Articles taggés avec ‘Benoît Poelvoorde’

Encore … Une Histoire d’amour ?

Mercredi 9 janvier 2013

Une histoire d’amour, le titre du premier long métrage de l’actrice Hélène Fillières, cache en fait bien son jeu. Loin d’être une comédie romantique dégoulinante, ce film, inspiré d’un fait divers, narre l’histoire du banquier Edouard Stern mort des suites de jeux sado-masos sous les coups de sa maîtresse, Cécile Brossard, interprétée par Laetitia Casta. Cette histoire Régis Jauffry l’ avait déjà romancée  du point de vue féminin dans Sévère. La réalisatrice, prend le contre pied et parle du mystère de cet homme, mais aussi de l’homme en général, en ne voulant surtout pas faire de ce film un documentaire. Régis Jauffry  très enthousiaste à la vue du film déclare :  “Hélène Fillières n’a pas fait une adaptation, elle a fait un film. Une création, une œuvre où elle s’est plongée tout entière (…) c’est le plus grand hommage qu’elle pouvait rendre à mon roman.” La critique quant à elle reste plus septique, est ce bon signe ?

En tout cas ce fut pour Benoit Poelvoorde le rôle le plus sombre de sa carrière et il a eu beaucoup de difficultés à le gérer.

Le Grand Soir pour aller au cinéma

Mercredi 6 juin 2012

Un film qui a été sélectionné au 65e festival de Cannes c’est déjà un gage de qualité, mais le Grand Soir  signé par le Duo Kerven Delepine  a été visionné dans la catégorie “Un certain Regard”, c’est tout dire. Ce tandem de réalisateurs signe ici leur cinquième film depuis Aaltra en 2004. Un autre couple mais cette fois ci inédit, Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel,   intervient dans cette nouvelle réalisation du duo grolandais. Ce fut pour les réalisateurs, qui les avaient fait déjà apparaître l’un ou l’autre dans leurs précédents films, un véritable challenge de les réunir.

Mais le casting réserve encore des surprises. C’est une première apparition au cinéma de Brigitte Fontaine, qui en un premier temps à refuser le rôle, mais qui a fini par se laisser convaincre d’être “la sorcière qui fume dans la forêt”. Petite anecdote, le vilain “clébard’ qui accompagne Poelvoorde dans l’histoire, est tout le contraire du gentil toutou de The Artist, ce vrai chien à Punk a mordu bon nombre de gens sur le plateau et le premier assistant s’est même retrouvé à l’hôpital. Voilà un film qui ne manque pas d’arguments et de mordant pour aller visionner cette histoire d’hommes en crise en temps de crise, le tout criant de vérité .

Elle vit son pire cauchemar au cinéma

Mercredi 9 novembre 2011


Il paraît évident  qu’une nouvelle tendance voit le jour dans le cinéma français et plus particulièrement en ce qui concerne les comédies. La semaine dernière nous avons parlé des Intouchables, avec Mon pire cauchemar, il semble que Anne Fontaine boxe dans cette nouvelle catégorie, incompatibilité sociale et culturelle. Cette fois ci c’est la grande bourgeoise cérébrale qui fait peur aux hommes qui ,par la volonté tyrannique d’une amitié d’enfant, se retrouve à coexister avec un prolo, vantard alcoolique et dragueur tout en gueule. Benoît Poelvoorde  s’est dit très impressionné tout d’abord par cette grande actrice qu’il admire depuis toujours, mais chassez le naturel il revient au galop. Cela devient son pire cauchemar, et certainement qu’Isabelle Hupert a dû se remettre en cause dans ce film, déjà question tolérance en décibels. La recette  Anne Fontaine, est de prendre deux acteurs excessivement typés et les faire jouer dans des registres inattendus. Voilà un film à voir encore une fois pour un beau jeu d’acteurs, parce qu’en ce qui concerne l’histoire, cela risque de faire bientôt sucé et resucé jusqu’à la corde.

Un film pour émotifs

Mercredi 22 décembre 2010

En réalisant Les Emotifs anonymes, Jean-Pierre Améris livre certainement son film le plus personnel. C’est l’occasion pour lui de mettre en scène une pléiade de maladresses habituelles liées aux inhibitions des hyperémotifs. Le tout donne bien entendu naissance à des scènes plus que cocasses qui nous sont livrées non sans une bonne dose d’humour. Pour lui les véritables héros sont ceux qui communément restent tapis dans l’ombre de peur de s’affirmer. Deux rôles sur mesure pour deux excellents acteurs, Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde qui s’étaient déjà donné la réplique dans Entre ses mains d’Anne Fontaine. Tous les deux se rencontrent dans le cadre d’une chocolaterie, dont il est le gérant et où elle vient chercher du travail. Le cinéaste explique que ce choix coulait de source parce que c’est une gourmandise qui “aide à se sentir mieux, c’est un parfum et un goût liés à l’enfance, et les anxieux en abusent.” Voilà donc une comédie romantique qui ne manque pas de drôlerie, à consommer sans modération comme les chocolats en cette approche des fêtes.

Etre belge et drôle, même ça ne suffit plus!

Jeudi 20 novembre 2008

Je vais vous raconter une histoire belge une fois, qui ne fait rire personne. Benoît Poelvoorde, serait-il devenu le Sami Nacerri belge, une fois? L’acteur belge a été transféré à l’hôpital psychiatrique après avoir embouti trois voitures en stationnement derrière le casino de Namur. L’acteur de 44 ans a été interrogé par la police. Selon le parquet, “il n’était pas en état de conduire, d’une grande nervosité,(mais cela change guère), sous l’influence de substances non identifiées”. Tout cela pour dire qu’il avait fumé la moquette! Il présentait un taux de 1,42 g d’alcool par litre de sang, alors qu’en Belgique le taux toléré est de 0,5 gramme, cette potion magique même chez eux est contrôlé sévèrement. Comme on dit une fois” c’est arrivé près de chez vous”, “le boulet” devra suivre “les Randonneurs ou encore acheter dorénavant “le vélo de Ghislain Lambert” pour se mouvoir.

Les anxiolytiques et l’alcool n’ont jamais fait bon ménage. Il faudra à notre “Astérix” pour fair les jeux olympiques quelques cures de désintoxication pour éliminer toutes les potions magiques illicites.

Comme quoi, on peut être belge une fois , drôle et dépressif;qu’on se le dise!