Alain Roche Nalair de rien

Marc Lièvremont est un ancien joueur de rugby à XV et à sept français, ancien sélectionneur de l’Équipe de France de rugby entre 2007 et 2011, né le 28 octobre 1968 à Dakar.

Camille Muffat

Camille Muffat, née le 28 octobre 1989 à Nice et morte le 9 mars 2015 à Villa Castelli en Argentine, est une nageuse française.

Michel Colucci, dit Coluche, est un humoriste et comédien français, né le 28 octobre 1944 à Paris 14ᵉ et mort le 19 juin 1986 à Opio. Fils d’un immigré italien et d’une Française, Michel Colucci grandit à Montrouge. Il adopte le pseudonyme « Coluche » à l’âge de 26 ans, au tout début de sa carrière.

Bernadette Lafont, née le 28 octobre 1938 à Nîmes et morte le 25 juillet 2013 dans la même ville, est une actrice française.

En préambule de ce match, le nouveau Président de la République irlandaise Michael Higgins se fait présenter l’équipe de France.  Premier essai transformé des Irlandais douze minute après le début du match, marque la volonté des verts de maîtriser ce match. Les français subissent le jeu des irlandais sans trouver le moyen de les contrer, se mettant souvent encore très souvent à la faute.

Michalack est incapable de réduire le score grâce aux pénalités et la première mi-temps se termine avec un avantage de 10 points pour les trèfles verts. Les bleus sont pris à la gorge subissent le jeu et la fougue des irlandais.

Morgan Parra remplace Michalack et transforme une pénalité ramenant les français à 7 points. Après une domination meurtrière de la France Louis Picamol marque enfin l’essai libératoire transformé par Michalack. Le terrain se jonche de blessés et les verts sont au bout de leur effectif à 2 secondes de la fin du match.Le dernier quart d’heure a été déterminant et comme l’an dernier les deux équipes se quittent à égalité. Louis Picamoles reste le joueur du match encore une fois.Une chose est certaine, la France n’aura pas cette année encore la cuiller de bois.

Quand Marc Lièvremont évoque les Irlandais ce qui l’a toujours étonné  chez eux , c’est le”… contraste qui existe entre la rugosité des joueurs quand ils sont sur le pré et leur convivialité quand ils sont en-dehors.”

Décidément avec le XV de France nous allons de surprise en surprise et elles sont loin d’être toutes bonnes. Nous avons comme l’impression qu’il se passe quelque chose au sein de cette équipe et de la relation avec son entraîneur, qui nous rappelle malheureusement un goût de déjà vu. Pourtant nous aurions pu croire que le rugby c’était  bien autre chose que le football, mais les coupes du monde semblent ne pas nous réussir en 2011 non plus. Lièvremont et ses joueurs sont-ils toujours en phase? Il est probable que  cette maladresse, qui a voulu que l’on annonce avant la coupe du monde le nom de son remplaçant en la personne de Philippe Saint André, ne soit pas pour rien dans l’ambiance actuelle. Cela n’a pu qu’avoir des répercutions catastrophiques pour la confiance et l’unité du groupe, qui doit être sans faille. La presse après la défaite incroyable face au Tonga (14-9) va  très vite comparer Lièvremont à Domenech, comme un homme en fin de course. Dès à présent le bouc-émissaire est choisi, alors que nous sommes qualifié d’une bien curieuse manière certes,  mais que tout peut être possible. Dimanche lors d’une conférence de presse, nous assistons à la déception en direct du coach qui, après avoir parler de non engagement, constate douloureusement l’éparpillement de son groupe qui le fuit même pour une troisième mi-temps annoncé histoire de resserrer les liens. Il déclare la mine déconfite : …”Pour certains, je ne suis peut-être qu’un entraîneur de PRo D2 absolument pas compétent pour entraîner une équipe du standing de laFrance. Mais je sais me battre….je n’ai absolument pas envie de lâcher. Je suis persuadé qu’on a le potentiel pour battre les Anglais”. C’est certainement vrai, mais faut-il encore y croire et passer cette envie de se battre aux acteurs de la partie.

Trinh-Duc est un joueur de rugby international français d’origine vietnamienne qui évolue comme demi d’ouverture ou centre au sein de l’effectif du Montpellier HR, mais il peut jouer aussi arrière. Après trois ans en équipe de France, le Grand chelem lors du tournoi des six nation de 2010 reste le plus bel exploit de sa carrière. Sélectionné pour la coupe du monde 2011, voilà que l’ouvreur titulaire des bleus, après deux premiers matchs en demi teinte va se retrouver pour la deuxième fois sur le banc de touche remplacé par Morgan Parra. Le Montpelliérain  de 24 ans avec ses 32 sélections et ses 9 essais veut reconquérir son poste et ne pas se satisfaire du statut de remplaçantFrançois Trinh-Duc déclare :” Je suis énervé, mais déterminer à retrouver ma place”. Souhaitons pour lui que ce soit le cas pour le probable quart de finale contre l’Angleterre. Faudrait-il encore qu’il puisse rentrer pour montrer ce qu’il sait faire. Même si son sort est entre les mains de Marc Lièvremont, sa détermination reste sans faille, c’est avant tour un grand compétiteur.

