Articles taggés avec ‘Barack Obama’

Aux États-Unis la guerre médiatique est déjà déclarée entre Bachar el Assad et Barack Obama

Mardi 10 septembre 2013

Suite à l’impasse du G20 sur la Syrie, le chef de la diplomatie américaine est passé à l’offensive. Après avoir obtenu samedi un” soutien politique ” des Européens à une “réponse claire et forte” aux attaques chimiques, John Kerry  a poursuivi dimanche et lundi ses consultations, entre autres auprès de ses homologues de plusieurs pays arabes.

Pendant ce temps , cherchant à passer un message au peuple américain, Bachar el Assad a répondu à une interview de CBS où il a “nié avoir quelque chose à voir dans cette attaque”. Non content de cela, il menace ouvertement les États-Unis et déclare qu’en cas d’attaque : “Attendez-vous à tout”. Quant à Obama qui va vivre une des pires semaines de ses mandatures, il n’a pas hésité à donner 6 interviews aux plus grandes chaînes avant de s’adresser aux américains depuis le bureau ovale de la Maison Blanche. Le vote du Congrès américain est encore très incertain et l’administration Obama n’a plus que trois jours pour convaincre. Cherchant un dénouement politique, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, vient de demander à Bachar el Assad “de placer son stock d’armes chimiques sous contrôle international et ensuite à le détruire”. L’échéance approchant, il semble que les lignes bougent, chaque camp se déclarant une véritable guerre médiatique. Maintenant en ce qui concerne un hypothétique dénouement politique, il reste encore fort à faire.

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 1 septembre 2013

Le parlement britannique désavoue le conservateur David Cameron qui se plie à au vote et accepte de ne pas intervenir en Syrie auprès de son allié naturel les USA

Après une temporisation, maintenant Barack Obama attend le feu vert du Congrès pour intervenir contre la Syrie.

Temporisation d’Obama

Jeudi 29 août 2013

Pour l’instant le président des USA déclare que rien n’a été encore décidé. Il semble que les frappes soient surtout dirigées sur l’opinion publique internationale. Pour Barak Obama, il ne s’agit de ne pas retomber dans les erreurs passées et éviter de créer un nouvel Irak.

Si David Cameron se dit lui aussi prêt à intervenir auprès des Ètats-Unis, il peine à convaincre son parlement. Il s’agit comme pour Barack Obama de produire des preuves irréfutables, et rien ne se passera donc sans les conclusions des émissaires de l’ONU qui rentreront de Syrie durant le week-end.

Quant à François Hollande, qui vient de recevoir Ahmad Jarba, le président de la coalition nationale des forces d’opposition en Syrie, son ton a lui  aussi bien changé, devenant moins martial, même s’il a réaffirmer son soutien à l’opposition de Bachar el Assad. On continue les gesticulations de part et d’autres, mais l’on sent de plus en plus que tout le monde souhaiterait un règlement politique de la situation syrienne sans avoir recourt aux frappes armées dont on est incapable de mesurer les retombées.

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 25 août 2013

L’image de cette semaine est bien entendu celle de la boucherie organisée une nouvelle fois par Bachar el Assad dans la banlieue de Damas, qui n’a pas hésité à utiliser l’arme chimique contre son peuple.

Il est possible que ce sot le déclencheur d’un réaction internationale contre le pouvoir syrien, contournant le véto de Moscou qui bloque toute résolution de l’ONU. Barack Obama, qui a ne veut pas d’un nouvel Irak et a repoussé autant qu’il a pu toute réaction, semble l’envisager actuellement. Pourtant rien n’est encore fait, la prudence est toujours à l’ordre du jour, même si les  USA et ses alliés étudient plus sérieusement toutes les possibilités d’intervenir.

