Archive pour la catégorie ‘catastrophe’

Intervention déconcertante

Jeudi 7 août 2014

Curieux recyclage du l’ex capitaine du Concordia, il a osé donné un cours de “gestion de la panique” dans la plus grande faculté italienne , La Sapienza. Pour lui l’échouage du Concordia n’est qu’un simple accident. Cette intervention a soulevé un tollé général et le ministre de l’éducation italienne Stefania Giannini  a déclaré : «L’intervention de Schettino est vraiment quelque chose de déconcertant». C’est le moins que l’on puisse dire.

pour en savoir plus sur le naufrage du Concordia cliquez ici ou encore ici

Sinistre anniversaire japonais

Mardi 11 mars 2014

Voilà un bien triste anniversaire mais aussi un terrible constat, souvent évalué à l’emporte pièce et minimisé que l’on peut faire trois ans après l’accident nucléaire de Fugushima. Suite à un séisme de magnitude 9 et au tsunami dont la première vague mesurait 15 m ont fait que  la centrale nucléaire japonaise subissait un incident de niveau 3, c’est dire qu’elle a été gravement endommagée . L’explosions des bâtiments des réacteurs du 12 au 15 mars 2011 aggrave le tout, le rendant certainement irréversible. Dans ce type d’accident, les retombées sont inconnues, immesurables et ingérables à court terme. Aussi 3 ans après rien n’est réglé ni près de l’être,et a-t-on conscience réellement de la dangerosité du site et des alentours. Une question reste posée, pourra-t-on gérer l’après Fugushima au Japon, et durant cette période qu’adviendra-t-il de tous ces gens qui ont travaillé à la décontamination ou à l’évaluation des dégâts et la prise de tous types mesures. Des aliments et animaux contaminés ont été et sont toujours consommés, naissant, se développant sur des terres qui contiennent la mort larvée. Comme à Tchernobyl, à Fugushima rien n’est près de se régler. Face au prix des risques encourus pour l’obtention de cette énergie et du fait que nos centrales vieillissent, c’est une inquiète bien légitime de la communauté écologique mais pas que qui anime les régions proches des centrales nucléaires françaises. Jouer avec la boite de Pandore est toujours ultra risqué, parce que tout est possible n’importe quand et surtout le pire, en est-on vraiment conscient?

Le Concordia se redresse

Mardi 17 septembre 2013

Il aura fallu près de 20 heures pour redresser le Concordia qui gisait sur le flanc depuis plus de 20 mois. Cette opération titanesque est une première compte tenu des dimensions du paquebot, 290 m de long 35 m de large, plus grand que le Titanic. Cette affaire d’après une estimation couterait de l’ordre de 600 millions pour le seul coût de la récupération de l’épave. Il faut dire que 500 ingénieurs et spécialistes ont préparé ce renflouage depuis 1 an maintenant. L’expert en sauvetage de navires, le sud-africain Nick Sloane, responsable du chantier, a déclaré : «Je suis soulagé. Une opération à cette échelle, ça ne s’est jamais fait. C’était un peu les montagnes russes». Il reste à chercher encore les deux corps manquants sur les 32 victimes, avant de remorquer les 114 000 tonnes du Concordia qui sera démantelé. De nombreux habitants de l’île de Giglio n’ont de cesse que d’en finir avec ce tourisme morbide afin de retrouver la tranquillité et la beauté de leur côte,  mais ils en sont encore loin.

La loi des séries pour transport ferré européen

Jeudi 25 juillet 2013

Après la catastrophe ferroviaire de Brétigny,dans la nuit c’est à quelques km de St Jacques de Compostelle qu’un nouveau  train déraille. L’Espagne se réveille à son tour sonnée par ce nouvel accident dramatique. Dès à présent la faute humaine est pointée du doigt avec une vitesse excessive de 180 km alors que  ce tronçon est limité à 80km/h.  A priori un accident qui n’aurait pas pu avoir lieu en France avec le système actuel mis en place, pour freiner un train fou, automatiquement. Le bilan est excessivement lourd, près de 80 morts, 140 blessés, il y a à peine 10 personnes indemnes.  Voilà un nouveau déraillement qui va, bien entendu, à la veille d’une déréglementation  du système ferré européen relancer un débat sur la sécurité.

A la veille des fêtes de St Jacques qui sont annulées, le Pape François actuellement à Rio pour lancer les JMJ, appelle à prier pour les victimes et leurs familles.

