Articles taggés avec ‘David Lynch’

Il est né un 20 janvier

Samedi 20 janvier 2024

Omar Sy

Le acteur et humoriste français, Omar Sy, est né le 20 janvier 1978 à Trappes (Yvelines).

Paul Bocuse, né le 11 février 1926 et mort le 20 janvier 2018 dans son Auberge du Pont de Collonges, à Collonges-au-Mont-d’Or, près de Lyon, est un chef cuisinier français.

Benjamin Biolay, né le 20 janvier 1973 à Villefranche-sur-Saône, est un auteur-compositeur-interprète, producteur et acteur français. Il est révélé au grand public en 2000, en composant avec Keren Ann l’album d’Henri Salvador, Chambre avec vue qui comprend notamment la chanson Jardin d’hiver.

David Lynch est un cinéaste, scénariste, photographe, musicien et peintre américain, né le 20 janvier 1946 à Missoula. Il est l’auteur de dix longs métrages sortis entre 1977 et 2006, ainsi que d’une série télévisée notable, Twin Peaks, initialement sortie en 1990-1991 et prolongée en 2017

Gérard Hernandez, de son vrai nom Julio Gerardo Hernández né le 20 janvier 1933 à Valladolid en Espagne, est un acteur, réalisateur, comédien de doublage et auteur français d’origine espagnole.

Lana del Rey, une catin poétesse

Samedi 21 septembre 2013

Connaissez- vous l’une des artistes les plus envoutantes de sa génération. Lana del Rey, de son vrai nom Elizabeth Grant, sorte de poupée glacée de 26 ans, véritable paradoxe vivant, a su cliver l’opinion publique comme personne depuis Lady Gaga. Dans un article que Match lui a consacré, lors de sa venue à l’Olympia, on pouvait lire : “Elle n’est pas la petite fiancée de l’Amérique, mais sa Lolita, sa catin poétesse”. La scandaleuse s’est fait connaître en chantant “Mon sexe a un goût de Pepsi- Cola”. La célébrité arriva avec sa chanson Video Games qui bénéficia des meilleures critiques. Le titre est placé dans les meilleurs singles 2011 et son clip est visionné plus de 15 millions de fois. Elle sort aussi un single pour la bande originale de Gasby le Magnifique; Young and Beautiful qui s’est vendu à 650 000 exemplaires. Les polémiques ne manquent pas à son sujet, la principale est celle concernant ses lèvres  on lui reproche d’avoir eu recours à la chirurgie esthétique et d’encourager la mode duck face. Des journalistes voient en elle une véritable héroïne de David Lynch. On aime ou pas, mais c’est une voix et un look à découvrir rien que pour se faire une idée.

Barroso a perdu une occasion de se taire

Mercredi 19 juin 2013

Mr Barroso a perdu une bonne occasion de se taire en pérorant au G8 face à Obama en parlant de l’attitude “réactionnaire” de ceux qui prône et se battent pour l’exception culturelle. Comment peut-on en effet à part Mr Barroso ranger au titre de marchandises ordinaires la culture et ses productions. Faut-il que son envie de plaire au géant américain soit vile. C’est un secret de polichinelle de dire que son appétit de poste à l’ONU le rend servile à souhait. Comme par hasard cette démonstration a été faite dans un quotidien anglophone – l’International Herald Tribune – Celui qui passe pour plutôt centriste et un pro de la langue de bois a sorti le bazooka contre la gauche française, opposant “réactionnaires” aux “libéraux”.

François Hollande , face à cette attaque médiatisée, n’a pas manqué de remettre Mr Barroso à sa place. Bien entendu ce dernier, pour tenter de se justifier, a affirmé que ce n’était pas dirigé contre la France mais en particulier contre Costa Gavras qui était venu défendre le dossier de l’exception culturelle. La France dans sa position se  retrouve isolée et ce n’est qu’un agitant son droit de veto que cette dernière a eu gain de cause, du moins pour l’instant.  Le président François Hollande a bien rappelé  qu’elles étaient ses convictions dans ce dossier : «Je l’ai dit dès le départ et je le dirai à la fin (des négociations avec Washington), il n’est pas question que l’exception culturelle puisse être dans la négociation».

