Articles taggés avec ‘l’Europe’

Franchir “la ligne rouge”, et alors ?

Mardi 28 mai 2013

En Syrie, l’emploi par le régime de Bachar el Assad d’armes chimiques est au delà des soupçons pour beaucoup, même si la France cherche encore des preuves irréfutables. Que faut-il de plus pour agir ? Certainement que la moitié de la population soient contaminée et réduite à des hordes de ères d’handicapés pour que l’on comprenne bien, que ce dictateur ne recule devant aucune menace et profite de la division des pays membres de l’ONU pour semer la mort et la terreur. Nous assistons il est bien évident à un nouveau génocide. Il est évident que ce pays est une poudrière, mais la décision des 27, malgré la frilosité de quelques membres, d’armer à partir de cet été la rébellion semble un pas nouveau vers une sanction de la communauté internationale vis à vis de ce régime infanticide. La guerre à pour l’instant fait plus de 100 000 morts. Combien en faut-il encore , pour tenter de faire cesser cette tuerie ?

Il semble que les preuves nous les ayons depuis longtemps, et que “la ligne rouge” soit franchie au quotidien au nez et à la barbe de la communauté internationale, mais l’on souhaite favoriser la recherche de la paix plutôt que d’intervenir aveuglément dans une poudrière à ciel ouvert. Alors attendons en détournant le regard encore quelques mois qu’une hypothétique paix soit signée, que Bachar el Assad négocie sa reddition en sauvant sa peau, et si ce n’est pas le cas nous aviserons. Pendant ce temps le génocide continue, la situation s’enkyste.  Il est bien évident  qu’il n’est pas simple, ONU ou pas, de devenir le gendarme du monde à l’époque où l’extrême droite et les intégristes mettent l’occident à feu et à sang en pleine Crise mondiale.

Il faudrait éliminer bien entendu ce dictateur et faire certainement tomber le château de cartes de ce régime. Mais qui gouverne vraiment ? Qui ose ? Autant de questions qui sont certainement la source du conflit. Bachar est-il encore mettre de son univers ou est-il instrumentalisé par des forces extrémistes qui font de ce combat le terrain d’expérimentation pour des horreurs terroristes planétaires à venir ?

Roman Polanski “le fugitif”

Mardi 29 septembre 2009

roman-polanski

Alors qu’il venait remettre un prix au Festival du film de Zurik, Roman Polanski, sous le coup d’un mandat d’arrêt américain depuis 1978, est arrêté pour une histoire de mœurs.  En 1977 à Los Angeles à la suite de la plainte des parents d’une adolescente de 13 ans, le cinéaste est jugé. Il avait plaidé coupable de “relations sexuelles illégales” et avait écopé d’une peine de 47 jours de prison. Fuyant la sentence fin janvier 1978, Roman Polanski avait pris l’avion pour l’Europe où il vit depuis. Mais l’affaire contrairement à ce qu’il croyait n’était pas classée, même si la victime, Samantha Geimer, adulte depuis, a réclamé l’abandon des poursuites. Âgé aujourd’hui de 76 ans, le cinéaste a été placé en détention provisoire en attente d’extradition. Washington a lancé un mandat d’arrêt international contre Polanski en 2005, faisant fi du recours déposé en décembre 2008 auprès du tribunal de Los Angeles, demandant l’abandon de la procédure courant contre lui. “La Suisse n’a pas subi de pressions des Américains (…) La politique n’a rien à voir là dedans”, a souligné la ministre Eveline Wildmer-Schlumpf. Actuellement le réalisateur est officiellement “fugitif” aux yeux de la justice américaine et le  demeure d’où cette arrestation. Son annonce a provoqué une levée de boucliers de l’intelligentsia culturelle. “Ce n’est pas la justice internationale que nous accusons, c’est la manière dont elle a été utilisée” a lancé Kouchner sur les ondes de France-Inter. Reconnaissons le bon goût Suisse qui arrête son invité.

Mirek Topolanek est tchèque et mat

Vendredi 27 mars 2009

mirek-topolanekDepuis le 1er mars 2009 Mirek Topolanek  Premier ministre, avait pris la succession de Nicolas Sarkozy à Bruxelles. Une majorité de députés tchèques vient d’approuver une motion de censure contre  son gouvernement et ce dernier a déclaré : “Nous allons respecter l’ordre constitutionnel”. Et la présidence de l’Europe alors  ?  “A l’heure actuelle, la situation n’a pas d’impact sur la fonction de président du Conseil européen assurée par le président du parti le plus important au Parlement”, et ce n’est plus le sien ! L’opposition social-démocrate tchèque nouvellement majoritaire a évoqué la possibilité que le gouvernement actuel continue à gérer les affaires courantes, jusqu’au terme de la présidence de l’UE, en juillet. C’est du jamais vu ! Par ailleurs la Constitution oblige Mirek Topolanek à remettre sa démission au président Vaclav Klaus, qui nommera ensuite une nouvelle équipe. Aucun délai n’est cependant fixé. Donc on prend les mêmes et on continue, nous voilà rassuré. Il arrive parfois que des têtes tombent même en Europe, mais la portée est limitée, la preuve s’il en fallait une.