Les espions américains jettent un froid

Lundi 1 juillet 2013

Entre la vieille Europe et la jeune Amérique le torchon brûle. Les relations diplomatiques sont au plus mal. l’UE se réveille ce matin avec la gueule de bois et sent trahie par celle qu’elle a toujours considéré certainement à tord comme son alliée. En affaire pas de quartier, et là c’est une véritable prise de tête qui vient de sortir du chapeau du protégé de Wikileaks. Ce matin les unes européennes tonnent  sur le même la. L’Europe demande à Washington de se justifier face à l’existence de “boites noires” dans les locaux des institutions centrales de l’Union Européenne. L’Europe découvre la face sombre de Barack Obama enfant chéri que l’on a aimé, adoré fut un temps mais qui de plus en plus déçoit à son tour. L’affaire aurait émané de l’administration Bush et de ses acolytes Républicains, cela n’aurait certainement pas tant surpris, mais là c’est le contre pied total avec une opinion publique européenne plutôt pro Obama. Son sourire, son humour et ses chansons ne vont plus aussi bien passer. Le machiavélisme de la machine américaine d’information est au delà de tout avec comme tête de pont pro américaine nos ennemis jurés les Anglais qui se tâtent de plus en plus pour quitter l’UE. S’il s’avère exact que la NSA a vraiment mis sur écoutes les locaux de l’Union Européenne, l’UE, va compromettre singulièrement le rapprochement enclenché au niveau commercial. Pour les socialistes européens l’UE doit absolument hausser le ton. Décidément le second mandat d’Obama n’a rien à voir avec l’angélisme de sa campagne première. Le pouvoir corrompt-il ? De toute façon il nous avait prévenu : “Yes we can”..Dorénavant le message est reçu 5/5.

On comprend mieux maintenant pourquoi la fuite de Edward Snowden, considéré comme un traitre, rende hystérique les services secrets américains. Il est celui par qui le scandale arrive et ses révélations, en tant qu’ancien employé de la NSA, sont déterminantes dans ce dossier.

Boston un nouveau traumatisme pour l’Amérique

Jeudi 18 avril 2013

Après le double attentat de Boston lors du Marathon, l’Amérique est à nouveau sous le choc. L’enquête progresse très rapidement et un suspect aurait formellement identifié mais pas encore arrêté. Mais il s’agit encore de mettre bien des informations au conditionnel, c’est avant tout une grande confusion qui règne encore, deux jours seulement après ce nouveau traumatisme pour les américains. Le FBI a demandé, pour éviter toute surenchère,  d’arrêter de publier des informations non officielles. Barack Obama a reçu une lettre piégée à la ricine, mais les deux affaires semblent ne pas être liées. Le Président est actuellement très choqué et très en colère que projet de loi contre la prolifération des armes soit rejeté par le Sénat. Barack Obama va se rendre ce jour à Boston sous très haute surveillance.

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 27 janvier 2013

Nouvelle investiture de Barack Obama  comme Président des États-Unis

Libération immédiate de Florence Cassez après 7 ans de détention au Mexique

Mitt Romney roi des boulettes

Mardi 18 septembre 2012

Sale coup pour le challenger de Barack Obama à la course à la présidence Américaine en novembre prochain. Une vidéo en caméra cachée pourrait bien coûter cher à Mitt Romney. On le voit lors d’un dîner privé  expliquer qu’  : «Il y a 47% de gens qui sont avec lui, qui dépendent du gouvernement, qui croient être des victimes, qui pensent que l’Etat a la responsabilité de s’occuper d’eux, de leur fournir une couverture maladie, de la nourriture, un logement. Que c’est un droit. Et ils voteront toujours pour ce président. Ce sont les personnes qui ne paient pas d’impôt sur le revenu». Voilà une accusation fort déplacée quand on sait que Mitt Romney paye 15 % d’impôts soit deux fois moins que le taux d’un Américain moyen.  Mais non comptant de ça il rajoute à son dîner, une boulette au cyanure qui risque de l’empoisonner  : «Mon job n’est pas de m’inquiéter de ces gens. Je ne les convaincrai jamais de prendre leurs responsabilités et leur vie en main.” Voilà qui peut le couper net de cet électorat pour qui il n’a que mépris et dédain alors qu’un Américain sur six vit sous le seuil de pauvreté. Voilà une affaire à suivre surtout quand les futurs électeurs auront digéré. Ces dernière boulettes sont certainement à base de trompe d’éléphant, mais les propos de manqueront pas de peser dans la balance de la campagne présidentielle.