Dans le monde de la culture les réactions sont vives comme celle du réalisateur de The Artist,  Michel Hazanavicius,  qui estime les propos de Barroso comme «navrants». Ce dernier justifie son attaque contre le président de la commission européenne en expliquant : «Ce qui est sûr c’est que dans un marché non régulé, il va être très difficile pour nous d’être compétitif avec le marché américain» qui peut faire des films à «100 millions de dollars et les vendre sur toute la planète». En ce qui concerne Jean-Michel Jarre il n’y va pas par 36 chemins et déclare : que Barroso «mérite une bonne fessée».  Il est une chose évidente, sans l’exception culturelle, c’est la fin de ce que bon nombre de réalisateurs américains, à commencer par David Lynch ou Steven Spielbert, apprécient en France, et le perdre au nom de quoi?  Faut-il dire amen à tout sous prétexte de favoriser sa carrière ? Notre exception est là c’est d’être d’irréductible gaulois et faisons le savoir.

Le cinéma hollywoodien et ses risques d’implosion

Vendredi 14 juin 2013

Lors d’une conférence à l’Université de Californie du Sud, George Lucas et Steven Spielberg, deux ténors Hollywood font un bilan dramatique de l’industrie cinématographique américaine à ce jour. Ils ne font que confirmer ce que nous savions depuis longtemps, c’est que seul l’argent motive les studio, la découverte de talents et les choix créatifs sont écartés, totalement ignorés et du coup le cinéma n’a plus qu’un passé manque cruellement d’avenir. Spielberg déplore ces choix et déclare : “que les studios préfèrent produire un seul film à 250 millions de dollars de budget plutôt que de se risquer à produire plusieurs films originaux et «décalés».

Cette prise de conscience est d’autant plus louable que ces deux metteurs en scènes font parti de ceux qui sont encore produit en partie par la machine hollywoodienne. C’est comme cela que petit à petit David Lynch s’est retrouvé à la porte et ne fait plus de films suite à la suite de l’échec cuisant de son dernier film Inland Empire. Pour ces deux grands cinéastes, c’est une évidence que cette machine hollywoodienne va directement vers l’implosion. Pour Lucas c’est simple :«Il y a aura moins de cinémas, y aller coûtera 50 ou 100 dollars, comme une place à Broadway ou pour un match de foot. Les gros films resteront à l’affiche pendant un an, comme les comédies musicales. Tout le reste, les petites productions, finiront sur le petit écran». Il est déjà demandé 25 dollars pour aller voir Iron Man, quant à Lincoln qui a été sacré aux Oscars était initialement prévu d’être produit en téléfilm. Une chose est certaine, pour l’instant l’exception française permet encore de réaliser des films d’auteurs et la vieille Europe risque à terme d’attirer les grands réalisateurs américains mis sur la touche. C’est sans doute ce qu’à pressenti Luc Besson et la création de ses studios à St Denis….

Dennis Hopper, une étoile qui s’éteint

Lundi 31 mai 2010

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Après avoir brûlé sa vie et s’être battu des mois contre un cancer de la prostate, Dennis Hopper vient de s’éteindre à l’âge de 74 ans dans sa propriété de Venice, en Californie. Homme haut en couleur, drogue, alcool, tabac et femmes, rien ne semblait altérer son masque de jeune premier échappant aux sévices du temps. Peintre et photographe reconnu, il possédait une fantastique collection qu’il avait su constituer en étant l’un des premiers acheteurs de Jean-Michel Basquiat, Roy Lichtenstein ou Andy Warhol. Acteur émérite dans plus de 150 films, ami de Sean Penn et Jack Nicholson, il tourna avec les plus grands comme Win Wenders dans l’Ami américain, Francis Ford Coppola dans Apocalypse Now ou David Lynch pour Blue Velvet. Il fut encore le réalisateur du cultissime Easy Rider entre autres. Le 26 mars dernier, à Los Angeles, l’acteur reçu  son étoile sur le “Walk of Fame”, cet fut sa dernière apparition publique. Né le 17 mai 1936, mort le 29 mai 2010, une partie de la mémoire culturelle des États-Unis vient de pâlir au firmament.