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La guerre des boutons, quand c’est fini ça recommence

Mercredi 14 septembre 2011

La reprise d’une veille recette qui a fait ses preuves et toujours tentante. C’est comme cela que nous allons avoir  sur nos écrans une quatrième version de La guerre des boutons tiré du roman éponyme de Louis Pergaud. Il est pourtant difficile de passer derrière le succès du film d’Yves Robert datant de 1961 qui a eu le prix Jean Vigo et la victoire du cinéma Français. Un remake couleur de 1994 en fit la cruelle expérience et fut un échec retentissant qui n’a laissé aucun souvenir. Cela n’a pourtant pas arrêté  Yann Samuel qui s’y est recollé. Mais le plus curieux, c’est qu’il ne soit pas le seul cette année, à avoir eu la même idée. Hasard du calendrier le 21 septembre sortira à son tour, La nouvelle guerre des boutons de Christophe Barratier, réalisateur des Choristes. Voilà sans doute une excellente  et unique occasion de voir coup sur coup deux approches fort différentes tirées du même roman C’est une première dans l’histoire du cinéma français. Les médias ironisent en lançant ce n’est plus la guerre des “boutons” mais  celle des “moutons” à laquelle nous allons assister. Faut-il choisir ? En ce qui concerne TF1, il ne l’a pas fait, contre toute attente il a participé au financement des deux films. Peut être qu’en sortant d’une salle certains bougonneront :”Si j’aurais su j’aurais pas v’nu”, mais bon nombre ne bouderont certainement pas leur plaisir. Maintenant place à la concurrence et pour les plus gourmands à l’abondance, la guerre des boutons aura bien lieu et l’avantage c’est que quand c’est fini, ça recommence.

Préparez les petits mouchoirs

Mercredi 20 octobre 2010

Celui qui se vouer à devenir cavalier doit renoncer à ses rêves après une mauvaise chute à l’âge de 18 ans et décide de faire le cour Florent. Quelques années après, le voilà aussi à l’aise devant que derrière la caméra. Guillaume Canet avec Les Petits Mouchoirs vient de signer son film le plus personnel. Il avoue,  durant le tournage  ” J’ai été assez obsessionnel, leur demandant de suivre à la virgule près ce que j’avais écrit, imaginé. Je n’ai jamais fait un film avec autant de passion”. Quand il dit leur, il parle des acteurs, ses amis d’aujourd’hui à la ville qui jouent en fait, les amis d’hier. Un vieux rêve, faire un film de potes comme les Copains d’abord (1983) de Lawrence Kasdan ou Un éléphant ça trompe énormément d’Yves Robert (1976). Et bien ses potes, ils sont venus ils sont tous là, Jean Dujardin qu’il connait depuis le CM1, François Cluzet et son épouse Valérie Bonneton, Benoît Magimel et bien entendu sa compagne Marion Cotillard. Il avait tout d’abord écrit le rôle d’Antoine pour lui et en définitif  il l’offre à Laurent Lafitte, après avoir vu son spectacle.Tellement  investi dans ce projet, dès l’écriture du scénario Guillaume Canet a souffert d’une paralysie faciale. Rien n’est laissé au hasard, il pousse le vice jusqu’à réunir tout le casting pendant 5 jours, bien avant le tournage, pour que les acteurs se familliarisent avec les lieux comme s’ils y avaient passé déjà des vacances. Souhaitons pour lui maintenant d’avoir un retour digne de son investissement.