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Au Sénégal élection présidentielle de tous les dangers

Dimanche 26 février 2012

Abdoulaye Wade 85 ans compte bien se succéder pour la troisième fois aux élections présidentielles. Depuis fin janvier on peut enregistrer des mouvements de violence d’une opposition qui conteste la nouvelle candidature de celui que l’on nomme « le vieux ». Voilà qu’un des rares pays qui n’a pas connu de coup d’Etat, Abdoulaye Wade modifie la constitution à son profit et quelque part prépare la succession de son fils Karim Wade actuellement à la tête d’un super ministère. Le présent sortant est opposé à 13 candidats dont le socialiste Ousmane Tanor Dieng et l’ancien Premier ministre Macky Sall. Un avantage pour Abdoulaye Wade l’opposition se bat en ordre dispersé, même s’ils n’ont qu’un seul mot d’ordre : « Tout sauf Wade ». Aujourd’hui 5,3 millions de Sénégalais vont trancher, et la communauté internationale a demander que la participation à l’élection se passe sans violence.

Au Sénégal rien ne va plus

Jeudi 2 février 2012

Les élections présidentielles du Sénégal se préparent sur fond d’émeutes. Abdoulaye Wade,85 ans, président actuel du Sénégal brigue une troisième mandat au grand dam de la jeunesse sénégalaise qui soutenait le chanteur Youssou N’Dour dont la candidature a été invalidée et qui a déposé un recours. Des émeutes secouent le pays et plus particulièrement Dakar où la jeunesse est descendue dans la rue. On peut déjà dénombrer un mort et des dizaines de blessés. L’indigence de la presse gouvernementale est à faire honte à la profession journalistique. Seul L’OBS, le journal de Youssou N’Dour , ose titrer ”Wade , le règne des croque-morts”. Mais voilà le chanteur a déclaré samedi à Dakar qu’il a été « malmené » par des policiers et que sa vie serait menacée. Quant au président Abdoulaye Wade, il reste stoïque et profite de la cérémonie de remise du «grand prix du chef de l’Etat pour la promotion de la femme»  dire que les turbulences notées ne m’ébranlent pas.  «Ce n’est qu’une brise, un vent léger qui secoue les feuilles des arbres. Un ouragan ne secouera jamais le Sénégal», dit-il avec conviction. Encore une fois une élection africaine qui va finir dans un bain de sang, cela devient malheureusement un lieu commun sur ce continent.

L’Iran libère Clotilde Reiss, mais à quel prix ?

Lundi 17 mai 2010

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Les coïncidences font certainement bien les choses, mais le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a beau affirmer haut et fort qu’il n’y eu “aucun marchandage”, nous restons dubitatif. Il faut dire qu’il est bien délicat de démentir Nicolas Sarkozy qui avait lancé en septembre dernier : “Est-ce que vous croyez que je suis homme à aller échanger l’assassin de Chapour Bakhtiar contre une jeune étudiante française dont le seul crime est(…) d’aimer la civilisation perse ?” Il semble pourtant que oui ! Même si le jeu en valait la chandelle pour Clotilde Reiss, la France aurait cédé certainement au chantage iranien. Pour mémoir, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad ” n’hésitait pas à rapprocher le sort de la jeune femme à celui d’Iraniens en prison en France depuis plusieurs années.” Il semble que des émissaires présidentiels furent déterminant dans la transaction, puisque le président français a salué ” tout particulièrement le président du Brésil, Lula da Silva, le président du Sénégal, Abdoulaye Wade et le président de la Syrie, Bahar al Assad, pour leur rôle actif” dans le dossier. Que la libération de Clotilde Reiss ait fait l’objet d’un marchandage, comment en douter ? Du reste sa détention avait-elle un autre objectif ?