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Sinistre anniversaire japonais

Mardi 11 mars 2014

Voilà un bien triste anniversaire mais aussi un terrible constat, souvent évalué à l’emporte pièce et minimisé que l’on peut faire trois ans après l’accident nucléaire de Fugushima. Suite à un séisme de magnitude 9 et au tsunami dont la première vague mesurait 15 m ont fait que  la centrale nucléaire japonaise subissait un incident de niveau 3, c’est dire qu’elle a été gravement endommagée . L’explosions des bâtiments des réacteurs du 12 au 15 mars 2011 aggrave le tout, le rendant certainement irréversible. Dans ce type d’accident, les retombées sont inconnues, immesurables et ingérables à court terme. Aussi 3 ans après rien n’est réglé ni près de l’être,et a-t-on conscience réellement de la dangerosité du site et des alentours. Une question reste posée, pourra-t-on gérer l’après Fugushima au Japon, et durant cette période qu’adviendra-t-il de tous ces gens qui ont travaillé à la décontamination ou à l’évaluation des dégâts et la prise de tous types mesures. Des aliments et animaux contaminés ont été et sont toujours consommés, naissant, se développant sur des terres qui contiennent la mort larvée. Comme à Tchernobyl, à Fugushima rien n’est près de se régler. Face au prix des risques encourus pour l’obtention de cette énergie et du fait que nos centrales vieillissent, c’est une inquiète bien légitime de la communauté écologique mais pas que qui anime les régions proches des centrales nucléaires françaises. Jouer avec la boite de Pandore est toujours ultra risqué, parce que tout est possible n’importe quand et surtout le pire, en est-on vraiment conscient?

Alan Greenspan a perdu la foi, il doute du capitalisme.

Mercredi 5 novembre 2008

Alan Creenspan, l’ancien patron de la Réserve fédérale américaine, de 1987 à 2006, le grand gourou du dollar sans faille, avoue que la crise financière a révélé “une lacune” dans l’idéologie capitaliste. Tout cela le plonge “en plein désarroi”, rien ne vas plus, cet aveux là c’est un peu comme si le Pape clamait haut et fort qu’il avait perdu la foi…” En 2005, j’avais émis des inquiétudes quant aux conséquences néfastes d’une période prolongée de sous estimation des risques” a-t-il affirmé face à une commission parlementaire à Washington, comme s’il faisait un mea culpa publique. “Oui, j’ai trouvé la faille. Je ne sais pas à quel pont elle est significative ou durable…la crise a cependant pris une dimension beaucoup plus grande que ce que j’avais imaginé Le marché du crédit vit un tsunami comme on en voit un par siècle”. Remenber la crise de 1929!

Voilà maintenant nous sommes totalement rassuré il n’y avait plus de vrai pilote dans l’avion, mais seulement une cohorte de traders fous aux commandes. Quoi de plus normal que nous vivions à l’heure actuel une succession de crashs.