Articles taggés avec ‘Michel Hazanavicius’

Quelques brèves

Mercredi 26 novembre 2014

Un des disques les plus attendu de l’année est celui de Laurent Voulzy et d’Alain Souchon qui signe un album celui  de leurs 40 ans d’amitié.

Depuis si longtemps ils composaient  en couple, utilisant les mots de Souchon sur les mélodie de Voulzy. Jamais à ce jour ils n’avaient encore enregistré un album en duo, voilà une chose de faite. Ils préparent une tournée en France qui commencera mi avril 2015.

Sur les écrans cette semaine The Search le dernier film  de Michel Hazanavicius le réalisateur de The Artist

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The Search par le réalisateur de The Artist

Mardi 18 novembre 2014

Le dernier film de Michel Hazanavicius, The Seach, se passe en 1999 pendant la seconde guerre de Tchétchénie. Ce sont quatre destins que la guerre amène à se rencontrer

C’est avant tout la rencontre d’un jeune garçon, fuyant dans un flot de réfugiés après l’assassinat de ses parents, avec Carole . Cette chargée de mission de l’union européenne, interprétée par Bérénice Bejo,va petit à petit le ramener à la vie. Le réalisateur nous montre la guerre à l’échelle humaine dans tout ce qu’elle a d’horreur au quotidien. Ce film a été en compétition à Cannes 2014 et reçu un accueil de la presse très mitigée. Pour le réalisateur de The Artist ce fut certainement une déconvenue mais ce n’est pas à tous les coups que l’on fait mouche. Quant au public, il est rarement en adéquation avec la critique, alors tous les espoirs restent d’actualité.

Barroso a perdu une occasion de se taire

Mercredi 19 juin 2013

Mr Barroso a perdu une bonne occasion de se taire en pérorant au G8 face à Obama en parlant de l’attitude “réactionnaire” de ceux qui prône et se battent pour l’exception culturelle. Comment peut-on en effet à part Mr Barroso ranger au titre de marchandises ordinaires la culture et ses productions. Faut-il que son envie de plaire au géant américain soit vile. C’est un secret de polichinelle de dire que son appétit de poste à l’ONU le rend servile à souhait. Comme par hasard cette démonstration a été faite dans un quotidien anglophone – l’International Herald Tribune – Celui qui passe pour plutôt centriste et un pro de la langue de bois a sorti le bazooka contre la gauche française, opposant “réactionnaires” aux “libéraux”.

François Hollande , face à cette attaque médiatisée, n’a pas manqué de remettre Mr Barroso à sa place. Bien entendu ce dernier, pour tenter de se justifier, a affirmé que ce n’était pas dirigé contre la France mais en particulier contre Costa Gavras qui était venu défendre le dossier de l’exception culturelle. La France dans sa position se  retrouve isolée et ce n’est qu’un agitant son droit de veto que cette dernière a eu gain de cause, du moins pour l’instant.  Le président François Hollande a bien rappelé  qu’elles étaient ses convictions dans ce dossier : «Je l’ai dit dès le départ et je le dirai à la fin (des négociations avec Washington), il n’est pas question que l’exception culturelle puisse être dans la négociation».

Dans le monde de la culture les réactions sont vives comme celle du réalisateur de The Artist,  Michel Hazanavicius,  qui estime les propos de Barroso comme «navrants». Ce dernier justifie son attaque contre le président de la commission européenne en expliquant : «Ce qui est sûr c’est que dans un marché non régulé, il va être très difficile pour nous d’être compétitif avec le marché américain» qui peut faire des films à «100 millions de dollars et les vendre sur toute la planète». En ce qui concerne Jean-Michel Jarre il n’y va pas par 36 chemins et déclare : que Barroso «mérite une bonne fessée».  Il est une chose évidente, sans l’exception culturelle, c’est la fin de ce que bon nombre de réalisateurs américains, à commencer par David Lynch ou Steven Spielbert, apprécient en France, et le perdre au nom de quoi?  Faut-il dire amen à tout sous prétexte de favoriser sa carrière ? Notre exception est là c’est d’être d’irréductible gaulois et faisons le savoir.

Demain débutera le 65e festival de Cannes, et déjà une polémique.

Mardi 15 mai 2012

C’est demain le grand jour. Les tapis rouges sont de sortie et la charmante Bérénice Béjot sera la maîtresse de cérémonie d’ouverture du 65e festival de Cannes. Parlant aussi bien l’anglais, l’espagnol et le français, l’actrice d’origine argentine qui nous a enchanté dans the Artist et obtenu pour ce film, un César 2012 de la Meilleure Actrice, a donc tous les talents et était tout indiqué pour ce rôle de haute voltige linguistique. Question écriture et pour “faire simple”, Bérénice Béjo a pris contact avec des valeurs sûres en écriture,  les auteurs de “Bref”, la série à succès sur Canal +, voilà qui promet. Même si elle considère qu’elle n’est  ”pas vedette du festival…”  elle aura pourtant  un joli rôle de composition face à un parterre de “4 000 personnes dont la moitié ne parle pas un mot de français” rajoute-t-elle. Elle présentera aussi jury de l’année présidé  cette année par Nanni Moretti.

Le  festival n’a pas encore commencé que déjà une polémique est d’actualité. La sélection officielle cette année est exclusivement masculine et  le collectif La Barbe a publié une lettre ouverture dans le Monde pour dénoncer cet état de fait. Le titre est révélateur du contenu : A Cannes, les femmes montrent leurs bobines, les hommes, leurs films. Elle note par ailleurs qu’une seule fois en 1993, la Palme a été attribuée à la réalisatrice Jane Campion. Dans leur lettre  elles rajoutent : “Ne suffit-il pas qu’elles puissent rêver d’être un jour “la” maîtresse de cérémonie de la soirée d’ouverture du Festival!”. Voilà qui certainement ne manquera pas d’intéresser  Bérénice Béjo, qui est à la fois maîtresse de cérémonie et qui a pour compagnon, Michel Hazanavicius, le réalisateur de The Artist ?