Archive pour la catégorie ‘politique internationale’

On peut rire de tout mais pas avec tout le monde

Lundi 23 décembre 2013

On pourrait commencer ce petit papier, par :”Et ça vous fait rire ?” Bien évidement nous le savions déjà, on peut rire de tout mais pas avec tout le monde. Les plaisanteries Hollandaises ont du mal a passer les frontières …certainement à cause des subtilités de la langue française qui a du mal à s’exporter outre méditerranée. Mais le pire que cela devienne une véritable affaire politique d’État

François Hollande a exprimé ” ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos » sur l’Algérie et « en fera directement part » au président algérien, Abdelaziz Bouteflika, selon un communiqué de l’Elysée publié dimanche 22 décembre. On se marche vraiment sur la tête

Cela fait déjà 5O ans

Vendredi 22 novembre 2013

Pour voir les quelques secondes qui ont fait basculer l’Amérique et le monde entier,  il  y a 50 ans, le 22 novembre 1963,  alors que John Fitzgerald Kennedy était assassinéà Dallas, au Texas il suffit de cliquer sur son portait charge réalisé pour vous. Triste anniversaire d’un homme qui ne cesse d’intriguer 50 ans après…Que dire de plus …Rien aussi restons seulement soft pour l’occasion.

Bien entendu quand on pense à JFK comment oublier Marilyn Monroe…et son Happy Birthday Mr President à voir ici

Malala obtient le Prix Sakharov

Vendredi 11 octobre 2013

En lice pour le prix Nobel de la Paix qui sera décerné aujourd’hui, la jeune pakistanaise Malala Yousafzai a dès à présent reçu hier le prestigieux Prix Sakharov de la part du Parlement Européen. Pour Malala l’actualité est à son comble, puisqu’elle vient de faire paraître  mardi 8 octobre un livre.  Aujourd’hui âgée de 16 ans elle veut consacrer sa vie au combat pour l’éducation des filles au Pakistan. Elle vient de déclarer à la BBC : “Plus tard, je serai une femme politique. Je veux changer l’avenir de mon pays et rendre l’éducation obligatoire”. Celle qui dit s’inspirer de la vie de Martin Luter King ou de Gandhi suit aussi les traces de son père Ziauddin, militant anti Taliban qui a fondé près de 500 écoles privées. Après la tentative d’assassinat de Malala en 2012 qui indigna le Pakistan et le monde entier, cette jeune fille est devenue une véritable icône face au décret religieux des Talibans qui en janvier 2009 interdisait l’école aux filles. Son premier discours après sa guérison elle le réserve au Nations Unis où elle lance un appel aux gouvernements “à assurer une éducation libre et obligatoire à chaque enfant dans le monde”. “Un enfant, un enseignant, un livre et un stylo peuvent changer le monde”. Voilà un destin bien fragile qui s’est forgé sous les balles des extrémistes mais qui a une volonté de fer.

Shutdown aux États-Unis

Jeudi 3 octobre 2013

L’objectif des républicains, hostiles à toute hausse d’impôts, est clair, ils souhaitent revenir sur  l”Obamacare”, une loi votée en 2010 lors du premier mandat du Président démocrate. Cette réforme sur le système de santé avait été le cheval de bataille d’Obama, qui n’a pas l’intention de céder en la différant. Faute d’accord budgétaire entre républicains et démocrates, la situation  s’est soldée  par un blocage qui a entrainé un “Shutdown”, mettant 800 000 fonctionnaires “non indispensables” au chômage technique. Tous les parcs fédéraux et musées nationaux sont fermés, la collecte des ordures et le nettoyage de la voirie seront interrompus. Curieusement la situation est prévue par la loi américaine, et depuis 1976 il y a eu 17 Shutdowns, mais pas de ce niveau. La dernière paralysie étatique remonte à 1995 sous la présidence d’un autre démocrate, Bill Clinton. Curieusement c’est aussi le dossier sur la santé qui avait provoqué le blocage.  Personne ne sait à ce jour combien de temps cela peut durer ? L’année budgétaire qui débute le 1er octobre a donc commencé sans budget. Une chose est certaine, cette situation nuit à “la crédibilité” des États-Unis dans le monde. L’Amérique entière est exaspérée par le blocage de Washington.

Démonstration de pouvoir d’Angela Merkel

Mercredi 25 septembre 2013

Dimanche 22 septembre. Angela Merkel, 59 ans, a été plébiscitée pour la troisième fois, avec une participation record de 73 % de votants. La majorité de la presse outre-Rhin  célèbre la victoire de la chancelière dans l’emphase de commentaires dithyrambiques. Le quotidien Die Zeit commente les élections allemandes ainsi :”Plus de 40 %. Ce n’est plus un victoire électorale. C’est une démonstration de pouvoir. Le pouvoir a un nom : Angela Merkel.” La CDU-CSU avec 311 députés sur 630, n’est qu’à 5 sièges de la majorité absolue au Bunderstag. Il restera maintenant à celle qui est confortée dans son mandat de chancelière de trouver de nouveaux alliés. Chose pas si simple. parce que ni le SPD ni les Verts n’ont vraiment envie de s’associer avec Merkel au regard des expériences passées. Plusieurs dirigeants européens, dont François Hollande, n’ont pas manque de féliciter celle que l’on considère toujours comme “la femme la plus puissante du monde”, et qui l’a une nouvelle fois démontré.

