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Marc Blondel passe la main définitivement

Mercredi 19 mars 2014

Un grand syndicaliste à l’ancienne vient de tirer sa révérence définitivement. Fort en gueule cet amateur de bonne chaire et de tauromachie avait dirigé d’une main de fer le troisième syndicat français FO. Il faut dire que ce fils de militaire, qui avait défendu l’indépendance de l’Algérie, était rentré à Force ouvrière à 20 ans et connaissait donc tous les rouages de la boite. Il portait l’écharpe rouge bien avant Christophe Barbier et n’avait certainement les mêmes idées. On le revoit légèrement bedonnant la gouaille ouvrière qui portait des bretelles franchouillardes tout en fumant tel un capitaliste en poste le cigare comme un de ces patrons qui étaient, du moins en apparence, les ennemis du peuple syndicaliste. Totalement décomplexé, monsieur  se payer le luxe de fumer des havanes Montecristo numéro 3. En 1989 cet anticommuniste avait ravi la place à André Bergeron, un leader historique de FO. Après un quinquennat, voilà 10 ans il se retira. Les politique comme Alain Juppé a qui il mena la vie dure doit se souvenir  de cette phrase  mémorable visant Nicole Notat alors patronne de la CFDT : “Mon boulot, ce n’est pas de faire l’amour avec les premiers ministres.” Son dernier combat il l’a livré à une longue  maladie, mais la faux de la Camarde a eu le dernier mot.

Nouvelles du front, un sommet social

Mardi 16 février 2010

syndical-communLaurent Wauquiez, secrétaire d’État à l’Emploi, a déclaré sur Europe 1 qu’il fallait “remettre sur la direction de l’emploi” les chômeurs en fin de droit, “deuxième sujet majeur” du sommet social avec celui des retraites. Selon lui les “cas les plus durs”, estimés à 200 000 sont ceux sur lesquels “il faut qu’on concentre nos efforts”. Les syndicats attendaient des propositions concrètes sur le dossier chômage. Pour endiguer le chômage longue durée, le président envisage, faute de nouvelles allocations, des formations rémunérées. Pour lui “personne ne sera laissé sur le bord du chemin”. En ce qui concerne le dossier épineux des retraites, il faut certes laisser le temps au temps, ou à un “simulacre de concertations” selon le PS, à condition que le sujet soit impérativement bouclé pour l’automne. Mme Parisot estime que “le problème est bien connu mais n’a jamais été pleinement traité” et “cette réforme ne doit pas être un bricolage”. Pour Bernard Thibault de la CGT, si M. Sarkozy entretient le flou quant au calendrier, “c’est qu’on nous prépare un mauvais coup avec une procédure expresse”. Nicolas Sarkozy fera un nouveau point en avril avec les partenaires sociaux qui, à l’exception de FO, prévoient dès à présent des actions au mois de Mars.