Ségo le retour
Jeudi 21 février 2013
Dans la série on reprend toujours les mêmes et on recommence, après Anne Lauvergeon et jean-Claude Trichet chez EADS, Jack Lang nommé directeur de l’Institut du Monde Arabe à la dérive, voilà Ségolène Royal qui devient vice-présidente et porte-parole de la toute nouvelle BPI (Banque Publique d’Investissement). Il faut dire que depuis que la gauche est au pouvoir Ségolène a pas mal trinqué, en particulier en ratant une place de député à la Rochelle et du même coup le perchoir. Chacun son hochet ou son os à ronger, il ne faut pas décevoir les siens et placer ces pions, une politique qui n’est ni de gauche ni de droite mais générale et attendu. La présidente régionale de PoitouCharente déclare :”Je suis heureuse de pouvoir être utile [...]. J’ai préfiguré cette banque publique dans ma région, je sais que ça marche”. Après le refus du ministère de la Justice et la direction du l’Institut du Monde Arabe, voilà le grand retour sur la scène médiatique et politique après une véritable quarantaine. Ségolène nous la joue à la Beckam en déclarant que cette fonction ne sera pas rémunérée. Peut-on y croire et que cela cache-t-il ? Peut-on imaginer que ce poste ne soit qu’un tremplin ? L’avenir nous l’apprendra certainement sous peu.








Si en 2009 la croissance sera proche de zéro, en revanche, pour Jean-Claude Trichet, le porte-parole des dix grandes banques centrales mondiale (G 10), l’économie mondiale se rapproche ” du moment de la reprise”. C’est ce qu’il a affirmé lundi 9 mars, lors d’une conférence de presse à Bâle. “La plupart des observateurs s’attendent à une croissance négative pour les pays industrialisés” cette année, a précisé Jean-Claude Trichet, à l’issue de la réunion du G10. Cela tranche avec Warren Buffett, qui a qualifié l’environnement actuel de “Pearl Harbor économique”. Les actions ” promptes et avisées” de la Réserve fédérale américaine “ont permis d’éviter le pire”. L’évolution de la situation économique , et notamment l’inflation, “dépendra de la sagesse des politiques gouvernementales”, a-t-il souligné. Mais il ne voit un mieux que “dans cinq ans”. Voici peut être la vision optimiste et pessimiste de la crise, en faisant la moyenne on peut parier sur au moins trois ans de marasme et de galère.