Articles taggés avec ‘Lars Von Trier’

Joyeux anniversaires

Samedi 30 avril 2016

Lars Von Trier

Le réalisateur, scénariste et producteur danois, Lars von Trier, est né Lars Trier le 30 avril 1956 à Copenhague.

Jacques Audiard

Le réalisateur, scénariste et ancien monteur français, Jacques Audiard, est né le 30 avril 1952 à Paris.

Nymphomaniac un film qui décoiffe les aprioris

Jeudi 2 janvier 2014

Après Jo de taxi interprété par Vanessa Paradis, voilà Jo la nymphomane interprétée par charlotte for ever.C’est la troisième collaboration de Charlotte Gainsbourg avec le réalisateur danois Lars von Trier

cette caricature est parue dans mon dernier livre, Nalair fait son cinéma

Avant même sa sortie le réalisateur a su comme souvent créer la polémique au travers d’affiches et d’extraits qui on fait le buzz. Le film dans sa mouture finale était de 5h, ce qui le rendait totalement inexploitable en salle. Comme Lars s’est refusé à le coupé, il laissa cette responsabilité à son producteur Peter Aalbæk Jensen qui décida d’en faire deux volets d’un total de 4h.

Toujours aussi sulfureux, Lars arrive à faire des scènes hard en coupant  le personnage en deux. La partie supérieure est celle de l’actrice ou de l’acteur, la partie inférieure est réservée à des pros du porno.Ce curieux mélange numérique peut être filmé aussi bien en plan large que serré. Il faut savoir aussi que la révélation de ce nouveau film du danois est Stacy Martin, une totale inconnue qui va se faire un nom et n’a pas hésité à donner de sa personne pour ça. Voilà un film qu’il faut voir certainement mais en n’ayant pas d’aprioris défavorables d’entrer. Bonne première toile de l’année…

Cannes c’est fini

Lundi 23 mai 2011

Une palme qui nous laisse sans voix, et surtout sans image de celui qui reste très discret qui est d’une maladivement timide et fuit les caméras tout en la maniant à ravir. Terrence Malick, qui se fait rare,  était favori et l’obtention de cette récompense suprême pour son film the Tree of the life  n’est donc pas une surprise La France n’est pas en mal de récompenses non plus. Au paroxysme de l’émotion,  Maïwenn, tout juste 35 ans,  reçoit le prix du jury, haute distinction, pour cette jeune réalisatrice française pour son dernier film Polisse. Les interprètes féminines des films de Lars Von Trier décidément sont à l’honneur. L’an dernier Charlotte Gainsbourg avait obtenu le prix d’interprétation féminine, cette année c’est au tour de Kristen Dunst pour Melancholia, le jury a intelligemment fait la différence entre l’œuvre du danois et la personnalité controversé du réalisateur. Toute la presse parle de The Artist qui a valu à Jean Dujardin une véritable consécration. C’est un signe fort pour cet acteur français qui crève l’écran sans mots ni couleurs. Pour une fois, au terme du 64e festival, les distinctions ne soulèvent aucune polémique. Le jury, sous la présidence de Robert de Niro, a été très consensuel  dans l’attribution de ses prix. Vive le cinéma et vive le prochain festival qui nous apportera sans nul doute encore une fois une multitude de nouveaux talents et la consécrations des valeurs sures.

Lars Von Trier se fait Hara Kiri à Cannes

Vendredi 20 mai 2011

Décidément ce mois de mai 2011 est riche en rebondissements divers et variés. Si le climat nous joue des tours, il n’est pas le seul.  Même si la sagesse populaire dit : “‘En avril ne te découvre pas d’un fil et en mai fait ce qu’il te plait” , il semble que nos politiques et nos people soient victime d’un véritable coup de chaleur. A la lecture des communiqués et à la vision des vidéos on a du mal  à en croire nos yeux et nos oreilles. Alors que l’affaire DSK monopolise encore tous les médias, à tel point que l’on a la sentiment que  le festival de Cannes devient un épiphénomène, voilà qu’à nouveau Lars Von Trier fait parler de lui.  Tout comme l’an dernier, le sulfureux réalisateur Danois défraie la chronique. On se souvient qu’en 2010, son film Antichrist lui avait valu des sifflets et une mise à la marge retentissante. Pourtant Charlotte Gainsbourg avait obtenu  pour son rôle dans le dit film la palme de la meilleure actrice. Pour continuer, semble-t-il dans sa droite lignée, cette année ce sera son attitude provocatrice et de mauvais goût qui lui vaudra l’exclusion pure et simple de la croisette. Mais quelle mouche l’a donc piqué ? D’ordinaire le réalisateur est absent du festival, prétextant ne pas supporter l’avion. Exceptionnellement  présent pour le 64e festival, c’est lors d’une de ses interviews qu’il lance au détours de son propos, deux phrases qui vont faire l’effet de véritables bombes : “Je comprends Hitler” et “Israël fait vraiment chier”. Décontextualisées, il est évidement  que c’est une intolérable provocation digne d’un Jean-Marie le Pen au sommet de son art. La sanction est immédiate et sans appel, Lars Von Trier est considéré comme personna non gratta et prié de quitter instamment  le festival. Son œuvre quant a elle, Melhancolia, fait toujours toujours partie de la compétition pour briguer la palme d’or.