Déjà lors de son premier match contre le Japon le XV de France n’avait pas franchement enthousiasmé, surtout quand on a vu les all- blacks à l’oeuvre contre la même équipe. Tout le monde attendait fiévreusement que les bleus passent la surmultipliée, comme l’ont fait les all-blacks lors de leur deuxième match, mais nous fûmes loin du compte. Curieusement on avait l’impressiont que le spectre de la performance irlandaise, qui a crée la surprise en battant les Australiens, planait  sur le début de ce second match. Le Canada, avec ses semi-pros,  victorieux du Tonga certes, pouvait-il inquiéter la France ? Pendant près d’une heure les bleus frileux n’ont dominé que grâce à la réussite des coups de pieds de Morgan Para, ne marquant qu’un essai, au même titre que les Canadiens. C’est uniquement dans les toutes dernières minutes de la rencontre que l’on a eu la sensation de retrouver une équipe souveraine qui a inscrit enfin 3 essais coup sur coup et récolté un point bonus pour sa combativité. Nous pouvons tout de même signaler l’excellent triplé de Vincent Clerc qui a déjà inscrit pas moins de 9 essais en coupe du monde.  Si la France se retrouve à égalité, dans le groupe A,  avec la Nouvelle Zélande, elle est loin d’avoir brillé jusque là. On peut craindre le pire le week-end prochain face aux champions du monde en titre. Il va falloir que Lièvremont trouve enfin la bonne formule et l’équipe optimale, les bleus, cette fois-ci, en aurons sérieusement besoin.

Voilà une défaite historique face au Australien, jamais les bleus n’avaient encaissé 59 points et 7 essais à domicile. Le pire c’est que jusqu’à la 43e minute rien de cela n’était prévisible. Les Wallabies  s’offrent alors un festival d’offensives et ne font qu’une bouchée des bleus qui tactiquement, physiquement et moralement sont surclassés. Les Australiens signent un humiliant 46-3 en seconde mi-temps. Cela rappelle de mauvais souvenirs, l’époque que l’on pensait révolue où l’hémisphère sud piétinait allégrement ses adversaires du nord. Marc Liévremont assiste à cette débâcle, accablé. Meurtri il ne cache pas son désarroi et confie “Je veux bien assumer cette énorme défaite mais c’est au dessus de mes forces d’expliquer l’inexplicable”. Bien entendu c’est l’heure de la remise en cause des choix des joueurs, de la stratégie et du projet de jeu. Le XV tricolore devra se remettre au plus vite dans le sens du vent de la victoire, la coupe du monde s’annonce à l’horizon, dans neuf mois maintenant.

Un 9e Grand Chelem, voilà une remarquable manière de fêter dignement  le centenaire du XV Français. Même si le tournoi ne pouvait pas échapper aux hommes de Marc Lièvremont, les Anglais s’étaient promis de nous faire un coup de Trafalgar aussi ont-ils joué ce match comme une véritable finale. Un match crispant jusqu’à la dernière seconde, qui a bien failli basculer avec l’entrée  de notre bourreau, Johnny Wilkinson, qui transforme de près de 50 m une pénalité et remet l’équipe à la rose à deux points, 12 à 10, score final. Marc Lièvremont, heureux de conclure son premier Grand Chelem en tant qu’entraîneur avoue : ” J’éprouve du soulagement et de la fierté. On n’a pas maîtrisé grand chose. Était-ce la peur de gagner ?” Ce n’est certainement pas faux, mais les joueurs du XV Français ont fait preuve d’un sang froid remarquable face à une équipe Anglaise déterminée.

Pour une fois que les Français ont droit de jouer avec les mains contre les Irlandais, ils le font plutôt bien. L’ailier du XV du trèfle, Keith Earls déclarait avant la rencontre que : “Si nous l’emportions en trichant, ce serait leur rendre la monnaie de leur pièce”. Pourtant, les joueurs de “la meilleure équipe d’Europe”, selon Lionel Nallet, tenants du titre et détenteurs du Grand Chelem, se sont inclinés, contre toutes attentes, 33à 10 samedi soir au stade de France. Ils ont été dominés et cette fois-ci sans contestation Marc Lièvremont, entraîneur du XV français, réaffirme à la fin du match sa joie et sa fierté, et souligne que la charnière” a été exceptionnelle”. Cependant, il confie : “Vous savez très bien que depuis deux ans on bute toujours sur cette série de trois victoires. Cette troisième victoire, il faudra aller la chercher à Cardiff. Ce ne sera pas simple mais ça sera important.” Allez, on y croit, jamais deux sans trois !