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Une défaite au goût de victoire

Lundi 11 novembre 2013

Même si les All blacks pour l’occasion se sont retrouvés en blanc leur cri de guerre lui ne  s’était pas décoloré et leur jeu fut toujours aussi foudroyant.  Bien que les français n’aient  pas démérité et se sont  battus avec courage, il a manqué cette fulgurance qui semble inée chez les néo-zélandais et se sont inclinés 19 à 26.

Tout commence comme bien souvent par un duel de buteurs sur pénalités, et à ce jeu là Dan Carter est intraitable avec un 100% de réussite. Une chance pour nous il est sorti en deuxième mi-temps.

Parra quant à lui manque deux pénalités er ce sont ces petits détails qui à la fin font de grosses différences. Les français défendent bien, vont même  jusqu’à inquiéter les blacks sur leur ligne d’en but , mais voilà ils n’arrivent pas à faire la différence. C’est justement ce que font  les néo-zélandais qui, dès que les bleus lâchent un peu en intensité de jeu, s’engouffrent et un quart d’heure s’envolent au score en inscrivant deux essais en un clin d’oeil. Les français réagissent bien un marquant un essai à leur tour mais ils n’arriveront pas à égaliser même s’ils pressent les blacks sur leur ligne jusqu’à la dernière  minute. Au terme du match, c’est bien évidement la déception, malgré tout une pointe d’orgueil leur fait lever la crête à nos guerriers d’Ovidie qui n’ont pas joué aussi bien depuis bien des matchs. On n’a pas à rougir de cette défaite parce qu’elle a certainement des accents de victoire à venir.

Une coupe qui nous glisse des doigts une nouvelle fois face aux Blacks

Lundi 24 octobre 2011

Les Blacks emporte cette coupe du monde bien méritée chez eux  8 à 7 face au XV français qui mérite le respect.  Voilà un deuxième trophée pour les Blacks, après celui de 1987, chaque fois devant son public et une nouvelle fois face à la France qui échoue pour la troisième fois en finale. Pourtant les tricolores malgré une grosse pression, ont montré qu’ils savaient jouer au rugby Ils ont non seulement maîtrisé et même inquiété la furie Néo Zélandaise.

Les Français ont tenu la dragée haute à ces Blacks, ce qui en soit est déjà une véritable performance contre la meilleure équipe du monde. Pourtant les All-Blacks n’étaient pas aussi sereins que cela, à l’image de Piri Weepu , véritable âme des Blacks, qui rate tous ses coups de pieds et sort en début de seconde mi-temps. Para séché ne jouera que les 10 premières minutes remplacé par Trinh-Duc qui fait une partie exceptionnelle même s’il a raté un drop où la transformation qui aurait pu donner la victoire.

Si tous les joueurs Français ont bien tenu leur place dans cette partie, on peut souligner la remarquable prestation de Imanol Harinordoquy impérial dans les airs. Cruelle défaite, mais pas plus que celle qu’a connu les Gallois face à nous en demi-finale.

Une finale aux forceps

Lundi 17 octobre 2011

Que doit-on retenir de ce match de demi-finale ?  Nous n’étions pas les favoris loin de là et les bookmakers nous avaient enterrés vivants. Il faut dire que l’on sort avec un drôle de goût dans la gorge au terme d’un match où nous avons été malmenés plus des trois quart du temps. Tétanisée par l’enjeu, l’équipe de France oublie de jouer. Elle revient à ce que nous avions vu et connu avant le match contre les Anglais. Le XV se cherche sans jamais se trouver ni se créer quelques phases de jeux convaincantes. Ces diables rouges nous dominent nous font rôtir en enfer même en infériorité numérique, à quatorze contre quinze, presque tout le match. Un seul manque et il leur est fatal, ils ne transforment rien et sont en panne de buteur. Voilà le seul point fort des Français, Morgan Parra du bout du pied  fait la différence en réussissant tout ce qu’il tente, et assure une minuscule victoire 9 à 8. Comme le dit l’entraîneur au terme du match : “Il convient d’avoir la victoire modeste”, c’est le moins que le puisse dire. Le XV de France déchaine les quolibets de toutes sortes. Le capitaine de l’Afrique du Sud, François Pienaar n’hésite pas à dire que “la France est la pire équipe du Mondial” et le New-Zealand Herald qui n’en rate pas une, titre : “France give final insult” que l’on peut traduire par “insulte à la finale’. La finale rêvée est enfin là.  Nous allons être confrontés  une nouvelle fois les Blacks, mais beaucoup attendent une véritable punition de la part de l’équipe qui a été favorite d’un bout à l’autre de ce mondial. Cette fois-ci les All Blacks ne seront certainement pas quatorze mais au moins seize avec le public Néo- Zéalandais qui mettra le feu, mais rien n’est joué avec des français capables du pire comme du meilleur.

Les bleus peu convaincants contre le Canada

Lundi 19 septembre 2011

Déjà lors de son premier match contre le Japon le XV de France n’avait pas franchement enthousiasmé, surtout quand on a vu les all- blacks à l’oeuvre contre la même équipe. Tout le monde attendait fiévreusement que les bleus passent la surmultipliée, comme l’ont fait les all-blacks lors de leur deuxième match, mais nous fûmes loin du compte. Curieusement on avait l’impressiont que le spectre de la performance irlandaise, qui a crée la surprise en battant les Australiens, planait  sur le début de ce second match. Le Canada, avec ses semi-pros,  victorieux du Tonga certes, pouvait-il inquiéter la France ? Pendant près d’une heure les bleus frileux n’ont dominé que grâce à la réussite des coups de pieds de Morgan Para, ne marquant qu’un essai, au même titre que les Canadiens. C’est uniquement dans les toutes dernières minutes de la rencontre que l’on a eu la sensation de retrouver une équipe souveraine qui a inscrit enfin 3 essais coup sur coup et récolté un point bonus pour sa combativité. Nous pouvons tout de même signaler l’excellent triplé de Vincent Clerc qui a déjà inscrit pas moins de 9 essais en coupe du monde.  Si la France se retrouve à égalité, dans le groupe A,  avec la Nouvelle Zélande, elle est loin d’avoir brillé jusque là. On peut craindre le pire le week-end prochain face aux champions du monde en titre. Il va falloir que Lièvremont trouve enfin la bonne formule et l’équipe optimale, les bleus, cette fois-ci, en aurons sérieusement besoin.