Articles taggés avec ‘Anthony Hopkins’
Ils sont nés le dernier jour de l’année
Jeudi 31 décembre 2015Ils sont nés l’ultime jour de l’année
Mercredi 31 décembre 2014Noé, du comic-book au film
Dimanche 13 avril 2014Noé est à voir sur vos écrans. Pour réaliser ce film Daren Aronofsky a eu besoin d’un déluge de dollars, puisque le budget est 2 000 fois plus important que son premier film Pi, soit près de 130 millions de dollars.Cette fiction est l’adaptation d’un comic-book,”Noé, pour la cruauté des hommes”, paru en 2011 en France, dont le réalisateur était co-auteur. Le co-scénariste du film, John Logan, était aussi celui de Gladiator, film qui a offert à Russel Crowne, qui interprète ici Noé, une reconnaissance mondiale.
Petit détail amusant Russel Crowe a demander au pape François via twitter de visionner le film en assurant à sa sainteté que le message du film est : “puissant, fascinant et vibrant.” Même si la rencontre avec François a été annulé, l’acteur néo-zélandais à tout de même assisté à l’audience générale du pape place St Pierre de Rome, il n’y a que la foi qui sauve. Il faut dire que les spectateurs croyants n’ont pas hésité à faire pleuvoir un déluge de critiques face à la vision hollywoodienne de la genèse peu conforme à leur propre vision. La cible particulière de leur courroux n’est autre que Noé le personnage principale de ce péplum fictionnel.
Bien évidemment c’est de la grosse artillerie hollywoodienne, mais pourquoi bouder un grand spectacle avec des acteurs de talents, comme les magnifiques Jennifer Connely et Emma Watson qui a bien grandi. Reste les valeurs sures, comme Nick Nolte et l’incomparable Anthony Hopkins et sa longévité digne de Mathusalem qu’il interprète dans ce projet audacieux. A savoir aussi qu’en parallèle de ce film, sera organisée, à la galerie de New York City, une exposition qui mettra en vedette 50 artistes.Les producteurs d’Hollywood restent tout de même les promoteurs d’une incroyable machine à spectacle et après eux, le déluge.
Les retraités extrêmement dangereux sont de retour
Mercredi 28 août 2013
Voilà comme souvent un volet 2 de Red (Retraités Extrêmement Dangereux) film de Robert Schwentke qui a eu un succès aussi inattendu qu’estimable, compte tenu de son petit budget. Dean Parisot le nouveau réalisateur de Red 2 retrouve plusieurs acteurs du volet 1, comme Bruce Willis, John Malkovich, Mary-Louise Parker ou Helen Mirren et renforce ,compte tenu de moyens plus importants, son casting de prestige avec Catherine Zeta-Johns, Anthony Hopkins et Lee Byung-Hun.
Certains crierons encore un film de vieux pour des vieux. Il n’est pas faux que toutes ces têtes d’affiche sont des incontournables d’un cinéma passé pour ne pas dire dépassé. Mais voilà il y a un marché et l’on sait fort bien que les producteurs investissent dans ce qui se vend et se voit sans état d’âme sur l’avenir culturel de tels produits. Nous voilà donc inscrit dans une saga adaptée de la mini-série de comics de Warren Ellis et Cully Hamner qui connaitra de nouveaux opus tant qu’il y aura un public.
Seulement voilà, comme pour le PSG il ne suffit pas de mettre une pléiade de vedettes sur une pelouse ou un écran pour gagner. Dommage qu’autant de grands acteurs se commettent dans ce genre de films commerciaux, mais c’est à ce prix là que l’on avale la pilule, afin de les voir dans des rôles loufoques et drôles.
Anthony Hopkins dans la peau d’Hitchcock
Mercredi 6 février 2013
Les biopics américains se suivent mais ne se ressemblent pas. Autant Lincoln de Steven Spielberg a été porté aux nues par la presse, essentiellement américaine, ce n’est pas le cas pour le Hitchcock de Sacha Gervasi. Pourtant le film avait tous les ingrédients pour fonctionner, mais voilà il semble que le parti pris du réalisateur n’est pas été assez marqué pour faire de ce film une véritable réussite. Doit-on voir là une erreur d’appréciation, le sujet étant trop ambitieux pour un premier long métrage. Au centre de l’histoire, la relation amoureuse entre Alfred Hitchcock et Alma Reville une jeune monteuse, avec qui il restera marié 54 ans. Sacha Gervasi résume leurs rapports ainsi : ” Leur relation à la fois dynamique, complexe, contradictoire, magnifique et douloureuse dépassait le cadre du mariage pour être une véritable collaboration artistique.” Une distribution de qualité apporte à ce film un atout indéniable. Qui pouvait mieux que Anthony Hopkins, même ultra grimé à tel point qu’il en est méconnaissable, interprèter le maître avec son flegme et son humour. Helen Mirren se glisse avec son talent habituel dans la peau de celle qui fut la grande oubliée de l’histoire de la création hitchcockienne, Alma.
Nous aurons aussi le plaisir de découvrir Scarlett Johansson qui joue ici un second rôle, celui de Janet Leigh sauvagement assassinée, dans la scène mémorable de la douche. En effet le film Hitchcock se déroule durant le tournage de Psychose, film culte du “maître du suspense”. Alfred Hitchcock a eu énormément de mal à le tourner face au refus de la Paramount, pour des raisons de censure et de financement. Décidant de l’autofinancer, il coûta 1 million et en rapporta 50. Voilà un film, même s’il n’est pas estampillé chef d’oeuvre, à découvrir pour bien des raisons, déjà pour celle de se faire une idée personnelle et c’est déjà pas mal.
Wolfman, gore et beau
Mercredi 10 février 2010Wolfman est un remake du film culte produit par Universal en 1941, Le Loup-Garou de Georges Waggner, un classique du genre. Après un tournage chaotique, post-prod interminable, la partition de Danny Elfman un temps jetée aux oubliettes, on peut dire que ce film revient de loin. Pourtant il ne manque d’atouts ni d’attraits. Joe Johnston à priori, habitué aux grosses productions (Jumanji, Jurassic Park 3), met en scène pour l’occasion deux monstres sacrés, Anthony Hopkins et Benicio Del Toro. Il a fait appel à Rick Baker, 6 fois lauréat à l’Oscar, le spécialiste du maquillage et des effets spéciaux. Afin que Benicio Del Toro puisse bouger et s’exprimer plus librement on n’a pas utilisé de masque mais il a été grimé pendant trois heures au quotidien. “Gamin, j’ai toujours rêvé d’avoir ces grandes dents”, s’amuse le comédien. Pour couronner le tout un baryton-basse est à la base d’une douzaine de hurlements “viscéraux et terrifiants qui vous glacent le sang.” La critique partagée salue pourtant la volonté de renouer avec les grands mythes cinématographiques. Certains considèrent même que c’est gore et beau, à classer probablement comme un modèle du genre. Pour les inconditionnels, film à croquer à pleines dents.