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Ahmadinejad au sommet de son art à l’ONU

Vendredi 25 septembre 2009

mahmoud-ahmadinejadMahmoud Ahmadinejad a livré un de ses discours dont il a le secret devant les Nations Unies, mercredi soir à New York. Le Président iranien s’est livré à un long réquisitoire contre l’état actuel du monde. Il a estimé que “comme le marxisme, le capitalisme était voué à disparaître. “La grande nation d’Iran est l’un des Etats les plus démocratiques du monde”, ose-t-il affirmer. Il vaut mieux entendre ça que d’être sourd mais l’effet est immédiat, l’ONU se vide  d’une douzaine de délégations dont celles des Etats-Unis , du Royaume-Uni de la France ou du Canada. Ahmadinejad se lance ensuite dans un de ses classiques, l’attaque “contre le régime sioniste” qui “a commis des actes inhumains” à Gaza. Israël, comme attendu, a pratiqué la politique de la chase vide. Tout comme Khadafi avant lui, le Président iranien a dénoncé “le droit injuste” du veto. “Il n’est plus acceptable qu’une minorité domine la politique, l’économie et la culture dans une large partie du monde grâce à ses réseaux sophistiqués, instaure une nouvelle forme d’esclavage et nuise à la réputation d’autres nations”, a-t-il poursuivi, lyrique comme à son habitude. Il parle et donne des leçons de “justice”, lui qui dans son pays agit en dictateur. Nicolas Sarkozy a averti, lors de sa conférence de presse, que  les  Iraniens “commettraient une tragique erreur” en “misant sur la passivité de la communauté internationale” pour poursuivre leur “programme nucléaire militaire”. A bon entendeur salut.

Yes we can!

Samedi 3 janvier 2009

Décidément les États-Unis ne cesseront jamais de nous étonner. Deux personnalités ont marqué de leur sceau cette fin 2008. Tout d’abord Barack Obama, premier président noir des USA qui incarne l’espoir d’un peuple déboussolé en mal de vivre. Mais ensuite Bernard Madoff, un célèbre conseiller en investissement, ancien patron du Nasdaq, arrêté le 11 décembre par le FBI. Cet homme symbolise on ne peut mieux, la “Crise” dans laquelle nous nous engouffrons, et terni un peu plus, l’image bien écornée, du capitalisme sauvage et ses limites. 50 milliards de dollars, c’est le montant évalué de la facture de la fraude Madoff connue sous le nom de “schéma de Ponzi”, la plus grande arnaque de l’histoire de la finance.

Du Kitch à Versailles.

Dimanche 28 décembre 2008

Jean-Jacques Aillagon pour doper les entrées de Versailles, invite pour la première fois, Jeff Koons, le célébrissime artiste américain en France. Ce dernier expose 17 œuvres, aussi monumentales que kitch, dans les ors de la République. Versailles devient pour quelques temps, une annexe de “Disney Land” ou un cabinet de curiosités du capitalisme en crise. Il est plutôt regrettable que le “descendant direct” de Louis XIV porte plainte pour “profanation” et “pornographie”. Cette attaque aristocratique n’a en fait que légitimer le choix des commissaires, les persuadant du bien fondé d’une telle exhibition en ces lieux. A l’avenir, nous pouvons craindre le pire. Pour mériter un tel débat, l’œuvre de Jeff Koons n’est certainement pas à ce point révolutionnaire. Bref beaucoup de vent pour rien !

Alan Greenspan a perdu la foi, il doute du capitalisme.

Mercredi 5 novembre 2008

Alan Creenspan, l’ancien patron de la Réserve fédérale américaine, de 1987 à 2006, le grand gourou du dollar sans faille, avoue que la crise financière a révélé “une lacune” dans l’idéologie capitaliste. Tout cela le plonge “en plein désarroi”, rien ne vas plus, cet aveux là c’est un peu comme si le Pape clamait haut et fort qu’il avait perdu la foi…” En 2005, j’avais émis des inquiétudes quant aux conséquences néfastes d’une période prolongée de sous estimation des risques” a-t-il affirmé face à une commission parlementaire à Washington, comme s’il faisait un mea culpa publique. “Oui, j’ai trouvé la faille. Je ne sais pas à quel pont elle est significative ou durable…la crise a cependant pris une dimension beaucoup plus grande que ce que j’avais imaginé Le marché du crédit vit un tsunami comme on en voit un par siècle”. Remenber la crise de 1929!

Voilà maintenant nous sommes totalement rassuré il n’y avait plus de vrai pilote dans l’avion, mais seulement une cohorte de traders fous aux commandes. Quoi de plus normal que nous vivions à l’heure actuel une succession de crashs.