Articles taggés avec ‘Virginie Despentes’

Ils sont nés ou morts un 13 juin

Samedi 13 juin 2015

Eric Tabarly

Le navigateur français, Éric Tabarly est mort le 13 juin 1998 à la suite d’une chute à la mer.

Juan Carlos Navarro

Le joueur espagnol de basket-ball, évoluant au poste d’arrière, Juan Carlos Navarro Feijoo, est né le 13 juin 1980 à Sant Feliu de Llobregat (Province de Barcelone).

Virginie Despentes

L’ écrivaine et réalisatrice française, Virginie Despentes, est née le 13 juin 1969 à Nancy. Elle est également, à l’occasion, traductrice et parolière.

brève du jour

Mardi 27 janvier 2015

Virginie Despentes, avec son livre “Vernon Subutex 1″ (Grasset), devient la première lauréate du prix Anaïs-Nin. Ce prix doté de 3000 euros est une «récompense une voix et une sensibilité singulières, l’originalité d’un imaginaire et une audace face à l’ordre moral» d’après ses créateurs. L’objectif est de promouvoir le livre élu auprès des éditeurs anglo-saxons afin de faire découvrir des auteurs français à l’international.

Après Baise moi, Bye Bye Blondie

Mercredi 21 mars 2012

Un livre ou un film de Virginie Despentes ,c’est toujours un événement à ne pas manquer.  Cette semaine sort sur nos écrans son deuxième long métrage, Bye Bye Blondie, douze ans près Baise moi. Née durant l’année érotique Virginie Despentes sait de quoi elle parle, ayant fait tous les métiers même le plus vieux du monde. Le viol, la pornographie, l’univers lesbien, les drogues et ses délires, les punks et l’enfermement tout cela fait partie de son univers, c’est pour elle une trame où elle tisse avec brio ses mots où ses images. En 2000. Baise moi fut le film qui avait conclue le siècle de violence dans lequel elle est née. Elle avait tapé très fort, surtout là où ça fait mal, en plein dans les yeux. Coralie l’actrice X qui jouait, dans ce road movie très noir, interdit au moins de 18 ans et interdit dans de nombreux pays, s’est suicidée en 2007. La polémique qu’avait soulevé son premier film a fait que ce ne fut pas simple pour elle de réitérer l’expérience long métrage et de  de financer Bye bye Blondie. Pourtant si ce film parle toujours de l’univers lesbien, il est à l’opposé du précédent. Le parti pris de Virginie Despente cette fois ci est tout autre, il s’agit de suggérer et de ne rien montrer. Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart voilà, un casting de charme et de choc, entre deux images, deux tempéraments et deux cultures. Les actrices n’avaient jamais, jusqu’à ce jour, travaillé ensemble et c’est une merveilleuse occasion de les voir sous la direction d’une Virginie Despentes murie et qui continue son parcours hors norme. Vous aimez ou vous n’avez pas peur d’être dérangé, vous avez envie de découvrir un véritable univers, c’est le film à voir cette semaine.

Houellebeck Goncourtisé

Mardi 9 novembre 2010

Nous sommes en pleine période des prix littéraires et le Goncourt reste tout de même un des prix les plus prestigieux de la profession. Après deux nominations vaines et des tas et des tas de polémiques, voilà que l’Académie Goncourt attribue cette année le prix à Michel Houellebecq pour son livre La Carte et le Territoire paru aux éditions Flammarion. Du reste il n’y a pas eu photo, puisqu’il l ‘obtient, dès le premier tour, avec 7 voix sur 9, devant Virginie Despentes et son “Apocalypse des bébés” édité par Grasset. Prix de consolation ou pas, cette dernière empoche, au 11e tour de scrutin, le Renaudot 2010. Depuis des années, face aux journalistes qui n’attendent que ses dérapages, l’écrivain défend mal ses livres. Houellebecq n’a pas beaucoup de prestance, parle bas et articule mal, mais il dérange et certains l’adulent pour ça. Le New York Times le considère comme le “plus grand phénomène littéraire depuis Camus” et selon les Inrocks c’est un “génie”. Notre provocateur, écrivain maudit d’hier, ne s’est autorisé dans ce dernier roman aucune saillie. Voilà peut être un repentir qui et a séduit le jury. Quand Michel Houellebecq reçoit son prix, il a l’air humble et content. Commence peut être pour lui, l’ère d’un emmerdeur emmerdé pour la bonne cause, celle de la notoriété littéraire officielle.