Le gouvernement Ayrault déjà au travail

Vendredi 18 mai 2012

Dès son annonce , nous pouvons constater que les engagements que François Hollande avait pris durant sa campagne se dessinent dans la formation du premier gouvernement Ayrault. Tout d’abord une parité totale avec 17 femmes et 17 hommes, une première sous la Ve République, mais aussi autour de quelques piliers un renouveau très fort. Le gouvernement voulu par le Président de la République  est aussi celui de la diversité avec 7 ministres issus de “minorités visibles”. Pour la première fois dans cette nouvelle équipe, où toutes les sensibilités du PS sont présentes,  elle prend les couleurs de la France.

La grosse surprise est venue bien entendu de l’absence de Martine Aubry au gouvernement . Elle déclare comprendre le choix de François Hollande, dans une telle période, et qu’il veuille gouverner avec quelqu’un de proche ce qui est bien normal. Elle dit qu’elle savait depuis  toujours que ce serait Jean-Marc Ayrault. Pour Martine Aubry c’était Matignon ou rien donc elle refuse tout autre ministère  même taillé pour elle, estimant qu’il ne valait pas la mairie de Lille et la présidence de la communauté de commune. Pour mettre fin à la langue de bois, cela vaut certainement mieux pour le début de ce quinquennat. Il est difficile de faire l’impasse sur les relations tendues qu’elle a avec le Président et que leur affrontements lors des primaires a laissé des blessures qui auraient rendu délicat toute cohabitation. Certainement que Martine Aubry sera plus utile, dans la prochaine bataille des législatives, en tant que secrétaire du PS plutôt qu’au gouvernement. Après une suite d’investitures très républicaines dans son ensemble, mis à part le départ en vacances inopiné de Éric Besson ex ministre de l’Industrie mais aussi ex PS. Dès la prise en main de leur dossier à 15h a eu lieu le premier conseil des ministres avant que François Hollande s’envole pour rencontrer Barack Obama accompagné par son ministre des affaires étrangères, le seul éléphant de ce ministère, l’ex premier ministre Laurent Fabius.

Apple est en deuil Steve Jobs n’est plus

Samedi 8 octobre 2011

Steve Jobs, l’emblématique et visionnaire patron de Apple vient de s’éteindre à l’âge de 56 ans. Il avait annoncé qu’il passait définitivement la main en août dernier à son dauphin Tim Cook qui le remplaçait déjà à la tête de la société depuis qu’il avait pris un congé illimité en janvier 2011, pour raison de santé. Les réactions sont excessivement nombreuses à travers le monde entier, et Barack Obama dans un communiqué se dit fort “attristé par la nouvelle” et déclare : “Steve était l’un des grands inventeurs américains, assez courageux pour penser différemment, assez audacieux pour croire qu’il pouvait changer le monde, et assez talentueux pour le faire”. On souligne son génie  et TIm Cook  estime que “Steve laisse derrière lui une société que seul lui pouvait avoir bâtie, et son esprit sera pour toujours la fondation d’Apple”. Mais voilà au moment où tout le monde l’encense, certains osent parler de “dictateur”, et racontent  la peur qu’il engendrait à cause de ses crises de colère et son arrogance. L’un des reproches faits à Steve Jobs était le verrouillage de ses produits afin de rendre l’utilisateur dépendant sous prétexte de le libérer, le paradoxe de ce “visionnaire réactionnaire”. Il est bien évident qu’il n’avait rien d’un philanthrope tout comme Bill Gates qui a dit en apprenant sa disparition : “Steve Jobs me manquera énormément”. Il était avant tout un perfectionniste qui n’avait comme objectif que de tirer ses produits par le haut, ce qui le rendait certainement inflexible et cassant, un être avec qui il était difficile d’échanger. Plus qu’un grand créateur, c’était un grand découvreur doublé d’un chef d’orchestre avec un sens de l’esthétisme hors du commun.