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Sinistre anniversaire japonais

Mardi 11 mars 2014

Voilà un bien triste anniversaire mais aussi un terrible constat, souvent évalué à l’emporte pièce et minimisé que l’on peut faire trois ans après l’accident nucléaire de Fugushima. Suite à un séisme de magnitude 9 et au tsunami dont la première vague mesurait 15 m ont fait que  la centrale nucléaire japonaise subissait un incident de niveau 3, c’est dire qu’elle a été gravement endommagée . L’explosions des bâtiments des réacteurs du 12 au 15 mars 2011 aggrave le tout, le rendant certainement irréversible. Dans ce type d’accident, les retombées sont inconnues, immesurables et ingérables à court terme. Aussi 3 ans après rien n’est réglé ni près de l’être,et a-t-on conscience réellement de la dangerosité du site et des alentours. Une question reste posée, pourra-t-on gérer l’après Fugushima au Japon, et durant cette période qu’adviendra-t-il de tous ces gens qui ont travaillé à la décontamination ou à l’évaluation des dégâts et la prise de tous types mesures. Des aliments et animaux contaminés ont été et sont toujours consommés, naissant, se développant sur des terres qui contiennent la mort larvée. Comme à Tchernobyl, à Fugushima rien n’est près de se régler. Face au prix des risques encourus pour l’obtention de cette énergie et du fait que nos centrales vieillissent, c’est une inquiète bien légitime de la communauté écologique mais pas que qui anime les régions proches des centrales nucléaires françaises. Jouer avec la boite de Pandore est toujours ultra risqué, parce que tout est possible n’importe quand et surtout le pire, en est-on vraiment conscient?

Le nucléaire, non merci

Mercredi 30 mars 2011

Tepco lance un SOS à EDF au CEA et à AREVA, mais est-il déjà pas trop tard ! Le Japon lors du séisme n’a pas voulu en un premier temps de l’ingérence d’un pays étranger, mais là l’heure est plus qu’alarmante, et Tepco ne sait plus comment gérer la crise, et demande de toute urgence une expertises de certains ingénieurs français. Près de 4500 tonnes d’eau on été déversées sur le réacteur 3 pour le refroidir, on craint maintenant des ruissellements radioactifs jusqu’aux rives de l’océan Pacifique. C’est une perte de contrôle totale de la situation et les français expliquent : ” Ils attendent notamment notre expertise sur les traitements des eaux contaminées, après découverte de fuites sur les réacteurs”. Du plutonium a été détecté à 5 endroits différents dans le sol. L’heure est grave pour ne pas dire dramatique à la centrale de Fukushima. Le Vice Président de Tepco est incapable à l’heure actuelle de déterminer une date de sortie de crise, cela durera certainement des décennies. Au moment où bien des pays remette en cause la sécurité nucléaire et pense tout bonnement exclure cette énergie de leur avenir, Areva vient d’annoncer son entrée en Bourse. Décidément en France on se marche sur la tête au quotidien.