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James Cameron, encore un sommet

Mercredi 28 mars 2012

C’est l’homme de tous les défis et en voici un nouveau à son actif. James Cameron, 57 ans, a plongé lundi 26 mars à 10 898 m dans la fosse des Mariannes au large des Philippines dans le Pacifique. Le cinéaste canadien qui ne perd jamais le nord, après avoir mis 2h36 pour avoir atteint son objectif, y reste 2h 30 et filme en 3D ce qu’aucun humain avant lui n’avait vu. En plus d’avoir fait Titanic; Abyss ou Avatar, le cinéaste est un maître dans le documentaire en 3 D. Voilà un événement qui va non seulement faire date au niveau scientifique mais aussi au niveau cinématographique. Ce Méliès canadien est vraiment un diable dans sa boite verte de 7m de long digne d’une cabine Apollo. A peine sorti de son suppositoire technologique, il twitte : ” Je ne me suis jamais senti aussi bien en touchant le fond. Hâte de faire partager ce que je suis en train de voir”. Il n’y manquera pas du reste puisque déjà les TV et le cinéma sera là pour relayer cet exploit de sa vie ordinaire. Il nous parle encore d’”un endroit très lunaire, très désert, très joli, j’ai eu l’impression de passer d’une planète à l’autre”. Ce un comble de descendre si bas pour atteindre un sommet, décidément James Cameron n’a pas encore fini de nous étonner.

Jean Le Cam a eu très peur

Vendredi 9 janvier 2009

Sauvé mardi dans le Pacifique, Jean Le Cam a raconté non sans humour mais avec beaucoup d’émotion, ses dix-huit heures dans son embarcation retournée. Loin de faire le fanfaron il explique : “Je ne savais pas combien de temps je pouvais rester à l’intérieur.” Comme la trappe d’évacuation était immergée, Le Cam, marin chevronné, savait qu’il ne pourrait pas revenir dans le bateau une fois sorti. “A un moment, j’ai entendu la voix de Vincent, le matin, je me suis demandé si c’était réel. Puis je l’ai entendu une deuxième fois. Donc j’étais sûr qu’il était là. (…) Si tu sors et qu’il n’y a personne, tu es mal !” Il n’a certainement jamais été aussi content de voir son ami Vincent Riou. Les réjouissances sont de courte durée. Juste après le passage du cap horn, Vincent Riou a démâté. Il avait abîmé son bateau en sauvant Jean Le Cam. Au lieu d’ un voilà deux abandons, mais le jeu en valait la chandelle, l’amitié restera la grande gagnante de cette péripétie.