Articles taggés avec ‘le 7e art’

Mr Alain Resnais tire le rideau entre Césars et Oscars

Lundi 3 mars 2014

Il y a quelques années déjà que sa silhouette dégingandée m’avait inspiré cette caricature d’un grand monsieur du 7e art. Parce sa façon d’être ,l’originalité de son approche cinématographique a élevé cette industrie au rang d’Art. La prestance et le regard vif, l’oeil humide et enjoué pour son clan, il savait être distingué naturellement. Mourir le lendemain des Césars qui l’ont fêté 5 fois et la veille des Oscars, que peut-on rêver de mieux  pour un homme de son envergure. Peu importe tout ce qu’il a fait, une chose est certaine le Cinéma français vient de perdre un de ses grands metteur en scène comme le furent  Demy, Pialat, Truffaut ou Rohmer pour ne citer qu’eux. Il était parmi les cinéastes que la jeune génération honnissait, lui si jeune d’esprit,  parce que son cinéma était trop français, c’est à dire trop théâtral, pas assez américanisé, sans effets spéciaux ou trop intello.

Il était à lui seul un morceau de l’exception française, celle que des grands metteurs en scène outre atlantique, comme Tarantino, adore, en disant autant qu’il le peut que les français sont de grands cinéphiles, un constat auquel faut il peut être mettre un bémol en ce qui concerne la nouvelle génération très mondialisée déjà. J’avais vu Nuit et brouillards et je ne m’en suis jamais remis…mais lui ci, il n’a jamais cessé d’être créatif ce touche à tout n’avait qu’un objectif, innover…Ce grand enfant passionné de 91 vient de nous quitter et laissera un trou dans la toile qui jamais au grand jamais ne se refermera, adieu Mr Alain Resnais.

Terry la lose, le Attila du 7e Art

Samedi 14 novembre 2009

terry-gilliamLe dernier film du regretté Heath Ledger remplacé par Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrel, est sorti enfin le 11 novembre, alors que les Monty Pyton fêtent leurs 40 ans. Ce film d’aventures de 2h02 fut plus que mouvementé. Tout commence par le décès de l’acteur vedette, l’australien Heath Ledger le 22 janvier 2008 en plein tournage.

heath-legderCe film visuellement  époustouflant nous dévoile la folie imaginative du réalisateur Terry Guilliam comme de la troupe du théâtre ambulant “L’imaginarium”. L’illusionniste Docteur Parnasus s’annonce ici comme l’alter ego du réalisateur. De l’imagination de Terry la lose en a eu besoin pour réécrire le script post mortem. Mais les débâcles de Terry sont sans fin. Après le génial making off  “Lost in la mancha”, nous ne savons toujours pas si son adaptation de Don Quichotte, film encore plus fantasque que son héros verra la jour.

johnny-deppJohnny Deep qui  lui a fait faux bon pour les deux films  se propose à nouveau pour tourner  l’éventuelle  reprise du “Don Quichotte” dont Terry Guillam obstiné vient de racheter les droits. Cela promet!

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Henri-Georges Clouzot, l’enfer du 7e Art

Mercredi 11 novembre 2009

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En 1964, Henri-Georges Clouzot avait choisi Romy Schneider, 26 ans, et Serge Reggiani, 42 ans, pour être les vedettes de l’Enfer. Un projet énigmatique et insolite, un budget illimité, un film qui devait être un “événement” cinématographique à sa sortie. Le film “L’Enfer d’Henry-Georges Clouzot” a été présenté dans la section de Cannes-Classique, dédié aux grands classiques du 7e Art. Ce documentaire réalisé sous forme d’enquête raconte le tournage et conte l’enfer que fut ce projet pour toute l’équipe malmenée par un Clouzot perfectionniste. C’est comme si le film qu’il avait écrit sur une obsession lui était revenu comme un boomerang. Cette œuvre maudite tua son créateur. Cependant Serge Bromberg, directeur du festival d’Annecy depuis 1999, réalisateur et auteur de ce documentaire estime que : “C’était sans doute le film de sa vie”.

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“Sérafine” fait un hold up en pleine cérémonie des Césars 2009

Dimanche 1 mars 2009

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Lors de la 34e cérémonie des Césars, “Séraphine” en moins de trois heures rafle pas moins de sept Césars. Meilleur film français de l’année  réalisé par Martin Provost qui empoche au passage avec la complicité de Mac Agdelnour le César du meilleur scénario. L’atrice Yolande Moreau grace à son interprétation de “Séraphine “  est donc sacrée meilleur actrice. Mais quand on sait qu’ensuite le film est sacré pour la meilleure photo, la meilleure musique, et qu’en plus les costumes sont aussi les meilleurs , cela fait un peu rêver. Cela frôle le sans faute. Quand pas moins de 3000 membres de l’académie, soit 30% de la profession sont tombés d’accord pour considéré ce film comme le meilleur, ou du moins un événement du 7e art incontournable en 2009, respect! Il y a rarement de fumée sans feu. A priori, si vous avez raté “Séraphine” à la sortie, une séance de rattrapage s’impose!