volet parmi sa famille politique et les poeples qui l’ont soutenu. Avant de s’envoler avec quelques minutes de retard à la rencontre d’Angela Merckel, même pressé par son emploi du temps serré, il n’oublie à aucun moment de saluer la foule à toutes les étapes de cette journée menée tambour battant sur des airs de Marseillaise.