Quand les charognards sont à l’affût

Samedi 13 juillet 2013

Comme chaque jour le train intercités N° 3657 reliant la Gare d’Austerliz à celle de Limoges s’élance pour son périple. C”est en traversant la gare de Brétigny-sur-Orge que survient alors un déraillement non encore élucidé. Il semble qu’à ce moment précis,  la gente humaine se divise en deux catégories. Ceux, qui autant que faire se peut, tente d’aider les victimes,  de les secourir et de les réconforter et ceux qui cherchent à profiter du drame, de la panique pour pratiquer d’ignobles larcins. Difficile de trier et c’est certainement pour cela que la police arrive prestement sur les lieux pour délimiter un cordon de sécurité. Si l’on en croit une manchette du Parisien ce matin, dans la horde des badauds ordinaires se glissent une cinquantaine de jeunes qui cherchent à forcer les barrages policiers. Face à une fin de non recevoir, des heurts éclatent et certains parmi le groupe caillassent même des SAMU. Il faut alors faire appel aux CRS pour repousser les assaillants. Cela laisse pantois lors que l’on apprend de sources policières que certains secouristes, journalistes mais aussi victimes ont été dépouillés de leur sacs et de leur téléphones. En plus des hôpitaux, des pompiers des policiers faut-il aussi prévoir l’armée contre ces pillages dignes de zones de non droit. Il y a toujours des charognards qui rôdent quand la mort survient. Le malheur des uns a toujours fait le bonheur des autres et l’on sait bien que l’homme est un loup pour l’homme, mais franchement on a toujours du mal a réaliser le cynisme de certains jeunes actuellement qui n’ont ni foi ni loi. Cela fait frémir.

Sandy tue Halloween

Mercredi 31 octobre 2012

Dans la nuit de lundi à mardi, Sandy joue le trouble fête et une véritable nuit de cauchemars arrive avant la date prévue. L’ouragan frappe de plein fouet la ville de New York qui retenait son souffle, la plongeant en grande partie dans l’obscurité et inondant le sud de Manhattan. Nouveau fléau à New York, qui fait de cette cité d’ordinaire si excentrique une véritable ville fantôme où la statue de la Liberté ère dans le noir privée de la lumière de sa torche. Le bilan actuel est déjà fort lourd, avec 42 morts dont 18 à New York et une rapide estimation de plus de 15 milliards d’euros en dégâts matériels. Mais les dommages collatéraux sont aussi une grosse perte financière pour ceux qui avaient des intérêts commerciaux dans la parade géante organisée, comme chaque année, le 31 octobre à l’occasion de la nuit d’Halloween. Ce sera une première à New York depuis 39 ans et une grosse déception pour plusieurs dizaines de milliers de personnes qui compter défiler, déguisés et grimés. Le doute subsiste toujours pour les 47 000 participants du marathon de New York qui ignorent si la compétition aura bien lieu. Le seul qui sera peut être sauvé par Sandy, c’est le Président Obama, qui a fort impressionné le gouverneur républicain Chris Christie pour sa gestion de la crise et n’a pas manqué de le faire savoir. Rendez-vous maintenant le 6 novembre pour la découverte d’un nouvel Ouragan qui va déferler sur les médias du monde entier, on ne l’a pas encore baptisé, deux noms restent en lice, Obama ou Romney.

Le naufrage d’un système

Lundi 23 janvier 2012

Le commandant Francesco Schettino, 52 ans, avec ses faux airs de Aldo Maccione est le coupable tout désigné pour cette terrible affaire du Costa Concordia.Il est bien évident que tout de suite la compagnie a accusé son officier d’une « incroyable négligence » et d’une « totale incapacité à gérer les phases successives de cette situation d’urgence ». Et pourtant avec le temps faudra-t-il regarder cette affaire certainement avec un autre point de vue. Si cet officier était si incaplable pourquoi l’avoir recruté ? Le système de marine civile est d’avoir un équipage à moindre prix ce qui veut dire souvent des personnels qui ne parlent pas les mêmes langues, peu ou mal payés dont ne peut pas connaître dans des cas d’urgence les réactions. Là elles furent simples c’est sauve qui peu la vie au détriment des passagers. Le capitaine du reste n’a pas eu le choix et sa compagnie devant ses protestations ou ses mises en garde la compagnie persiste : “Nous faisons de la navigation touristique, il faut que les gens nous voient, nous devons nous faire de la publicité et saluer l’île”». Ça ce n’est pas raté, le monde entier maintenant a vu le Costa Concordia, et la compagnie qui l’affrète.