La Grèce vote à l’extrême
Mardi 8 mai 2012Alors que la France élisait son nouveau président de la République, c’était le temps des législatives pour la Grèce. Quelques onze millions de Grecs étaient appelés aux urnes pour renouveler leur Parlement dans le cas de législatives anticipées. C’est dès à présent l’explosion du paysage politique après une défaite cuisante pour les deux partis au pouvoir qui menaient une politique d’austérité conformément aux demandes de l’union européenne et du FMI. De ce fait, la Grèce rentre dans une période d’incertitude au niveau gouvernemental. Les deux partis au pouvoir, La nouvelle démocratie de droite et le Pakos de gauche, n’obtiennent pas la majorité. Les partis anti-austérité sont les grands gagnants de ce scrutin. Le parlement se radicalise à gauche comme à droite dans ses extrêmes. Et c’est comme cela que l’on voit apparaître pour la première fois, Chryssi Avghi, l’Aube dorée, parti néo-nazi, avec un score de 6,9% obtenant 21 sièges. Le leader de ce parti, encore inconnu il y a deux ans, Nikos Michaloliakos jubilait face à un tel résultat. Ce groupe violent et xénophobe n’a pour militants que des blancs d’origine grecque. La presse grecque a surnommé le leader et fondateur d’Aube dorée, le Führer, et le site de son parti propose des éditions de “Mein Kampf” ou encore “Les Carnets de Turner ” fiction de l’américain William Turner Pierce vantant la suprématie de la race blanche et le massacre de noirs et de juifs. Il faut espérer que ce vote réactionnaire ne soit que conjoncturel, mais le phénomène devient inquiétant puisqu’il semble se généralise comme moyen protestataire contre l’austérité et ses conséquences dans l’union européenne.



 Depuis le 1er mars 2009 Mirek Topolanek  Premier ministre, avait pris la succession de Nicolas Sarkozy à Bruxelles. Une majorité de députés tchèques vient d’approuver une motion de censure contre  son gouvernement et ce dernier a déclaré : “Nous allons respecter l’ordre constitutionnel”. Et la présidence de l’Europe alors  ?  “A l’heure actuelle, la situation n’a pas d’impact sur la fonction de président du Conseil européen assurée par le président du parti le plus important au Parlement”, et ce n’est plus le sien ! L’opposition social-démocrate tchèque nouvellement majoritaire a évoqué la possibilité que le gouvernement actuel continue à gérer les affaires courantes, jusqu’au terme de la présidence de l’UE, en juillet. C’est du jamais vu ! Par ailleurs la Constitution oblige Mirek Topolanek à remettre sa démission au président Vaclav Klaus, qui nommera ensuite une nouvelle équipe. Aucun délai n’est cependant fixé. Donc on prend les mêmes et on continue, nous voilà rassuré. Il arrive parfois que des têtes tombent même en Europe, mais la portée est limitée, la preuve s’il en fallait une.
Depuis le 1er mars 2009 Mirek Topolanek  Premier ministre, avait pris la succession de Nicolas Sarkozy à Bruxelles. Une majorité de députés tchèques vient d’approuver une motion de censure contre  son gouvernement et ce dernier a déclaré : “Nous allons respecter l’ordre constitutionnel”. Et la présidence de l’Europe alors  ?  “A l’heure actuelle, la situation n’a pas d’impact sur la fonction de président du Conseil européen assurée par le président du parti le plus important au Parlement”, et ce n’est plus le sien ! L’opposition social-démocrate tchèque nouvellement majoritaire a évoqué la possibilité que le gouvernement actuel continue à gérer les affaires courantes, jusqu’au terme de la présidence de l’UE, en juillet. C’est du jamais vu ! Par ailleurs la Constitution oblige Mirek Topolanek à remettre sa démission au président Vaclav Klaus, qui nommera ensuite une nouvelle équipe. Aucun délai n’est cependant fixé. Donc on prend les mêmes et on continue, nous voilà rassuré. Il arrive parfois que des têtes tombent même en Europe, mais la portée est limitée, la preuve s’il en fallait une.
