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En toute liberté une légende nous quitte

Vendredi 24 mai 2013

Georges Moustaski s’est éteint paisiblement à Nice hier au soir à l’âge de 79 ans. Il s’est usé petit à petit de ses trop(s). Notre pâtre grec favori était juif errant et libre, pétri  de soleil et de “multiculture”.  A force de fumer, il a tari le fil de sa voix de miel  et, en 2006,il avait dû renoncer à chanter. Son album posthume est le symbole d’une vie, “Solitaire”. Même si le chanteur était adulé et entouré de femmes, il ne fut l’homme d’aucune si ce n’est peut être Yannick qui lui avait donné Pia née en 1954. Cet insoumis, disait souvent que les choses le choisissait, il n’avait pas décidé de devenir chanteur et pourtant le faisait avec un tel talent. Il s’est en allé rejoindre les copains d’abord, comme Brassens, Reggian ou Ferréi mais aussi ces amours comme la môme Piaf pour qui il avait écrit Milord. Ses tours de chants étaient simples, le public chantait pour lui, connaissant tous ses textes par coeur. Celui qui n’avait d’autorisation à demander à personne, surtout pas à sa maison de disque, travaille avec un coeur “gros comme çà”. Il nous quitte le Métèque et s’en va gratter sa guitare au Panthéon de la chanson française  et faire jaillir quelques nouveaux couplets qui vont enchanter les anges.Ciao l’artiste, passe le bonjour à Georges, Léo, la môme et tant d’autres qui t’attendaient avec impatience pour faire le boeuf ce soir chez l’ami Pierre.

Henri-Georges Clouzot, l’enfer du 7e Art

Mercredi 11 novembre 2009

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En 1964, Henri-Georges Clouzot avait choisi Romy Schneider, 26 ans, et Serge Reggiani, 42 ans, pour être les vedettes de l’Enfer. Un projet énigmatique et insolite, un budget illimité, un film qui devait être un “événement” cinématographique à sa sortie. Le film “L’Enfer d’Henry-Georges Clouzot” a été présenté dans la section de Cannes-Classique, dédié aux grands classiques du 7e Art. Ce documentaire réalisé sous forme d’enquête raconte le tournage et conte l’enfer que fut ce projet pour toute l’équipe malmenée par un Clouzot perfectionniste. C’est comme si le film qu’il avait écrit sur une obsession lui était revenu comme un boomerang. Cette œuvre maudite tua son créateur. Cependant Serge Bromberg, directeur du festival d’Annecy depuis 1999, réalisateur et auteur de ce documentaire estime que : “C’était sans doute le film de sa vie”.

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