Cannes c’est aussi “la foire aux commérages”, signé Isabelle Adjani

Mardi 26 mai 2009

alain-resnaisEst-ce vraiment une surprise, ce prix, cousu main, fait sur mesure, qualifié de Prix exceptionnel du Festival de Cannes? Fallait-il consoler Alain Resnais qui, à 87 ans, n’a plus rien à prouver et dit : ” Un film est quelque chose sur lequel on ne réfléchit pas mais qui doit vous entraîner. Je laisse pousser les films comme des herbes folles”. Pour Pascal Mérigeau du Nouvel Observateur “Les herbes folles”, “C’est un peu, en cent minutes, tout ce que le cinéma peut offrir”. Sans aller jusque là, il semblerait que le réalisateur français ait réalisé le film le plus inattendu, le plus créatif et le plus jeune de toute la sélection officielle, mais une nouvelle fois Resnais repart sans palme d’or. Quant à Charlotte, digne fille de son Gainsbarre de père, elle n’a pas fait semblant d’être actrice et décroche le prix d’interprétation féminine non contesté, dans Antichrist de Lars Von Trier, honni de tous. L’actrice de 37 ans a souhaité partager son prix avec le réalisateur et a ajouté : “il m’a permis de vivre d’expérience la plus intense, la plus douloureuse et la plus excitante” jusqu’à présent. Après le grand prix du jury offert au Prophète, grand chouchou de la critique, de Jacques Audiard, il était entendu que la palme d’or allait être attribuée à Michael Haneke, cinéaste autrichien dont Isabelle Huppert est une des actrices fétiches avec Juliette Binoche. Il semble que le 62e festival de Cannes fut fortement marqué par sa présidente, à tous les niveaux, jusque dans le choix de celui ou celle qui remettrait la palme d’or, sans commentaire !

“Antichrist”, conte d’une déprime cinématographiée

Vendredi 22 mai 2009

charlotte-gainsbourgLe cinéaste danois Lars Von Trier est de retour à Cannes pour la huitième fois. Palme d’or pour “Dancer in the Dark” en 2000, il revient en compétition avec “Antichrist”, joué par seulement deux acteurs, Willem Dafoe et Charlotte Gainsbourg. “Je me trouvais dans une profonde dépression, il y a deux ans. C’était dur, et il a été pour moi comme une thérapie, le film est le résultat de cet effort”. Ce film nous plonge dans l’univers sombre du cinéaste danois et conte l’histoire d’un couple bergmanien endeuillé pas la perte d’un enfant. “Antichrist est, je crois, très romantique, proche de l’univers d’Egar Allan Poe”, c’est un peu comme “Le cri de Munch”, mais rien de franchement religieux, du reste “Ma religion, c’est le cinéma”. “Tourner “Antichrist” pour moi, c’était une véritable expérience”, a confié Charlotte Gainsbourg, “C’est quelque chose que je ne revivrai pas de si tôt. Je savais que c’était spécial…De toute façon, je savais bien que les gens détesteraient ! “. Certes le film d’un dépressif en pleine dépression économique a sûrement quelque chose de déprimant. La critique ne pouvait qu’être critique et les spectateurs horrifiés. Mais Lars Von Trier dirigeant Charlotte Gainsbourg, voilà déjà deux bonnes raisons de découvrir une œuvre certainement profondément originale, donc déroutante. Après tout, l’un des objectifs de toute œuvre d’art n’est-il pas de déranger ?