Articles taggés avec ‘Anne Fontaine’

Elle vit son pire cauchemar au cinéma

Mercredi 9 novembre 2011


Il paraît évident  qu’une nouvelle tendance voit le jour dans le cinéma français et plus particulièrement en ce qui concerne les comédies. La semaine dernière nous avons parlé des Intouchables, avec Mon pire cauchemar, il semble que Anne Fontaine boxe dans cette nouvelle catégorie, incompatibilité sociale et culturelle. Cette fois ci c’est la grande bourgeoise cérébrale qui fait peur aux hommes qui ,par la volonté tyrannique d’une amitié d’enfant, se retrouve à coexister avec un prolo, vantard alcoolique et dragueur tout en gueule. Benoît Poelvoorde  s’est dit très impressionné tout d’abord par cette grande actrice qu’il admire depuis toujours, mais chassez le naturel il revient au galop. Cela devient son pire cauchemar, et certainement qu’Isabelle Hupert a dû se remettre en cause dans ce film, déjà question tolérance en décibels. La recette  Anne Fontaine, est de prendre deux acteurs excessivement typés et les faire jouer dans des registres inattendus. Voilà un film à voir encore une fois pour un beau jeu d’acteurs, parce qu’en ce qui concerne l’histoire, cela risque de faire bientôt sucé et resucé jusqu’à la corde.

Et bien mon Coco !

Jeudi 23 avril 2009

audrey-tautouUne critique mi-figue mi-raisin accueille le film d’Anne Fontaine “Coco avant Chanel”. Pour certains, le film rate sa cible, l’aspect révolutionnaire du caractère de Melle Chanel, pour d’autres il est “captivant”. C’est avant tout un film d’acteurs, ou le tandem Tautou Poelewoorde tire avec brio son épingle du jeu. On oserait même dire, que ce film est fait sur mesure , pour le grand talent d’Audrey Tautou, dont la prestation est comparée à celle de Marion Cotillard, dans “La Môme” sic. Le clivage est net. Une partie de la critique comme le “Nouvel Observateur”  rechigne sur ce film qu’il trouve cousu de fil blanc. Quant au “Figaro” il est emballé et ne tarie pas d’éloges, curieux non ? “Exangue et laborieux” ou “captivant” ce sera à vous de choisir. Lire les critiques certes, mais après, parce que rien n’est pire que les idées prêtes à porter !