Le message de Bamako

Vendredi 20 septembre 2013

Jeudi 19 septembre a marqué le début du quinquennat d’Ibrahim Boubacar Keïta, nouveau Président du Mali,  deux semaines après son investiture. Si 25 chefs d’États africains sont invités, François Hollande, invité d’honneur, fut le seul président occidental présent. Ce dernier avait dit qu’il reviendrait au Mali, ce qu’il fit pour cette journée de liesse  réservée à Igrahim Boubacar Keïta que l’on surnomme en Afrique, “l’homme qui n’a qu’une parole”. Le nouveau président malien est un ami de longue date  de la nomenklatura politique française, surtout socialiste. Si Françafrique n’est plus d’actualité, la place de la France en Afrique et le combat pour la francophonie restent les chantiers d’avenir.

Pour le Président français c’est aussi l’occasion de boucler une séquence de politique internationale sans faute. Lors d’ un discours très applaudi qui a rappelé que : “La France restera aux côté du Mali tant qu’il sera menacé. Alors qu’il va se rendre au siège de l’ONU, il conclue avec une allusion au dossier Syrie en ces mots :”C’est quand le droit est bafoué, quand les enfants et les femmes sont massacrés, c’est là que la communauté internationale doit se lever et assurer la solidarité. Voilà la leçon du Mali. Voilà le message de Bamako”.

Aux États-Unis la guerre médiatique est déjà déclarée entre Bachar el Assad et Barack Obama

Mardi 10 septembre 2013

Suite à l’impasse du G20 sur la Syrie, le chef de la diplomatie américaine est passé à l’offensive. Après avoir obtenu samedi un” soutien politique ” des Européens à une “réponse claire et forte” aux attaques chimiques, John Kerry  a poursuivi dimanche et lundi ses consultations, entre autres auprès de ses homologues de plusieurs pays arabes.

Pendant ce temps , cherchant à passer un message au peuple américain, Bachar el Assad a répondu à une interview de CBS où il a “nié avoir quelque chose à voir dans cette attaque”. Non content de cela, il menace ouvertement les États-Unis et déclare qu’en cas d’attaque : “Attendez-vous à tout”. Quant à Obama qui va vivre une des pires semaines de ses mandatures, il n’a pas hésité à donner 6 interviews aux plus grandes chaînes avant de s’adresser aux américains depuis le bureau ovale de la Maison Blanche. Le vote du Congrès américain est encore très incertain et l’administration Obama n’a plus que trois jours pour convaincre. Cherchant un dénouement politique, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, vient de demander à Bachar el Assad “de placer son stock d’armes chimiques sous contrôle international et ensuite à le détruire”. L’échéance approchant, il semble que les lignes bougent, chaque camp se déclarant une véritable guerre médiatique. Maintenant en ce qui concerne un hypothétique dénouement politique, il reste encore fort à faire.

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 1 septembre 2013

Le parlement britannique désavoue le conservateur David Cameron qui se plie à au vote et accepte de ne pas intervenir en Syrie auprès de son allié naturel les USA

Après une temporisation, maintenant Barack Obama attend le feu vert du Congrès pour intervenir contre la Syrie.

Temporisation d’Obama

Jeudi 29 août 2013

Pour l’instant le président des USA déclare que rien n’a été encore décidé. Il semble que les frappes soient surtout dirigées sur l’opinion publique internationale. Pour Barak Obama, il ne s’agit de ne pas retomber dans les erreurs passées et éviter de créer un nouvel Irak.

Si David Cameron se dit lui aussi prêt à intervenir auprès des Ètats-Unis, il peine à convaincre son parlement. Il s’agit comme pour Barack Obama de produire des preuves irréfutables, et rien ne se passera donc sans les conclusions des émissaires de l’ONU qui rentreront de Syrie durant le week-end.

Quant à François Hollande, qui vient de recevoir Ahmad Jarba, le président de la coalition nationale des forces d’opposition en Syrie, son ton a lui  aussi bien changé, devenant moins martial, même s’il a réaffirmer son soutien à l’opposition de Bachar el Assad. On continue les gesticulations de part et d’autres, mais l’on sent de plus en plus que tout le monde souhaiterait un règlement politique de la situation syrienne sans avoir recourt aux frappes armées dont on est incapable de mesurer les retombées.

Images de la semaine selon Nalair

Dimanche 25 août 2013

L’image de cette semaine est bien entendu celle de la boucherie organisée une nouvelle fois par Bachar el Assad dans la banlieue de Damas, qui n’a pas hésité à utiliser l’arme chimique contre son peuple.

Il est possible que ce sot le déclencheur d’un réaction internationale contre le pouvoir syrien, contournant le véto de Moscou qui bloque toute résolution de l’ONU. Barack Obama, qui a ne veut pas d’un nouvel Irak et a repoussé autant qu’il a pu toute réaction, semble l’envisager actuellement. Pourtant rien n’est encore fait, la prudence est toujours à l’ordre du jour, même si les  USA et ses alliés étudient plus sérieusement toutes les possibilités d’intervenir.