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Riri en mai fait ce qui lui plait

Dimanche 4 mai 2014

Riri en mai fait ce qui lui plait et ce dont elle raffole c’est que’ l’on parle d’elle. En faisant la couverture de Lui ça n’a pas raté, même si ce journal sur la planète terre ne représente moins que quelque chose.  Pour Rihanna c’est un épi phénomène contrairement au journal Lui qui compte sur la renommée de la chanteuse pour booster ses ventes après avoir fait un coup avec la brindille au mois de mars dernier ( voir en cliquant ici)

Dans ce numéro de mars, il était question d’ un couple, Kate Moss certes mais aussi le fameux et sulfureux Terry Ridcharson, qui propose à ses mannequins un shooting contre un coup, et ne cesse de faire la une des journaux à scandales.

Pour ce 7e numéro, Rihanna fut photographiée par l’ex mannequin Mario Sorrenti, napolitain vivant à New York, qui comme par hasard , a lancé sa carrière en photographiant Kate Moss, dont il est proche,  pour la célèbre marque Calvin Klein. Une chose est certaine, ce fils de peintre a su exploiter au mieux le fait que la jeune Barbade ne bronze pas toujours nue comme ses fans l’imaginent. Il a intégré ce zébrage au sein d’une composition très crazy dans un superbe cliché qui du reste fut bien moins exploité par les médias que celui où on la voit “les fesses en l’air” pour reprendre la formule de Dutronc. On découvre une Rihanna paisible, sexy, très différente, pour ne pas dire méconnaissable, bien loin de’image qu’elle ne cesse d’imprimer habituellement pour attirer l’attention. Dans le bref texte livré avec les clichés, on apprend que l’équipe fut très étonnée de trouver non la Badgalriri attendue, mais une fille “souriante, humble, bienveillante et parfois pudique”, une sorte de “bonbon sucré”, très pro, qui se prêta de bonne grâce à un shooting de près de 8h. Franchement tout fout le camp!

En Kate pour LUI

Dimanche 2 mars 2014

J’ai acheté sans avoir les mains moites en toute effronterie le dernier Lui à la face du monde, quel progrès c’est à croire qu’en vieillissant on se bonifie. Il faut dire que la couv ou trônait Kate Moss m’avait interpellé.

. A 40 ans Kate Moss exhibe l’insolence de sa quarantaine flamboyante, une exclu pour Lui clame l’édito « Sympathy for the Brindille » où Frédéric Beigbeder nous en met plein la vue en disant qu’il l’a rencontrée pas moins de plein de fois. Rencontre certes mais pas avec n’importe qui et n’importe où. En Thaïlande,  dans la villa d’un milliardaire russe, au mariage du directeur de la publication du magazine Lui, et il rajoute excusez du peu, « depuis je l’ai revue souvent », sic. Il parle bien entendu de cette bombe de 1,67m  typiquement brithish qui nous fait crier du fond de notre maison de retraite : « A nous les petites anglaises ». L’article, « fille de couverture » à la page inconnue, nous explique que tout n’est que rencontres dans la vie,  on se serait presque douté. Mais ce fut le cas pour elle et tant mieux pour nous. Kate  dès ses 14 ans croise l’agent des mannequins Sarah Doukas. La « brindille va naître » et son fan club avec.

De la couverture 3e de couverture Kate habille ce 5e Lui, de sa blondeur explosive avec un corps de femme qui lui va si bien.

Je déplore une place plus que tenue réservée au dessin dans Lui, alors que Mr Beigberder pleure la disparition d’Alain Aslan, le dessinateur de pin up…Ce magazine dans sa version ancienne a fait vivre et connaître tant de talents qui meurent aujourd’hui, comme l’ami Barbe, non cité, passé à la trappe par la presse actuelle.

Mais je découvre que La Louise, la Bourgoin de la tv et du ciné fait sa page, non sans humour, cette nana aurait-elle tous les talents où connaîtrait-elle tout le monde de la nuit parisienne chébran?

Est-ce un hasard si page 68 on trouve quelques « conseils pour faire de sa garde à vue un moment agréable ». Frédéric B, se paye le luxe de témoigner et revenir sur sa nuit surréaliste au commissariat du 8e qui  a priori a du mal à passer, mais on peut comprendre. Page 72 c’est au tour du frangin Charles qui se commet en politique…Lui serait-il une affaire de famille ?

Non pas seulement, c’est  aussi un beau magazine soigné, manquant de délire graphique certes et ayant fait le choix éditorial d’une belle photo classieuse  pour des bobos parisiens …Sans Paris point de salut semble nous crier cette 5e parution. C’est le journal des amis des amis pour les amis des amis des amis. Mais vraiment Kate en Lui pour Lui et  par Lui c’est un coup de maître. J’ai adoré les trois couv c’est un délice…de la voir la brindille du haut de ses 40ans recto verso, à faire pâlir bien des minettes sur le marché…

Léa Seydoux avec ou sans voile pour Lui

Samedi 7 septembre 2013

Voilà un événement assez inattendu dans une presse papier en déclin, le magazine mythique des années 70 Lui est réédité et vient de sortir en kiosque jeudi dernier. Lui c’était un peu  le Playboy à la française. Il avait été créé en 1963 par Daniel Filipacchi avec les bénéfices de Salut les copains, surfant sur la libération sexuelle de l’époque. le magazine a disparu en 1994 avec l’avénement d’Internet. Les multiples reprises du titre l’entrainèrent petit à petit à devenir un magazine à caractère pornographique trimestriel de 2001 à 2006.

Voilà que le titre est à nouveau acheté par Jean-Yves le Fur, celui même qui avait lancé DS fin 90. Il s’agit pour lui de faire confiance à nouveau à son flair, comme l’avait fait Daniel Filipachi en son temps, voulant un magazine luxueux et international. L’écrivain, réalisateur, personnage de la jet set, Frédéric Beigbeder en devient le rédacteur en chef qui affiche une ambition “esthétique et intellectuelle”.  Ce dernier reconnait que cette nouvelle version de Lui est “un caprice d’enfant gâté”. Pour ce premier numéro exceptionnellement tiré à 350 000 exemplaires, l’incontournable Léa Seymoux “lève le voile”,  mise à nue par la plume de Beigbeder et sous l’objectif de Mario Sorrenti. On ne change pas une formule qui a fait ses preuves, mais voilà cela est-il toujours d’actualité ?