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Les républicains remportent de Congrès américain

Mercredi 5 novembre 2014

Aux États-Unis, les républicains ont remporté les élections de mi-mandat prenant le contrôle du Sénat qui était sous domination démocrate depuis 2006, et confirmant leur majorité à la Chambre des représentants. Cette élection s’était plus ou moins transformée en un référendum pour ou contre Barak Obama qui doit assumé cette défaite. La cohabitation qui attend le président existait déjà avec l’opposition féroce de la Chambre des représentants surtout en ce qui concerne la politique intérieure. Les républicains vont maintenant être tenu de montrer leur capacité à faire changer les choses puisque dès à présent c’est l’élection présidentielle de 2016 qui commence.

Bataille pour la présidence du Sénat

Lundi 29 septembre 2014

L’ex premier ministre brigue la présidence du Sénat

En effet Jean-Pierre Raffarin s’opposera à Gérard Larcher, ex patron du Sénat. Une chose est certaine le Sénat après 3ans revient à droite.

Jean-Pierre Bel (PS) perd donc son poste et décide de mettre un point d’arrêt à sa carrière politique momentanément.

Samia Ghali, un parcours atypique

Samedi 14 septembre 2013

Compte tenu de l’actualité Marseillaise, il est assez fréquent de voir sur les médias nationaux la maire du 8e secteur de Marseille,  sénatrice depuis 2008, faire fi de la langue de bois et parler avec ses tripes. Il faut dire que Samia Ghali a un parcours totalement  atypique, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle a connu une ascension sociale hors du commun qui l’a menée des bidonvilles du côté de Bassens au Sénat. “Les souffrance de mon passé …m’aident à faire de la politique autrement” dit-elle. Pourtant :”Je vis dans la peur que mes enfants soient victimes de la drogue”, avoue-t-elle.  A l’origine de son engagement politique, une professeur de français qui la repère et lui demande de l’accompagner dans une réunion du PS. Sa voie est alors toute tracée, aider ses concitoyens autant que faire se peut, en embrassant la carrière politique. Elle ne jure que par le terrain où elle est fort appréciée parce qu’elle s’investit à fond, n’hésitant pas à mettre les mains dans le cambouis. Cette Marseillaise reste un cri d’alarme pour que les choses ne s’aggravent pas dans sa ville. Pour tenter de faire bouger les lignes elle continue à interpeler rudement son propre camp, quitte à se voir désavouer au sommet. Elle reste encore à ce jour la “dure à cuire” de son enfance. Ce qui fait toute sa différence, c’est qu’elle se bat sans compter pour ce qu’elle croit juste, au risque de se perdre. Mais n’est-ce pas là la vraie fonction d’une personnalité politique ?

Se moqueraient-ils de nos parlementaires ?

Jeudi 27 juin 2013

L’heure de la revanche aurait-elle sonné pour Dominique Strauss Kahn ? Si ce n’est pas le cas ça y ressemble à s’y méprendre. Les Sénateurs ont offert un bâton pour se faire battre et l’ex président du FMI l’a fait avec un humour pince sans rire qui a fait de ce non événement, l’occasion,  à celui qui hier était trainé dans la boue à la une de tous les médias, de montrer qu’in n’avait rien perdu de sa superbe. C’est à mots couverts qui n’a pas manquer de se payer la tête du Président en titre, mais aussi de l’ex, qui pour lui n’ont rien compris à l’économie, d’où une situation catastrophique crée et qui perdure. Professoral, il a donné aux sénateurs qui l’auditionnaient un véritable cours de finance, situation fort jubilatoire à priori aux vues des larges sourires et des bons mots qu’il n’a pas cessé de distiller tout le long de son audition au Sénat.

Quant à Jérôme Cahuzac, il a été auditionné à l’Assemblée Nationale dans le cadre d’une enquête parlementaire sur la fraude fiscale dont il est accusé. Égal à lui même, prêtant serment face aux députés, tout son art fut celui de répondre pour ne rien dire, et il ne manqua pas de le faire avec brio.

En un temps, ils furent choisis parce qu’ils étaient les meilleurs, à priori rien n’a changé.

