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La violence contre les enseignants une réalité inadmissible

Samedi 15 septembre 2012

Curieusement il semble que l’on découvre une réalité qui malheureusement est de plus en plus fréquente. En effet après avoir déprécié l’image de l’enseignant dans la société, on bouffe de l’enseignant depuis plusieurs décennies, comme l’on a bouffé du curé en début du siècle. Mal payé, mais trop payé pour ce qu’il fait, son image est perpétuellement dégradé, ce mal aimé chronique a vu la gente masculine quitter peu à peu la profession mais avec elle une certaine autorité. Ce n’est pas que les enseignantes ne sont pas sévères oh non c’est qu’elles vivent souvent maintenant dans l’insécurité. La solution, on l’a trouvé, mettre des hommes et des vrais avec des uniformes, ça au moins ça ne rigole pas. Seulement voilà après les enseignants qui canalisaient le foutoir ambiant, maintenant c’est la maréchaussée qui a fort à faire et doit s’armer lourdement ou se promener avec des chiens policiers en groupe. Donc la violence n’est pas un épiphénomène dans l’enseignement, la première violence a eu lieu il y a de cela des années en les privant de toute possibilité de faire valoir leur autorité. Rien ne va plus les jeux sont faits depuis longtemps, mais l’on peut saluer la prise de position de Vincent Peillon auprès des agressés, en disant que l’institution était avec eux …On croit rêver, alors que si souvent cette institution a passé son temps à minimiser les violences, et passée maîtresse en la manière d’ouvrir le parapluie.

La réforme du Lycée après la trêve des confiseurs ou en 2010…

Mercredi 17 décembre 2008

L’annonce du report de la réforme du Lycée couplée avec l’arrivée des vacances de Noël est bel et bien une manière de couper l’herbe sous le pied aux syndicats de Lycéens. L’objectif est d’essouffler ce que certains avaient pris pour un début d’insurrection de la jeunesse française voire européenne. De plus, comme toujours à l’éducation nationale, cette réforme n’a pas les moyens de sa politique, surtout à l’heure où 13 500 postes sont supprimés au budget 2009.

Entre les “désobéisseurs de l’Héraut, les réveillons revendicatifs…Xavier Darcos fait l’objet d’une montée de “jacqueries” dans plusieurs domaines et l’Elysée aurait voulu éviter le syndrome Allègre à ce protégé de Nicolas Sarkozy.