Henry se paye Domenech
Jeudi 10 septembre 2009
“Coach, nous aussi on a quelque chose à vous dire. Là, je parle au nom du groupe. Nous aussi, on reste sur notre faim. On s’ennuie pendant vos entraînements. Cela fait douze ans que je suis en équipe de France, jamais je n’ai été dans cette situation”. On ne sait pas comment jouer, où se situer comment s’organiser. On ne sait pas quoi faire. On n’a aucun style, aucune idée directrice, aucune identité…ça ne va pas”. Ce petit laïus a l’avantage d’être clair précis et sans appel. Raymond Domenech se serait alors lancé dans une longue digression tactique. “Depuis que le coach est en place, on a toujours eu des difficultés…”, avait déjà glissé Thierry Henry qui en a vu d’autres et n’a pas grand chose à perdre. Du côté de la Fédération française de Football (FFF), un remplacement de coach semble toutefois exclu, c’est à croire que Domenech a vraiment de très bons amis dans ces rangs directeurs. Ce n’est pourtant pas une première, mais cette fois ci il semble faire l’unanimité contre lui. Maintenant s’il arrive à se sortir de cet impasse et rebondir ce ne sera pas sans faire de casse.




Cette fois, il était du bon côté ! Thierry Henry en troquant son maillot d’Arsenal pour celui du Barça est enfin vainqueur de la Ligue des champions, pour la première fois de sa carrière. J’ai eu “ce qui me manquait” ! Thierry Henry, auteur d’une prestation en demi-teinte, confie avoir dû “serrer les dents” pour jouer, trois semaines après son étirement du ligament croisé postérieur du genou droit. “Finalement je l’ai gagnée ! J’ai attendu si longtemps. Les cinq dernières minutes ont été les plus longues de ma vie”. L’attaquant des Bleus termine la saison avec 29 buts toutes compétitions confondues et avec trois titres : Liga, Copa del Rey, Ligue des Champions. A bientôt 32 ans, Titi, champion dans trois pays différents, entre dans le cercle fermé des joueurs français qui ont gagné les trois trophées les plus prestigieux du football mondial, avec Zinedine Zidane, Marcel Dessailly, Didier Deschamps, Fabien Barthez, Christian Karembeu et Bixente lizarazu, chapeau !