Un socialiste au plateau

Lundi 3 octobre 2011

Seul candidat de la gauche, majoritaire d’une courte tête au Palais du Luxembourg, Jean-Pierre Bel , 59 ans, élu de l’Ariège  vient d’être d’accéder au “plateau”, nom donné  à une vaste estrade  d’où le numéro un du Sénat préside les séances. Le président a été élu par ses pairs sous la houlette d’un bureau provisoire composé du doyen d’âge du Sénat le communiste Paul Vergès assisté  des six plus jeunes sénateurs en tant que secrétaires.Elu sans surprise avec 179 voix contre 134 pour le président sortant UMP, Gérard Larcher, affaibli pour les 29 voix de Valérie Létard candidate du centre.  C’est le  premier président de gauche du Sénat sous la Ve République. Cet homme d’appareil, chef de file du groupe socialiste, est un illustre inconnu comme très souvent le sont, les présidents du Sénat. Il est connu par les siens pour gérer avec habileté les conflits dans les couloirs de la rue Solférino ou dans ceux du Palais du Luxembourg,  les deux favoris des primaires s’accordaient sur sa candidature, voilà une belle prouesse. En 2008 il avait déjà été opposé à Gérard Larcher, président sortant qui l’avait remporté par 173 voix après une primaire fratricide face à Jean-Pierre Raffarin. Voilà donc une bel revanche pour celui qui semble décidé à modifier l’image du Sénat.

Le Sénat vire à gauche

Mardi 27 septembre 2011

Lors des dernières sénatoriales, c’est un vrai coup de semonce de la part de 70 OOO grands électeurs qui font basculer le Sénat à gauche avec une majorité de 177 sièges sur 348. Voilà un événement qui fera date. En effet, cela faisait 53 ans que la haute Assemblée était un domaine réservé à la droite. A seulement sept mois des élections présidentielles, c’est un véritable camouflet pour la majorité et quelque part un signe d’espoir pour la gauche. Pour Jean-Paul Pièrot dans l’Humanité, cet événement est d’autant plus marquant, ” que les défenses qui maintenaient jusqu’alors le Sénat hors d’atteinte des effets du mécontentement populaire ont cédé”. Pour les éditorialistes qui parlent de victoire “historique” de la gauche au Sénat, “Nicolas Sarkozy aimerait bien “se dédouaner ” de sa responsabilité dans cette déroute. Maintenant il reste l’élection du président, sorte de 3e tour de ces élections. Même si certains trouvent le choix de Gérard Larcher de se maintenir à la présidence “pitoyable” , d’autres, comme Jean-Pierre Raffarin croit en sa victoire. Il sera opposé le 1er Octobre à Jean-Pierre Bel, le favori, président du groupe PS au Sénat ou Catherine Tasca,  première vice-présidente depuis 2008. Cette dernière a annoncé qu’elle se conformerai au choix du PS.

Le sénat met la fièvre dans ses rapports

Vendredi 6 août 2010

Le Sénat lors de son 3e rapport vient d’ épingler Roselyne Bachelot sur sa gestion de la pandémie de la grippe H1 N1. L’enquête porte sur deux interrogations : Y a-t-il eu gaspillage des fonds publics ? Y a-t-il eu collusion avec le groupes pharmaceutiques? Cette enquête porte surtout sur le contrat de juillet août 2009 qui prévoyait 94 millions de doses, dont 50 millions résiliées. Les sénateurs pointent du doigt “l’absence de clause de révision”, s’étonnent de “la confidentialité des contrats”,et surtout de l’absence de garantis quant au calendrier de livraison, qui n’est pour eux que “purement indicatif”. Bien entendu l’opposition, dans son rôle, accuse le gouvernement et particulièrement Mme Roselyne Bachelot ne n’avoir “pas su prendre les bonnes décisions au bon moment” et ne pas avoir non plus procédé à temps aux “révisions nécessaires”. Une question reste : “Pourquoi certains gouvernements ont-ils cédé au chantage de l’industrie pharmaceutique, alors que d’autres ont tenu bon?

Comptons sur Roselyne Bachelot, ministre de la santé, qui certainement fera tout pour ne pas répondre, souhaitant que ce rapport soit enterrer le plus rapidement possible comme bien d’autres.